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Retour au sujet NEXANS

NEXANS : article ce jour PDG

03 janv. 2018 10:29

Quotidien "L'Opinion"

4 réponses

  • 05 janvier 2018 09:09

    oui et !?...


  • 05 janvier 2018 09:13

    Très clair, merci !


  • 05 janvier 2018 11:06

    « La smart economy, si elle est virtuelle, est aussi très physique! »
    Arnaud Poupart-Lafarge (Nexans) : « La smart economy, si elle est virtuelle, est aussi très physique ! Pour nous, c’est une fantastique occasion de sortir de la fourniture de câble au kilomètre »

    Arnaud Poupart-Lafarge, DG de Nexans, un des leaders mondiaux dans le câblage, analyse l’évolution du secteur

    Nexans est l’un des leaders mondiaux du secteur des câbles et solutions de câblage pour l’énergie et les télécommunications. Exfiliale d’Alcatel, le groupe est coté à la Bourse de Paris. Après plusieurs années difficiles, Nexans a réussi un retour à la rentabilité en 2016 et envisage maintenant un cycle de croissance forte. Pour cela, il mise sur la transition énergétique, la numérisation du monde et la spécialisation de ses produits. Directeur général de Nexans, Arnaud Poupart-Lafarge, accompagné de son équipe de direction, a élaboré le plan stratégique qui va guider les cinq prochaines années.

    Comment va Nexans après avoir traversé des années difficiles ?

    Nous sortons de notre période introvertie au cours de laquelle nous nous étions concentrés sur notre transformation interne. Nous avons modernisé l’entreprise en intégrant de plus en plus d’aspects numériques dans nos process comme des plateformes de gestion des commandes. 2017 a marqué la fin d’un cycle de trois ans consacré à restaurer la rentabilité et à assurer une gestion très stricte des coûts. Nous lançons maintenant un nouveau cycle de plus long terme, plus créatif. Nous avons identifié les grandes tendances de la société qui ont un effet sur notre industrie : la transition énergétique, l’éco- mobilité, la croissance urbaine, les échanges de données… Partout où nous sommes présents, nous avons demandé aux équipes de travailler sur ces thèmes et proposer des projets de développement. C’est ainsi, en collectant ces idées venues du terrain, que nous avons élaboré un plan stratégique. Il a été présenté au conseil d’administration en septembre et annoncé au marché le 13 décembre.

    Quels sont les domaines dans lesquels vous pouvez vous singulariser ?

    Nous avons de solides atouts pour servir les grands projets d’interconnexions électriques avec nos câbles sous- marins haute tension, accompagner le développement exponentiel des échanges de données avec nos câbles et solutions de télécommunication, proposer des offres complètes pour l’équipement des grandes entreprises ou encore répondre aux besoins de renouvellement des infrastructures dans les villes. La transition énergétique amène à réenvisager totalement la structure du transport et de la distribution de l’électricité. Il va falloir la transporter sur de plus longues distances, depuis les fermes éoliennes ou les barrages hydrauliques. Les projets de liaisons haute tension, intégrant tous les nouveaux points d’entrée d’énergie renouvelable au réseau vont nécessiter l’installation de nouvelles infrastructures : c’est un marché très porteur pour nous.

    Comment Nexans va-t-il tirer parti de l’explosion des échanges de données sur la planète ?

    C’est un point capital. Les échanges de données sont appelés à croître encore et encore. Jusqu’ici, les Gafa ( Google, Amazon, Facebook, Apple) utilisaient les câbles télécoms ( Vodafone, Orange, etc.) existants pour transporter leurs données. Mais la fin de la neutralité du net décidée aux ÉtatsUnis va changer la donne. Pour faire face aux volumes d’échanges toujours croissants qui engorgent les systèmes, désormais, les fournisseurs d’accès ne seront plus obligés de traiter de façon égale tous les services en ligne et pourront choisir à qui ils réservent leur bande passante. Le corollaire, c’est que Facebook, Google ou Amazon vont maintenant bâtir des réseaux parallèles, qui seront dédiés à leurs propres flux, réduisant ainsi leur dépendance vis-à-vis de certains opérateurs. Il faut bâtir pour eux ces réseaux, qui intègrent des câbles capables de transporter puissance élec- trique et données. Nous savons concevoir et proposer ces réseaux de connexion « point à point » pour les opérateurs internationaux.

    La croissance des villes, la numérisation de nos vies sont aussi des éléments qui redynamisent l’industrie du câble…


  • 05 janvier 2018 11:07

    suite

    Lorsque la RATP bâtit une nouvelle ligne de métro dans le cadre du Grand Paris, elle est conçue en intégrant un réseau très sûr, qui transporte aussi bien l’électricité que les données pour les signaux, les télécommunications, les câbles antennes… Nous sommes le seul groupe à pouvoir couvrir l’intégralité de ces besoins. Or, le mix puissance- donnée est désormais central dans l’économie des transports. Chaque voyageur veut se déplacer mais aussi pouvoir utiliser son téléphone. De la même façon, le développement à venir des véhicules électriques autonomes va nécessiter des échanges d’électricité et d’informations. Il faut pour cela déployer des milliers et des milliers de kilomètres de câbles intégrant les nouvelles exigences de fiabilité et de sécurité. C’est paradoxal mais le monde connecté en wifi, donc sans fil, implique l’utilisation de plus en plus de câbles ! La « smart economy », si elle est virtuelle, est aussi très physique ! Pour nous, c’est une fantastique occasion d’aller plus loin et de sortir de la fourniture de câble au kilomètre.

    Des câbles de plus en plus techniques, spécifiques… Vos produits évoluent considérablement. Le profil de vos équipes aussi ?

    Nous avons décidé de nous concentrer sur des marchés très spécifiques plutôt que de nous battre sur les câbles « tout venant » . Nous devons donc acquérir de plus en plus de compétences, comme nous le faisons par exemple dans le domaine des bornes de re- charge automobiles avec les logiciels de gestion associés… Dans le même esprit, nous développons notre offre de « kits » électriques. Cette approche modulaire permet de concevoir et proposer des équipements précâblés, accélère les temps d’installation et facilite la maintenance. Notre métier s’enrichit. Cela vaut vraiment la peine d’investir dans des briques technologiques nouvelles car ces changements vont s’inscrire dans la durée. Cela implique la formation de nos équipes ainsi que le recrutement des nouveaux profils. Nous lions également des partenariats avec des start-up pour bénéficier de technologies spécifiques. Notre R& D va évoluer, elle était à 90 % dédiée aux câbles en eux-mêmes jusqu’ici ; à l’avenir, 30 % de nos dépenses vont être consacrées aux domaines adjacents aux câbles et aux nouvelles activités. Nous devons bien comprendre nos nouveaux métiers. Nous ne sommes désormais plus dans un plan d’urgence pour Nexans, mais menons une stratégie inscrite dans un temps long. Nous travaillons maintenant sur des initiatives de croissance dont les fruits devraient se matérialiser d’ici trois ans. Notre ambition pour les cinq années à venir : 5 % de croissance en moyenne entre 2018 et 2022. On a pour habitude de considérer que la croissance de l’industrie câblière est indexée sur la celle des PIB, nous serons bien au-delà.

    L’industrie des câbles s’est beaucoup concentrée. Nexans a raté l’acquisition de Draka, racheté par l’italien Prysmian, lequel vient de se marier à l’américain General Cables. Comment pouvez-vous trouver votre place face à cet ensemble ?

    Notre moteur n’est pas une croissance à base de consolidation de l’industrie et recherche de volumes. Nous avons choisi de miser sur la spécialisation et la valeur ajoutée de nos produits et solutions. Il est vrai que l’ensemble Prysmian- General Cable a une taille deux fois supérieure à la nôtre, puisqu’il constitue l’alliance du numéro 1 européen et du numéro 1 américain. La conséquence, c’est que si cet ensemble est leader dans de nombreux pays, nous serons mécaniquement numéro 2. Dans le domaine B to B, il n’y a pas systématiquement de prime au leader et les clients sont très attachés à la concurrence. La redistribution de parts de marchés se fait souvent au bénéfice du deuxième.

    L’industrie, longtemps ignorée en France ou considérée comme périclitant, est- elle en train de revenir en grâce ?

    Je le crois. L’industrie se transforme en profondeur. Nous expérimentons nousmêmes de nouvelles technologies d’automatisations sur certains de nos sites en Allemagne et en Belgique. Nous avons l’intention de déployer ces nouvelles solutions dans nos autres usines, mais aussi de les proposer à nos clients. Pour ce qui est de la France, je crois que des initiatives comme la French Fab ou encore les travaux du Conseil national de l’industrie sont positives pour redonner du souffle à notre industrie. De mon point de vue, un des chantiers majeurs est la réforme de l’apprentissage. Il y a là un réservoir monumental de croissance pour la France, une façon efficace de lutter contre le chômage et de créer un lien social entre les générations. Les pays qui ont un système d’apprentissage développé, comme l’Allemagne ou la Suisse, ont aussi des taux de chômage très bas. Nous devons, en France, cesser de mettre à l’écart notre jeunesse.

    « Notre métier s’enrichit. Cela vaut vraiment la peine d’investir dans des briques technologiques nouvelles car ces changements vont s’inscrire dans la durée. Cela implique la formation de nos équipes ainsi que le recrutement des nouveaux profils »


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