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Assurance chômage : le Medef ne voit pas "l'urgence" d'une nouvelle réforme
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/04/2024 à 12:19

Patrick Martin, président de l'organisation patronale, appelle plutôt le gouvernement à concentrer ses efforts sur la "dynamique économique" du pays.

Patrick Martin, le 16 octobre 2023, à Paris ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Patrick Martin, le 16 octobre 2023, à Paris ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Objectif annoncé de l'exécutif pour l'année 2024, la réforme de l'assurance chômage n'est pas la plus urgente à mener, a estimé le président du Medef Patrick Martin, à bord de l'avion qui le menait au Canada avec Gabriel Attal.

"Oui, il faut aller plus loin sur l’assurance chômage, mais je ne sais pas si cette réforme a un degré d’urgence. La réforme la plus urgente, c’est la dynamique économique", a déclaré le premier responsable patronal français, jeudi 11 avril.

Après l'échec des négociations sur l'emploi des seniors, la ministre du Travail Catherine Vautrin a annoncé mercredi que le gouvernement pourrait reprendre la main sur l'assurance chômage par un décret de carence, si les partenaires sociaux ne complètent pas d'ici lundi la convention qu'ils ont négociée à l'automne par un avenant sur l'indemnisation des chômeurs âgés.

"On peut parler d'échec"

Gabriel Attal a par ailleurs annoncé en mars une nouvelle réforme de l'assurance chômage dès cette année, qui doit durcir les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi. "Les expressions gouvernementales ont perturbé les négociations et créé des crispations, notamment sur le régime des seniors", selon Patrick Martin Il a expliqué que "les syndicats ont été déstabilisés" parce que pendant la négociation, "l'Etat relançait une réforme de l'assurance chômage".

"On peut parler d'échec. On avait envie d'un accord", a regretté le président du Medef. "Tout ce qui vient perturber les négociations pèse sur le climat social des entreprises". Il a pointé le fait que le document d'orientation qui cadrait les négociations sur l'emploi des seniors était très restrictif: "On ne pouvait rien dépenser". Les pourparlers ont buté sur un la création d'un droit opposable à une retraite progressive, a-t-il précisé: "Cela aurait coûté 300 millions d'euros".

Patrick Martin a estimé qu'il y a chez Gabriel Attal "une sincère attention aux partenaires sociaux, mais il n’a pas la pratique que pouvaient avoir Elisabeth Borne ou Jean Castex du fait de leurs fonctions antérieures". "Mais je ne perçois pas de prévenance négative. On se découvre", a-t-il ajouté.

3 commentaires

  • 11 avril 13:18

    Il veulent tout régenter et ils touchent à tout avec leurs pattes sales.


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