
Gabriel Attal à Paris le 30 mai. ( AFP / ALAIN JOCARD )
"Pour la première fois, je donnerai donc à tous les parlementaires, même à ceux d'opposition, la possibilité de demander à mon administration de chiffrer certaines de leurs propositions afin qu'ils puissent imaginer des alternatives, des contre-budgets", a expliqué le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal mardi 11 juillet au Figaro.
Combien coûtent les propositions de l'opposition pour le budget 2024, débattu à l'automne ? Les services de Bercy aideront les parlementaires à les calculer, selon le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal mardi 11 juillet. "Si l'opposition a le droit de s'opposer, elle a surtout le devoir de proposer", a déclaré le ministre au Figaro.
"Pour la première fois, je donnerai donc à tous les parlementaires, même à ceux d'opposition, la possibilité de demander à mon administration de chiffrer certaines de leurs propositions afin qu'ils puissent imaginer des alternatives, des contre-budgets", a expliqué Gabriel Attal. Pour le ministre chargé du budget, "le désendettement est une urgence nationale", mais il ajoute qu'il fera attention à l'impact des économies qui seront faites sur les classes moyennes, que le gouvernement promet de soutenir. "On ne peut pas parler d'austérité dans un pays qui n'augmente pas les impôts mais qui les baisse", défend Gabriel Attal.
Parmi les pistes d'économies possibles, le ministre évoque le coût de certains contrats de formation facturés à l'Etat "au prix fort avec des marges très élevées", dont le gouvernement entend reprendre "une partie". Il répète aussi vouloir stopper "la progression du nombre d'arrêts maladie".
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