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SIMAT : Le "Nouveau Marché" arrive à la BRVM

26 oct. 2011 18:01

le 28/10.

La BRVM devrait profiter du programme de désengagement de l’Etat
Jean-Paul Gillet, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), évoque avec nous les perspectives du développement du marché boursier ouest-africain.

Jean-Paul Gillet : « Nos autorités doivent faire preuve de pro-activité et avoir constamment en tête qu’il n’y a pas qu’un seul moyen de financement, ni une seule place financière au monde. »
Les Afriques : Quels sont les grands projets de relance économique de la Côte d’Ivoire ?
Jean-Paul Gillet : Sur les chantiers de la relance, le président Alassane Ouattara et son équipe sont à pied d’œuvre. A titre d’exemple, le chantier du troisième pont est lancé. L’autoroute du Nord, projet de l’ancienne législature, va être finalement réhabilitée. La réussite de l’emprunt obligataire étatique, le premier sous l’ère Alassane Ouattara, qui a permis de lever 160 milliards FCFA, témoigne de la confiance des investisseurs et des partenaires de la Côte d’Ivoire. Le succès de cette opération témoigne de la crédibilité des choix économiques stratégiques pris par le président et son équipe.
« Ce nouveau marché s’inspire du marché libre d’Euronext de Paris. En principe, une entreprise pourra être cotée sans avoir le visa de l’autorité de tutelle, comme c’est le cas en France. »

LA : La Bourse d’Abidjan profitera-t-elle de cette confiance accordée à la Côte d’Ivoire ?
JPG : Certainement. Elle en bénéficiera d’autant plus que le président Ouattara a annoncé que l’Etat allait se désengager d’un certain nombre d’entreprises. En 2012, il y aura probablement un programme de désengagement et de cession de titres publics comme dans Orange Côte d’Ivoire. Il y aura sûrement des banques dans la liste des cessions de participation de l’Etat. Si cela se confirme, c’est de bon augure pour la Bourse des valeurs mobilières d’Abidjan. Sur le plan réglementaire, nous souhaitons qu’il y ait plus d’incitations, notamment fiscales, pour orienter les PME-PMI et les grandes entreprises vers la Bourse. L’on souhaite aussi que les autorités de tutelle soient plus diligentes dans le traitement des dossiers.

LA : Justement, des entreprises de la région vont se faire coter à Euronext. Une concurrence à la BRVM ?
JPG : C’est vrai, il y a des entreprises qui vont se faire coter ailleurs, comme à Euronext. Ce n’est pas contradictoire, c’est même complémentaire. Toutes ces sociétés (Simat, Petroivoire et Money Express) nous ont déclaré leur intention de se faire coter dans un deuxième temps à la BRVM. L’on a par exemple, au Maroc, une entreprise comme Maroc Télécom qui est cotée en même temps à Casablanca et à Paris. C’est un bon moyen de drainer des capitaux. De plus, les marchés internationaux comme Paris et Londres apportent plus de notoriété et de visibilité aux entreprises africaines en phase d’expansion. Reste, qu’en termes d’investissements, il convient d’encourager ces sociétés à s’introduire localement. Cela a commencé d’ailleurs, puisqu’on voit des émissions de doubles emprunts obligataires là-bas et ici. Par ailleurs, il faut éviter que le pouvoir des Autorités de tutelle ne soit perçu comme un frein à l’accès au marché. Nos autorités doivent faire preuve de proactivité et avoir constamment en tête qu’il n’y a pas qu’un seul moyen de financement, ni une seule place financière au monde, rien n’est parfait, tout est perfectible. C’est en avançant qu’on s’améliore. Nos règlementations africaines ne doivent pas être plus rigides que celles en vigueur ailleurs. Nous devons faire preuve d’une adaptation aux réalités locales et faire progresser l’ensemble des acteurs. Par exemple, l’exigence de notation pour les entreprises cotées en actions n’est pas en phase avec notre contexte. Il n’est pas souhaitable non plus que tout soit permis, qu’il n’y ait aucun contrôle sur le sérieux et la fiabilité des émetteurs, mais il y a un juste milieu à trouver pour développer le marché financier.

LA : Le concept d’un marché libre, comme à Euronext, ne convient-il pas mieux aux PME-PMI ?
JPG : Justement, le 28 octobre prochain, la BRVM présentera aux acteurs du marché un projet de « nouveau marché », avec un mode de fonctionnement plus souple par rapport au marché officiel de la BRVM.
Ce « nouveau marché » s’inspire du marché libre d’Euronext de Paris. En principe, une entreprise pourra être cotée sans avoir le visa de l’autorité de tutelle, comme c’est le cas en France. C’est un moyen de permettre aux entreprises de financer leur développement sans des contraintes lourdes qui pourraient réduire l’attractivité de l’introduction en Bourse. Ce « nouveau marché » doit être à la Bourse ce que le concept de microfinance est à la banque. C’est un moyen de recruter de petites PME-PMI en forte croissance, de leur ouvrir les portes d’un financement adapté, tout en leur inculquant les prinipes d’une éducation financière qui leur permettra un jour d’être bancables ou, en ce qui nous concerne, de s’introduire en Bourse.
PROPOS RECUEILLIS PAR ADAMA WADE


http://www.lesafriques.com/actualite/la-brvm-devrait-profiter-du-programme-d e-desengagement-de-l.html?Itemid=89?articleid=30110

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