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Budget 2025 : les hôpitaux publics alertent sur une "mise en danger" en cas de hausse des cotisations retraite
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/10/2024 à 15:36

( AFP / DELPHINE MAYEUR )

( AFP / DELPHINE MAYEUR )

Si la hausse des cotisations de retraite du personnel hospitalier "était confirmé dans le projet (de budget de la Sécu 2025), c'est le fonctionnement même du service public de la santé et du médico-social (Ehpad) qui serait mis en danger", a déclaré Arnaud Robinet, président de la FHF et maire (Horizons) de Reims ce mardi 8 octobre.

Une mise en garde. Ce mardi 8 octobre, la fédération des hôpitaux publics (FHF) a dénoncé une hausse des cotisations de retraite du personnel hospitalier, évaluée à 1,2 milliard d'euros, que le gouvernement envisage d'imposer aux hôpitaux publics dans le prochain budget de la Sécurité sociale. "Si ce niveau" de prélèvement "était confirmé dans le projet (de budget de la Sécu 2025) qui sera présenté jeudi en conseil des ministres, ce sont des besoins de santé qui ne seront plus couverts, c'est le fonctionnement même du service public de la santé et du médico-social (Ehpad) qui serait mis en danger", a déclaré Arnaud Robinet, président de la FHF et maire (Horizons) de Reims.

Selon les informations dont dispose la FHF sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025, l'enveloppe accordée aux hôpitaux croîtrait de 3,1%, soit une hausse d'un peu moins de 3,3 milliards d'euros. Mais selon la FHF cette hausse se révèle "en trompe l'oeil", dans la mesure où le gouvernement demande aux hôpitaux publics de régler 1,2 millard d'euros de cotisations retraites, pour venir en aide au régime de retraite des collectivités locales et de la fonction publique hospitalière. En prenant en compte cette ponction pour les retraites, la progression de l'enveloppe des hôpitaux en 2025 n'est plus que de 2%, bien loin des 6% que la FHF jugeait nécessaire.

Et en intégrant le retard accumulé du fait du sous-financement de l'inflation en 2023 et 2024, la progression réelle n'est que de 0,2%, soit environ 200 millions d'euros, a-t-elle estimé. Une somme qui, selon elle, ne permettra pas de financer la reprise d'activité des hôpitaux publics actuellement observée, a-t-elle regretté.

16 commentaires

  • 08 octobre 17:53

    Mauvaise gestion des personnels: absentéisme massif, aucune coopération entre services, gestion avec les syndicats, personnels administratifs très supérieurs aux exemples étrangers, urgences utilisés a n'importe quoi ( les hôpitaux public n'en portent pas toute la responsabilité, mais il accepte cela sans rien faire)... la seule chose que les directeurs savent faire, c'est demander de l'argent.


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