
Les fonds patrimoniaux sont censés être moins risqués que des fonds boursiers traditionnels. (© Adobestock)
Parfois vendus comme substitut à l'assurance vie en euros, les fonds patrimoniaux n'offrent aucune garantie sur le capital. Plus grave, dans la conjoncture actuelle de marché, ils présentent des points de faiblesse qu'il faut bien avoir en tête avant de souscrire.
Les fonds patrimoniaux dont l'objectif est d'afficher une performance supérieure à l'assurance vie en euros ont connu leur heure de gloire après la crise de 2008 durant laquelle le fonds Carmignac Patrimoine était resté à flots.
Dans son sillage de nombreuses sociétés de gestion ont créé des fonds patrimoniaux accordant à leurs gérants toute latitude pour capter les brises sur de nombreuses classes d’actifs (produits de taux et actions du monde entier, produits de couverture...). Avec pour principale limite la part d’actions, en général limitée à 50%. Mais la liberté qu’ont les fonds flexibles pour prendre les vents ou se mettre au port ne constitue pas une assurance tout risque.
Loin de là. Leurs écarts répétés en 2018 et 2020, leur valent à présent une note de 4 aujourd’hui sur l’échelle de risque de 1 à 7 (le plus élevé) fixée par l’AMF, et même 5 pour Amundi Patrimoine contre 6 ou 7 pour les fonds actions. Autant dire que la promesse de performance stable est incertaine. Le Revenu a identifié six risques qui pèsent sur les fonds patrimoniaux.
Premier risque : la remontée des tauxTous les investisseurs redoutent que la remontée des taux et le ralentissement des émissions de liquidités par les banques centrales ne provoquent des secousses sur le segment des obligations mais aussi sur les marchés actions, où les mouvements de taux engendrent d’importantes
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