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Budget 2023 : augmentation pour le "bloc régalien" de "6,1 milliards d'euros", assure Gabriel Attal
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/08/2022 à 08:26

Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal à l'Assemblée nationale à Paris le 2 août 2022 ( AFP / Alain JOCARD )

Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal à l'Assemblée nationale à Paris le 2 août 2022 ( AFP / Alain JOCARD )

Les ministères de la Défense, de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères, vont voir leur budget augmenter de "6,1 milliards d'euros", précise le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans un entretien dans Les Echos ce lundi 8 août.

Augmentation de budget en vue. C'est ce qu'annonce le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans un entretien à paraître ce lundi 8 août dans Les Echos. Le "bloc régalien", incluant les ministères de la Défense, de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères, va voir son budget augmenter de "6,1 milliards d'euros".

"Une hausse très importante que nous assumons afin de tenir notamment l’engagement d’un relèvement de 3 milliards des crédits des Armées en 2023, mais aussi les objectifs du Beauvau de la sécurité, qui prévoit le doublement de la présence des forces de l’ordre sur le terrain d’ici à 2030", précise-t-il. "Le budget de la Justice bénéficiera d’une nouvelle hausse de 8%, après déjà deux années d’augmentation de même montants, afin de poursuivre le recrutement de nouveaux magistrats et de respecter les plans de construction de nouvelles places de prison", assure-t-il encore.

Hausse historique dans l'Education nationale

Le gouvernement veut également augmenter de 12,5 milliards d'euros, soit une hausse "inédite de 11,4%", les crédits alloués dans le budget 2023 à l'Education, au Travail et aux Solidarités, poursuit Gabriel Attal. "Le budget de l’Emploi progressera en particulier de 6,7 milliards, afin notamment de financer la montée en puissance de l’apprentissage, avec un objectif de 1 million d’apprentis d’ici à la fin du quinquennat", détaille-t-il.

L'Education nationale "bénéficiera d’une hausse historique (+3,6 milliards) de ses crédits. L’engagement du président de la République de la poursuite de la hausse des salaires sera tenu et aucun enseignant n’entrera dans la carrière à moins de 2.000 euros nets", continue le ministre. Quant aux ministères de la Transition environnementale, de la Cohésion des territoires et de l’Agriculture, ils "disposeront de 3,3 milliards d’euros supplémentaires".

Gabriel Attal ne livre en revanche aucune précision sur les chantiers d'économies qu'il faudra réaliser pour équilibrer ce budget. "Les dépenses publiques au sens large diminueront de 0,3% en volume l’an prochain", indique-t-il. "Le document (...) prévoit que les crédits du budget de l’Etat s’élèveront à 339 milliards d’euros en 2023, soit une quasi-stabilité en valeur par rapport au niveau post-loi de finances rectificative, et une diminution de 2,5% en volume. Cela permettra de tenir l’objectif d’un déficit à 5% de PIB l’année prochaine tout en finançant nos priorités", met-il en avant.

31 commentaires

  • 08 août 18:12

    Oui, ça c'était la période de transition, mais à terme ça aurait plus lisible un seul régime. De toute façon, c'est tombé à l'eau, donc on restera avec un système où personne ne peut vraiment savoir avec certitude s'il fait partie des gagnants ou des perdants, et où il est très pénalisant de faire sa carrière dans des régimes différents. De toute façon c'était trop compliqué à faire cette réforme. On attendra la prochaine guerre mondiale pour tout remettre à plat.


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