Assurance-vie risques ??
Bonjour je suis étudiant et actionnaire et je possède une assurance vie chez afer qui me rapporte un rendement très faible mais correct.
J'ai suivi la forte volatilité sur les taux et le fameux coup de Bill Gross ; le taux à 10 ans français est passé de 0.369 à 1.239 soit une hausse de 236%...
je me pose plusieurs questions : cela va-t-il durer alors que la BCE fait normalement tout pour abaisser les taux avec ce fameux QE1 ? Quels sont les risques pour une assurance-vie remplies d'obligations et de dettes d'états dont 2% grec ??
Aurait-on l'impression de voir une pyramide de Ponzi...
J'ai relevé plusieurs informations très pertinentes, qu'en pensez-vous ? Peut-on appliquer le cas de Chypre à la France ?
- Quand on voit les taux d'intéret baisser a zéro puis remonter à 1% en quelques jours, la vraie question n'est pas de gratter 0,5 % sur ses impots, mais de ne pas se faire crasher dans un an ou deux lorsque ces assurances vies n'auront plus de réserve de plus-value virtuelle.... Tant mieux si il y a des petits joueurs comme vous pour faire semblant que tout va bien, mais attention aux vrais degats à venir...
- Ne pas oublier que la plupart des contrats d'assurance-vie permettent de financer la dette de la France. Quand l'etat fera defaut, ca va faire tres mal.
En outre, il me semble qu'ils ont commence a evoquer la possibilite de proceder au chyprage de ce type de produits : le risque est donc nettement plus eleve que ce que l'on tente de nous faire croire...
- Des retraits massifs seraient susceptibles d’amener des conséquences que nul ne maîtrise vraiment, alors que les fonds de garantie bancaire sont notoirement insuffisants. Le capital versé sur des fonds euros est garanti, sur le papier au moins. Reste à voir comment cela se passera dans un monde de taux négatifs ou nuls.
- Le problème pourrait provenir si la période de très bas taux durait longtemps et si elle était suivie d’une vive remontée avec de plus d’importants rachats de la part des épargnants. Dans ce scénario, le stock d’obligations acquises en période de bas serait déprécié au moment même où les compagnies devraient faire face à des retraits.
Faut-il sortir de ce type de placement à mon gout plus risqué que les actions si l'état venait à nous spolier ?
Merci pour toutes vos réponses argumentées.