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POMMIER SCEBP : Dédé...ca te rapelle rien..

09 juil. 2010 06:53

Eric Galiègue (Valquant) : « Le Cac 40 pourrait tomber sous les 3.000 points avant la fin de l’année »

Les restrictions budgétaires vont amputer le PIB des grands pays européens de 1 à 2% pendant au moins trois ans. Le Cac 40 pourrait replonger sous les 3.000 points avant la fin de l’année selon Eric Galiègue, président du bureau d'analyses Valquant (Groupe DayByDay).

Vous comptez parmi les partisans d’un scénario de rechute, en « double dip ». Pourtant, nous avons connu neuf séances consécutives de hausse en juin et la Bourse est bien orientée ces derniers jours. Quels éléments vous font craindre une nouvelle rechute durable des marché avant une récession en 2011?

Eric Galiègue : Rarement un marché baissier n’a été justifié par autant de raisons valables. La crise actuelle est une crise d’excès d’endettement global et de surcapacité de production. Mais les décisions européennes de réduire les déficits affecteront la croissance inévitablement. Les principaux pays européens et le Japon ont annoncé en juin des restrictions budgétaires qui vont amputer le PIB de 1 à 2% par an pendant au moins trois ans. Par ailleurs, la baisse de la confiance du consommateur américain (indicateur ISM) montre la fragilité de la conjoncture outre-Atlantique. D’autant que l’immobilier résidentiel serait sur la voie de la rechute, si l’on en croit les statistiques des permis de construire, mises en chantier et ventes de maisons malgré les efforts de soutien déployés par l’administration Obama. Et même en Chine, nous constatons une dégradation de la production industrielle.

Le risque de défaut des Etats les plus fragiles reste t-il prédominant selon vous ?

E.G : C’est un risque qu’il faut prendre au sérieux. J’ai le sentiment que nous sommes actuellement dans la situation d’avant septembre 2008 où le risque de défaut d’une banque était considéré comme impossible.

Comment jugez-vous la politique de la BCE qui a accordé aux banques commerciales de nouvelles facilités et qui ne prévoit pas d'ailleurs de rechute de l'économie européenne ?

E.G : C’est le statu quo. Le cap du 1er juillet (échéance de remboursement de 442 milliards d’euros à un an) a été passé avec succès par les banques commerciales. Mais ces dernières ont dû réemprunter 130 milliards à trois mois. Il faut savoir que la BCE fournit actuellement plus de 930 milliards d’euros aux banques commerciales et achète sur les marchés les obligations souveraines les plus fragiles. Elle maintient sous perfusion un système qui serait tombé en défaut depuis bien longtemps sans son intervention.

Que faut-il attendre sur le front de la parité euro/dollar ?

E.G : L’euro pourrait baisser encore de 20%, ce qui ne signifie pas la fin de l’euro mais permettrait à l’économie du Vieux continent de retrouver un peu d’oxygène. La devise européenne est surévaluée actuellement alors que la croissance de la zone euro est inférieure à celle des Etats-Unis. La volatilité des monnaies va toutefois rester forte dans les mois qui viennent, comme le montre la baisse récente du billet vert à la suite de statistiques décevantes outre-Atlantique.

Revenons aux marchés actions. A quel niveau voyez-vous le Cac 40 dans les prochains mois ?

E.G : Je verrais bien le Cac 40 tomber au-dessous des 3.000 points avant la fin de l’année, ce qui n’exclut pas une phase de reprise technique d’ici là. Mais la rechute pourrait nous entraîner sur les plus bas niveaux de la décennie.

Comment arbitrer son allocation d’actifs dans ce contexte ?

E.G : L’exposition en actions doit rester faible au dessus de 3.200 points, moyenne entre 2.800 et 3.200 points et redevenir forte si le Cac 40 passait sous les 2.800 points.

Quelles sont les valeurs qui pourraient limiter les dégâts dans votre scénario, et particulièrement dans les phases de reprise technique ?

E.G : Avec la baisse de l’euro, il faut privilégier les valeurs dollar, de L'Oréal à EADS en passant par LVMH, Zodiac ou Essilor. L’idéal, ce sont les valeurs dollar non cycliques. Au niveau sectoriel, nous préférons la pharmacie (Sanofi-Aventis, Novartis et Roche) et les opérateurs téléphoniques internationaux (Telefonica et Deutsche Telekom). Néanmoins, je rappelle que l’exposition aux actions doit rester faible pour le moment.

Ne vaudrait-il pas mieux investir sur l’or ?

E.G : Le prix du métal jaune a été multiplié par quatre en dix ans alors que les actions perdaient 30% sur la même période. Si l’once devrait poursuivre sa hausse dans une optique de très long terme et de grande incertitude, nous déconseillons toutefois l’achat aux niveaux actuels car la remontée des taux et un maintien de la valeur du dollar ne plaident guère à moyen terme pour la « relique barbare » chère à Keynes.



Propos recueillis par Julien Gautier


BONNE RETRAITE AU PASSAGE....SALUT.........PAUL

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