
Le député socialiste Philippe Brun, lors d'un point presse au 81e Congrès de son parti, Nancy, le 15 juin 2025 ( AFP / Jean-Christophe VERHAEGEN )
Le plan d'économies de près de 44 milliards d'euros pour 2026, présenté mi-juillet par François Bayrou, "doit être réduit" d'environ "la moitié" s'il "souhaite ouvrir le dialogue et que la France ait un budget", a affirmé jeudi le député socialiste Philippe Brun.
"L'effort doit être réduit" de 43,8 milliards à "à peu près la moitié", a estimé sur franceinfo l'élu de l'Eure, expliquant que le PS vooulait ainsi "éviter l'austérité" et "étaler dans le temps" la réduction du déficit public.
Son parti présentera son propre plan "dès le début de la rentrée en septembre" et "nous souhaitons que ce soit la base de discussion avec le gouvernement", a-t-il ajouté, appelant le Premier ministre à "changer radicalement de posture s'il souhaite ouvrir le dialogue et que la France ait un budget".
Il a notamment suggéré de "mettre à contribution ceux qui ont profité de la crise", en l'occurrence "les grandes fortunes qui ont été totalement exonérées d'efforts", via "une contribution différentielle sur les hauts patrimoines, qui permette d'éviter les optimisations fiscales".
Tout l'inverse selon lui d'un "plan Bayrou (dont) il n'y a quasiment rien à retenir", car il "tape la France qui travaille (et) qui se lève tôt" en mettant "à contribution essentiellement les classes populaires et moyennes".
Le PS, qui détient une des clés de la censure du gouvernement à l'Assemblée, avait déjà fait savoir mi-juillet par la voix de son premier secrétaire Olivier Faure que "sur les bases actuelles" du budget 2026 cette révocation était "la seule perspective possible".
11 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer