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Basketball: Monaco rêve de son premier titre d'Euroligue
information fournie par Reuters 22/05/2025 à 13:14

Un ballon de l'Euroligue

Un ballon de l'Euroligue

Présent pour la deuxième fois de son histoire au Final Four, à partir de vendredi à Abou Dhabi, Monaco n'est plus qu'à deux victoires de son premier titre d'Euroligue et de succéder au CSP Limoges, unique formation du championnat de France à avoir remporté la C1 en 1993.

"C'est un grand accomplissement et une grande fierté pour le basket français", a souligné en début de semaine Vassilis Spanoulis, l'entraîneur de Monaco, lors d'une conférence de presse.

Seuls deux autres clubs du championnat de France ont déjà participé au Final Four : Limoges en 1990, 1993 et 1995 et l'Asvel en 1997.

Quatrième de la saison régulière, le club de la Principauté a atteint les playoffs de la plus prestigieuse compétition européenne pour la quatrième fois en autant de participations, éliminant ensuite Barcelone en cinq manches (3-2) pour se hisser dans le dernier carré.

"Nous ne ressentons pas de sentiment d'accomplissement, nous estimons que nous avons juste gagné une opportunité de réaliser quelque chose de plus grand", a prévenu Oleksiy Yefimov, le manager général du club.

Deux ans après sa première participation au week-end qui conclut la longue saison européenne, la Roca Team retrouve en demi-finales (vendredi, 20 heures) son bourreau de 2023 : l'Olympiakos.

Les Monégasques s'étaient inclinés (76-62) malgré une avance de 12 unités à la pause, dilapidée par un troisième quart-temps catastrophique perdu sur le score de 27-2. Ils ne seront pas favoris vendredi face au club du Pirée, premier de la saison régulière.

"Il y a un peu ce sentiment de revanche d'il y a deux ans", a avoué le meneur de jeu monégasque Matthew Strazel, lundi, en conférence de presse. "On est à deux victoires du plus grand titre de l'histoire du club. On y va confiant, avec une mentalité d'underdog (outsider)."

"La plupart des joueurs qui ont perdu il y a deux ans sont encore là. On a un coach qui a gagné l'Euroligue plusieurs fois donc il va peut-être nous aider sur ce point", a-t-il ajouté.

En novembre dernier, le club monégasque a choisi comme entraîneur Vassilis Spanoulis pour remplacer le Serbe Sasa Obradovic, qui était à la tête de l'équipe lors de ses deux titres de championne de France (2023 et 2024) et de son premier Final Four de C1.

Le Grec dirige pour la première fois une équipe d'Euroligue après en avoir été une légende sur le terrain : trois sacres avec le Panathinaïkos (2009) et l'Olympiakos (2012 et 2013).

Sous ses ordres, Monaco propose un jeu plus collectif avec davantage de joueurs responsabilisés.

"On est une équipe qui peut gagner contre tout le monde et qui peut perdre contre tout le monde, à l'image de notre saison", a résumé le vice-champion olympique Matthew Strazel. "On reste persuadé qu'on (...) mérite d'être là-bas et qu'on mérite de faire des grandes choses."

En cas de qualification en finale, Monaco affrontera dimanche le vainqueur de l'autre demi-finale qui oppose le Fenerbahce au Panathinaïkos.

(Rédigé par Vincent Daheron)

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