PCAS : Ouest France Entreprises

marc459

09 juil. 2016 •09:23

Jeudi 07 juillet 2016
Chimie. PCAS investit dans un nouvel atelier en Normandie

L'usine de produit chimique PCAS a ouvert un nouvel atelier de production afin de rester dans la course.
« C'est un tournant pour l'usine de Couterne », se félicite Pascal Personeni, directeur de l'entreprise PCAS de Couterne. L'usine est spécialisée dans la fabrication d'intermédiaires pharmaceutiques, de composés cosmétiques et d'additifs lubrifiant et anticorrosion. Après l'incendie qui a ravagé le bâtiment 12 en 2014, la direction a choisi de le refaire à neuf et de lui donner une autre vocation.
Développement des intermédiaires de synthèse

Depuis les années 70, l'atelier de 400 m² abritait des activités de pétrochimie. « Trop peu rentables, selon Pascal Personeni. Les demandes ne sont pas assez importantes. Nous avons décidé de laisser notre usine du Québec s'en charger. » PCAS fait donc le choix d'y développer des intermédiaires de synthèses intégrant notamment des intermédiaires pharmaceutiques. Jusqu'à présent, l'usine pouvait créer le début du principe actif d'un médicament. Grâce à cet atelier, elle peut maintenant pousser le processus plus avant.

En respectant les règles d'installation BPF, Bonne pratique de fonctionnement, notamment l'isolement des machines et le carrelage du sol, l'usine peut désormais effectuer des tâches plus poussées. « Nos clients exigent toujours de la chimie plus précise, avec cet atelier, nous pouvons nous adapter à leur demande. » PCAS a également fait le choix de la modernité en intégrant le système de « grand froid » dans l'atelier, à savoir une réaction chimique qui permet de manipuler des produits à -80 °C.

5 millions de fonds propres
L'installation de ce nouvel atelier a coûté 5 millions d'euros et a entièrement été financée par PCAS. Douze personnes travaillent dans l'entreprise, huit supplémentaires vont être engagées. Le site reste classé Seveso 3 seuil haut. « Le nouvel atelier aurait plutôt tendance à faire baisser le niveau de dangerosité de l'usine, plutôt que le contraire », estime le directeur.