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UCARE SVC BE : resultats décevants (echo 06.2007)

14 sept. 2007 12:47

La publication des résultats annuels représente, pour les sociétés cotées, l'instant de vérité. Celui où l'investisseur peut vraiment prendre la mesure de toutes les promesses qui lui ont été faites précédemment. Où il peut juger de la crédibilité du discours de tel ou tel chef d'entreprise...

(l'écho) - C'est avec cet état d'esprit que nous avons passé au crible les performances des sociétaires du Marché libre, en nous arrêtant sur trois données fondamentales: les revenus (consolidés), le bénéfice d'exploitation et le bénéfice net (part de groupe)…

D'emblée, un constat s'impose: le bilan global relatif à 2006 n'est guère convaincant. Ainsi, parmi les quinze PME cotées sur le Marché libre à fin décembre dernier, on n'en recense que quatre qui présentent un bulletin meilleur qu'initialement escompté, une - NewTree - qui a plus ou moins réalisé ce que l'on attendait d'elle et… neuf dont les performances financières ont déçu. La dernière, Archimède, n'a pas été classée pour cause d'exercice fiscal décalé, mais il semble acquis que, sans être catastrophiques, ses résultats seront eux aussi inférieurs aux prévisions.

Les meilleurs élèves de la classe ont noms Realco, U&I Learning, Proximedia et Option Trading. Tous ont surpassé les estimations formulées dans le plan d'affaires élaboré pour leur mise en Bourse. Mention spéciale aux deux derniers cités, dont le profit net s'avère deux fois supérieur à ces prévisions.

Déception en revanche du côté des EMD Music, PNS, Team, Propharex, Reibel ou Sodiplan, qui n'ont pas atteint les objectifs annoncés. Pour Val Saint Lambert International (VSLI), Newton21 Europe et Pharco, la situation apparaît beaucoup plus grave, car non seulement ces entreprises ont essuyé des pertes là où la rentabilité était annoncée, mais en plus, aucune des trois n'a jugé utile de prévenir les investisseurs de la détérioration de ses affaires…

On s'étonnera au passage qu'à l'instar de l'édition 2005, le rapport annuel 2006 de Newton21, un spécialiste de la communication pourtant, ne mentionne pas les élémentaires «chiffres-clés».

En ce qui concerne la concrétisation des objectifs annoncés au moment de la mise en Bourse, on relèvera aussi quelques contradictions entre voeux et réalité. Ainsi, les ouvertures de boutiques VSLI à New York et Tokyo sont restées à l'état de velléité, tandis que chez Pharco, le développement de l'export (Espagne, Portugal, Grèce…) ou d'un portefeuille spécifique de produits destinés aux grandes surfaces tarde à voir le jour. A titre accessoire (compte tenu de leurs performances), on épinglera aussi OTC - l'arbitragiste avait fait de son internationalisation en France ou aux Pays-Bas une priorité, mais à ce jour, il ne s'exporte toujours pas - ou Realco, qui n'a pas encore concrétisé l'acquisition projetée en France. Ces sujets demeurent toutefois à l'ordre du jour des deux PME.

Que penser de tout cela? Un accident peut certes arriver, et la philosophie d'un segment comme le Marché libre suppose que l'on donne suffisamment de temps - au moins trois ans - aux PME qui viennent y chercher de quoi financer leurs projets (d'accélération) de croissance. Le temps de mûrir ces projets, puis de les mettre en oeuvre et de commencer à en récolter les fruits. Or Propharex, la pionnière, n'est pas encore cotée depuis trois ans, Proximedia, sa dauphine, arrive à peine à sa deuxième année et… les autres n'ont pas atteint la moitié du chemin.

Soit, mais il ne faudrait pas oublier pour autant que, dans la grande majorité des cas, la valorisation de l'entreprise au moment de la mise en Bourse est établie sur la base de l'estimation de ses profits futurs. Ce qui est de nature à expliquer l'optimisme, voire l'enthousiasme dont témoignent certains dirigeants-propriétaires à ce moment précis…

Un bien mauvais calcul, car la proportion prépondérante des échecs est un signal d'alarme: elle laisse à penser que l'on a trop souvent tendanceà se surestimer; si c'est humain, ça n'en fait pas moins mauvais genre auprès des investisseurs.

De là à inviter les candidats au Marché libre - et à Alternext - à en prendre de la graine, il n'y a qu'un pas que nous franchissons volontiers.

Un peu plus de modestie, à l'avenir, en termes de valorisation, ou davantage de précautions en termes de prévisions, ne pourront, à moyen terme, que profiter à l'image de l'entreprise et de son patron. Il vaut toujours mieux n'avoir pas à rougir de son bulletin. Près de deux PME cotées sur trois n'ont pas concrétisé l'an dernier les prévisions formulées dans leur prospectus...

Fabian Lacasse

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