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Affaire Quatennens : les Insoumis en eaux troubles
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/11/2022 à 16:51

L'ex-épouse du député a formulé de nouvelles accusations de "violences physiques et psychologiques" commises selon elle depuis "plusieurs années" par l'élu nordiste, qui a aussitôt démenti.

Alexis Corbière, en août 2022, à l'Assemblée nationale ( AFP / ALAIN JOCARD )

Alexis Corbière, en août 2022, à l'Assemblée nationale ( AFP / ALAIN JOCARD )

La France insoumise est secouée par les nouvelles accusations qui pèsent sur son numéro 2, Adrien Quatennens. Le vice-président du groupe LFI à l'Assemblée nationale Alexis Corbière a déclaré jeudi qu'il ne demandait pas la démission d'Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales par son épouse, car ce sont "les électeurs qui doivent garder le contrôle de leurs élus".

"Un député, je n'appellerai pas à sa démission, (...) Je défends le droit de révoquer les élus, ce sont les électeurs qui doivent garder le contrôle de leurs élus", a expliqué le député de Seine-Saint-Denis sur le plateau de LCI .

Céline Quatennens a formulé mercredi de nouvelles accusations de "violences physiques et psychologiques" depuis "plusieurs années" de la part d'Adrien Quatennens qui les a "catégoriquement" démenties.

"A ce stade, nous regardons l'agenda judiciaire (...) et notre position définitive évoluera aussi en fonction", a assuré M. Corbière, rappelant qu'"il ne s'est pas rien passé" au sein de La France insoumise depuis la révélation de ces violences mi-septembre.

Adrien Quatennens a depuis été mis en retrait de sa fonction de coordinateur politique du mouvement et n'a pas reparu à l'Assemblée nationale.

"Je ne veux pas que mon mouvement politique vive au rythme de cette déchirure conjugale", a poursuivi M. Corbières.

Des "questions intimes extrêmement complexes", selon Caron

Interrogé sur le fait qu'Adrien Quatennens n'est plus en arrêt maladie mais ne travaille pas, il a estimé qu'il n'était "pas en capacité" d'exercer son mandat de député notamment en raison de la pression médiatique.

"C'est pas un type qui est en train de se goberger? qui prend son pied allongé, c'est un homme qui est face à toute une série de difficultés", a justifié le député.

Interrogé sur le même sujet sur RMC/BFMTV , le député LFI Aymeric Caron a rappelé que dans le cas de "violences conjugales, qui sont des questions intimes extrêmement complexes, il faut que ce soit des professionnels qui s'expriment". "Ensuite seulement, en fonction de ce que les professionnels ont pu établir comme faits (...) il est possible pour les membres du groupe de la France insoumise de juger ce qu'il est possible de faire".

5 commentaires

  • 24 novembre 20:37

    Alexis Corbière pour avoir dit ça il ferait mieux de démissionner aussi.


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