Chaises alignées dans la salle d'attente, barnums, signalétique au sol pour la distanciation physique… Le centre de vaccination du Raincy (Seine-Saint-Denis) est prêt à ouvrir le 1er février. À quelques jours de la première injection, ce mercredi 27 janvier au soir, le maire Jean-Michel Genestier présente le gymnase réaménagé en « salon de vaccination de proximité » à la trentaine de médecins et d'infirmiers – dont certains à la retraite – qui se sont portés volontaires pour y vacciner bénévolement environ 200 personnes par jour, six jours sur sept. Tout est en place, à un détail près… et non des moindres : le 1er février, l'État n'aura aucune dose de vaccin à donner à ce centre.
Cette petite commune de banlieue parisienne avait été retenue par la préfecture de Seine-Saint-Denis pour héberger dès le début du mois un des centres de vaccination du département. « Mais il y a une semaine, on a eu un coup de fil du préfet pour nous dire qu'il n'y aurait pas assez de doses et que ce n'était pas la peine d'ouvrir », raconte Jean-Michel Genestier. La dizaine d'autres centres qui devaient ouvrir en même temps sont dans la même situation. « Et ceux déjà ouverts en janvier sur le département n'ont pas autant de doses que prévu. »
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De quoi susciter l'incompréhension du maire :
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