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Brexit: La France prête à indemniser les pêcheurs en cas d'absence de licence
information fournie par Reuters 18/11/2021 à 16:03

BREXIT: LA FRANCE PRÊTE À INDEMNISER LES PÊCHEURS EN CAS D'ABSENCE DE LICENCE

BREXIT: LA FRANCE PRÊTE À INDEMNISER LES PÊCHEURS EN CAS D'ABSENCE DE LICENCE

PARIS (Reuters) - La ministre française de la Mer, Annick Girardin, a annoncé jeudi préparer un plan de sortie de flotte pour les pêcheurs français qui devraient cesser leurs activités s'ils n'obtenaient pas de licences du Royaume-Uni pour accéder aux eaux britanniques.

Lors d'une intervention aux Assises de la pêche organisées à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), Annick Girardin a annoncé avoir demandé à la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) de proposer une estimation des plans de sortie de flotte, sans préjuger des suites des négociations avec le Royaume-Uni.

"Je peux vous dire que nous aurons une enveloppe d'au moins 40 millions d'euros pour les financer," a déclaré la ministre devant les acteurs de la filière.

"Le ministère ne forcera aucun navire à sortir, la démarche est volontaire, au cas par cas, pour les navires qui seront éligibles au dispositif", a-t-elle précisé.

La France reproche depuis plusieurs mois au Royaume-Uni d'avoir délivré à ses pêcheurs un nombre de licences insuffisant pour accéder aux eaux britanniques au vu des engagements pris par Londres à l'égard de l'Union européenne dans les accords encadrant le Brexit.

Annick Girardin a déploré la "volonté limitée" des autorités de Jersey dans la coopération avec la France alors que 46 licences temporaires sont en attente de pérennisation.

"Et nous continuons à nous battre pour les 13 licences que nous considérons comme prioritaires, privant ces pêcheurs d'un accès aux eaux de Jersey", a déclaré Annick Girardin.

"J'ai préparé et annoncé des mesures de contrôles renforcés pour faire pression afin d'obtenir les licences manquantes. J'ai demandé à mes services, et notamment au centre national de surveillance des pêches, de renforcer fortement les contrôles sur les navires britanniques", a ajouté la ministre.

(Reportage Laetitia Volga, édité par Sophie Louet)

14 commentaires

  • 18 novembre 19:33

    Un pays souverain défend bien mieux ses intérêts qu'un conglomérat de pays aux intérêts divergents : c'est une évidence que l'on constate désormais avec les britanniques, alors qu'on nous a fait croire l'inverse ("ensemble on est plus fort") ...


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