Des semestriels dans les clous avant le grand rendez-vous du 25 octobre
La medtech spécialiste de la colonne vertébrale a réduit ses pertes de moitié à fin juin. Elle atteindra l’équilibre en fin d’année et va commencer à regarnir sa trésorerie. Une grosse annonce est espérée pour la fin octobre.
L'analyse (Investir)
« Un premier semestre solide, conformément aux objectifs », titre Vexim dans son communiqué relatif à la publication de ses comptes semestriels. C’est vrai, l’amélioration des comptes qui avait été promise par l’inventeur du SpineJack, un petit cric en titane qui redonne à une vertèbre tassée ou fracturée (accident, ostéoporose…) sa hauteur initiale, est au rendez-vous.
Pour un chiffre d’affaires en hausse de 21%, à 10,4 millions d’euros, les charges opérationnelles sont restées stables à 9 millions d’euros, ce qui permet à la perte opérationnelle d’être quasiment réduite de moitié, à 1,5 million, et au déficit net de revenir de 2,8 à 1,6 million d’euros, soit 43% de moins. Une situation à mi-année qui autorise quoi qu’il en soit la medtech à confirmer ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice, dont une croissance de 30% du chiffre d’affaires et l’atteinte de l’équilibre. Pas trop d’inquiétude non plus sur la trésorerie, qui s’est pourtant réduite à 5,7 millions d’euros à la fin du semestre, contre 9,8 millions à fin décembre. Car parmi les ambitions 2017 de Vexim figurent aussi de « générer des flux de trésorerie opérationnels positifs », ce qui va profiter à la trésorerie.
L’eldorado de l’Amérique
Plus que ces comptes 2017, le prochain catalyseur réside très certainement davantage dans la prochaine communication attendue de Vexim concernant l’étude clinique en cours pour la mise sur le marché de SpineJack aux Etats-Unis et sur la stratégie de distribution locale le 25 octobre prochain lors d’un congrès médical. Cette date correspondra d’ailleurs à la publication du chiffre d’affaires du troisième trimestre de la société. « Une communication qui pourrait déboucher sur une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour 2018, d’où probablement la volonté de dévoiler la stratégie de distribution qui y sera mise en place : distribution directe, recours à un distributeur ou solution mixte », explique CM-CIC Market Solutions dans sa note matinale.
Pour le cabinet d’analystes, l’ouverture du marché américain (près de 60% du marché mondial de la fracture vertébrale) pourrait être un réel accélérateur au niveau de l’activité et des résultats, compte tenu de prix de vente supérieurs à ceux pratiqués en Europe. « Gagner quelques % du marché américain pourrait permettre de réaliser l’objectif de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires affiché pour 2021, » résume CM-CIC.
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