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Avec son opération «Je m'appelle reviens», Monoprix se lance à son tour dans la location de biens
information fournie par Le Figaro 05/07/2022 à 19:57

Boule disco, enceinte ou appareil à raclette... L'enseigne propose plusieurs objets à la location pour promouvoir une consommation plus responsable, tout en fidélisant le client.

Besoin d'un appareil à raclette pour une soirée entre amis, ou d'une perceuse pour une session bricolage ? Votre supermarché de quartier pourrait bien devenir votre dépanneur préféré. L'enseigne Monoprix a en effet lancé le concept du prêt d'objets dans deux de ses magasins : elle le teste en ce moment à Marcq-en-Barœul, dans le Nord, et rue de Marseille, dans le 10ème arrondissement de Paris.

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Ce service, baptisé « Je m'appelle reviens », permet ainsi à chacun d'emprunter un objet dont il aurait besoin pour un usage exceptionnel, lui évitant ainsi un achat coûteux et inutile dans la durée. Tous les types d'objets du quotidien sont proposés, comme une imprimante, une boule disco ou même une guitare électrique. Pour le client, rien de plus simple : il suffit de déposer une photocopie de sa carte d'identité, et l'objet lui appartient pour 48 heures, sans rien payer.

Sous réserve de disponibilité de l'article, il suffit de se rendre dans l'un des deux stands existants et d'y laisser sa carte d'identité en magasin, en échange de l'objet. « Le dispositif fonctionne particulièrement bien pour les objets dont l'usage est ponctuel, comme les outils de bricolage, les appareils culinaires, ou encore les objets relatifs à la fête », constate Maguelone Paré-Harroch, directrice de l'innovation de Monoprix. Quant aux modalités, rien n'oblige d'être un fidèle client pour pouvoir bénéficier du programme.

Pour s'assurer de la disponibilité d'un article, il est également possible de le réserver en amont : une application est en train d'être testée afin que le client puisse visualiser et vérifier en ligne la disponibilité d'un objet en prêt. « Je m'appelle reviens » pourrait bien s'étendre à davantage de magasins dans les prochains mois, avance la représentante de Monoprix.

Fidéliser le client

Pour l'enseigne, ce programme ne rapporte certes rien sur le plan économique mais elle présente un tout autre intérêt sur le plan de la fidélisation du client. « Monoprix souhaite développer les propositions de service dans ses magasins, en s'appuyant sur la proximité avec les clients et les habitants du quartier, afin de fidéliser sa clientèle », explique encore Maguelone Paré-Harroch. En s'installant au plus près du client, l'enseigne ne cache pas de son envie de devenir le magasin de proximité de référence. « Monoprix souhaite ainsi renforcer l'ancrage local de ses magasins et le lien avec ses clients, en encourageant les habitants du quartier à solliciter leur magasin de proximité afin de bénéficier ponctuellement de services utiles à la vie quotidienne », explique encore la directrice de l'innovation.

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Sur le volet environnemental, le programme joue également son rôle. Il s'inscrit dans la stratégie et les engagements portés par l'enseigne, notamment pour promouvoir une consommation raisonnée aux besoins du client. « Cette opération souhaite encourager une consommation responsable chez les clients, et leur permettre d'éviter l'achat d'objets dont ils ne feraient usage que ponctuellement, et qu'ils auraient des difficultés à stocker dans les habitats urbains », précise Maguelone Paré-Harroch.

Une tendance de fond

Cette initiative originale reflète plus largement la place qu'est en train de prendre la location de biens dans le quotidien des Français. Alliant à la fois intérêts écologique et économique, elle permet de consommer tout en réduisant les dépenses parfois dispensables. Sur Leboncoin par exemple, « ce qui augmente fortement est la location », expliquait récemment au Figaro le directeur général du site, Antoine Jouteau.

« La location permet aux ménages de protéger leur portefeuille et d'éviter d'acheter de nouveaux biens dont ils n'ont pas forcément besoin, évitant la surconsommation. Les produits liés au bricolage ou au jardinage sont parmi les premiers concernés, précisait le représentant du site de vente en ligne », ajoutait-il. Une tendance de fond donc, qui semble gagner peu à peu les rangs des différents acteurs du commerce français.

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