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Budget 2023 : le gouvernement présente le texte ce lundi
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/09/2022 à 08:44

La Première ministre Elisabeth Borne, le Guidel le 22 septembre 2022. ( AFP / FRED TANNEAU )

La Première ministre Elisabeth Borne, le Guidel le 22 septembre 2022. ( AFP / FRED TANNEAU )

Le gouvernement présente son projet de budget 2023 ce lundi 26 septembre, l'exécutif envisage d'introduire dans le projet de budget de la Sécurité sociale une réforme des retraites contestée.

Première grande épreuve du feu en vue pour le camp du président Emmanuel Macron, qui ne dispose plus que d'une majorité relative à l'Assemblée nationale. Ce lundi 26 septembre, le gouvernement présente son projet de budget 2023.

Les débats pourraient s'annoncer d'autant plus explosifs après la rentrée parlementaire le 3 octobre que l'exécutif envisage par ailleurs d'introduire dans le projet de budget de la Sécurité sociale une réforme des retraites censée entrer en vigueur en 2023. Pour trancher sur cette option qui divise jusque dans ses rangs, le chef de l'Etat réunira cette semaine avec sa Première ministre Elisabeth Borne les chefs de la majorité et les ministres concernés.

S'agissant du budget de l'Etat pour 2023, le gouvernement veut relever le défi de protéger les Français d'une inflation inédite depuis des décennies tout en contenant les déficits publics. "Avec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, nous présenterons lundi un budget de protection", a résumé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gabriel Attal dans un entretien au Journal du Dimanche.

Vers un recours au 49.3 ?

Au volet "protection du pouvoir d'achat", il a notamment cité le bouclier tarifaire, qui limite la hausse des factures d'électricité et de gaz début 2023 à "15% au lieu de 120%". "Budget de protection, aussi, pour nos comptes publics, puisque nous tenons les 5% de déficit en 2023, indispensable étape au redressement de nos comptes", a ajouté le ministre, soulignant que la charge de la dette coûterait en 2022 à la France "18 milliards de plus que prévu" et 51,7 milliards d'euros au total l'année prochaine.

Le bouclier tarifaire pourrait ne pas suffire aux oppositions, en particulier à la coalition de gauche et à l'extrême droite qui font pression pour la création d'une taxe sur les "superprofits". Divisé sur la question, le gouvernement espère trouver une issue à l'échelle européenne.

Faute de parvenir à trouver parmi les députés d'opposition, notamment de droite, la quarantaine de voix qui lui manque pour atteindre la majorité absolue, le gouvernement s'attend à devoir recourir à l'article 49.3 de la Constitution qui permet de faire adopter son budget sans vote. Il offrirait néanmoins ainsi à l'opposition la possibilité de déposer une motion de censure, la deuxième de ce second quinquennat, après celle de la gauche le 11 juillet, largement rejetée avec 146 voix sur 577.

1 commentaire

  • 26 septembre 08:50

    Toujours plus de dépenses mais serrage de ceinture pour les salariés .On connait la chanson.


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