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Budget 2024 : Les Républicains veulent "mettre l'État au pain sec"
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/09/2023 à 10:47

"On va dans le mur, on a plus de 3.000 milliards d'euros de dettes (...) Les taux d'intérêt sont en train d'exploser et un jour on aura un grave problème", a prévenu Bruno Retailleau.

Bruno Retailleau à Paris, le 3 juillet 2023. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Bruno Retailleau à Paris, le 3 juillet 2023. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

"16 milliards d'économies, c'est rien", a tranché mercredi 27 septembre le patron des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau. Le parti de droite proposera "beaucoup plus d'économies" que celles prévues dans le projet de budget 2024.

"16 milliards d'économies, c'est rien" car elles reposent principalement sur l'arrêt de "dispositifs exceptionnels" comme le bouclier énergétique, a-t-il déclaré sur Europe 1/CNews . "La plupart des ministères verront leurs dépenses augmenter" , a-t-il estimé.

"On va dans le mur, on a plus de 3.000 milliards d'euros de dettes (...) Les taux d'intérêt sont en train d'exploser et un jour on aura un grave problème", a-il prévenu.

"Le pays le plus fiscalisé du monde"

Pour Bruno Retailleau, cette situation durera "tant que l'État ne se mettra pas au pain sec pour assurer ce qui est le propre de l'État , ses missions régaliennes sur la sécurité et redresser les services publics".

"Comment expliquer que nous sommes le pays le plus fiscalisé au monde, que nous avons la dépense publique la plus haute au monde et pour autant nous avons un effondrement des services publics partout en France", s'est-il interrogé.

De son côté, le président du groupe de l'Union centriste au Sénat Hervé Marseille a également jugé que "16 milliards d'économies, ce n'est pas assez" car "la charge de la dette devient monstrueuse" .

"La différence avec nos partenaires Républicains, c'est que nous, on veut des économies mais aussi un levier fiscal donc des mesures qui permettent de retrouver des marges de recettes", a-t-il déclaré sur Public Sénat . "Il y a des niches fiscales qui méritent d'être reconsidérées", a-t-il notamment jugé.

19 commentaires

  • 27 septembre 12:30

    150 milliards d aides et de subventions par an souvent aux multinationales qui ont licencié plus de 100 000 personnes ces 20 dernieres années ... 6000 dispositifs ... qui ne profitent guere aux petites et moyennes entreprises que l on etouffe en meme temps par le prix de l energie ... l electricité produit à bas cout etant revendu à des prix indecents par de gentils speculateurs qui ne produisent que des factures ...


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