remboursement et autres équivalences
25 324 centimes à ne pas négliger. Tout d'abord, faute d'avoir défini, comme pour la rémunération annuelle, une partie fixe et une partie variable, les rédacteurs des notices d'émission ont entériné une révision à 100% en fonction de l'évolution du chiffre d'affaires.
2463,18 €, c'est le remboursement que les porteurs ne pourraient refuser au 24 octobre prochain. Un petit centime de moins et il serait loisible de conserver ses titres. Détail: 2210,51 (minimum contractuel) + 231,44 (10,47% d'augmentation du chiffre d'affaires, estimée d'après l'évolution de la partie variable du coupon depuis 2008) + 21,29 (coupon) = 2463, 24 €. Oublions les sempiternels 2210 €, sans perdre de vue que la probabilité d'un remboursement est inversement proportionnelle à son montant!
Dès la prise de contrôle, Nissan a été mis en équivalence dans les comptes de Renault. Et c'est bien dommage car, citation maintes fois reprise mais toujours incomprise ou jugée futile: "... le chiffre d'affaires des sociétés mises en équivalence n'entre pas dans le chiffre d'affaires consolidé." Nissan aurait dû, dès 1999, faire l'objet d'une consolidation intégrale pour prise de contrôle et de droit et de fait. S'en tenir aux textes. C'est dit.