LAURENT PERRIER : c/c

luke4

02 avr. 2014 •12:43

Laurent Perrier : haut de gamme payant !

Retard. Ca bouge dans le secteur du vins et champagne ! Alors que nous nous sommes concentrés ces derniers mois avec succès sur le dossier Lanson, et que Vranken a annoncé son rapprochement avec Castel dans la partie "vins rosés", Laurent Perrier qui vient de fêter son bicentenaire reste à la traîne... Le Groupe a pourtant poursuivi l'amélioration de sa performance au troisième trimestre, clos le 31 décembre 2013. Le chiffre d'affaires est monté à 88,7 ME, soit une légère progression par rapport à la même période de l'exercice précédent. Retraitée de l'effet de change, la croissance s'est affichée à près de 1%. L'activité du 3ème trimestre a bénéficié d'une demande toujours dynamique en dehors d'Europe, notamment aux Etats-Unis et au Japon. La situation en Europe a commencé à se redresser avec le Royaume-Uni et l'Allemagne. Sur les neuf premiers mois de l'exercice 2013-2014, le CA a donc atteint 178,8 ME et les indicateurs de valeur de la marque Laurent-Perrier se sont maintenus à un niveau élevé : le taux d'export est de 75% et le taux de haut de gamme s'établit à 37,4%. L'effet prix/mix consolidé a atteint +2,8%, à comparer à -0,8% pour la même période de l'exercice précédent.

Valeur. Ce résultat illustre la capacité du Groupe à accroître la valorisation de ses cuvées dans la durée, conformément à sa stratégie tournée vers le haut de gamme. Même si le manque de visibilité perdure en raison de la persistance d'une conjoncture économique difficile sur les marchés européens et d'effets de change contrariants, sous l'impulsion de son ancien président Bernard de Nonancourt, la société s'est hissée au quatrième rang de la profession en termes de chiffre d'affaires derrière LVMH, Lanson BCC et Vranken. Laurent Perrier réalise ainsi les 2/3 de son chiffre d'affaire à l'exportation, ce qui est nettement plus élevé que les standards du Champagne... Dans les cours actuels, l'action peut encore constituer une piste intéressante dans le secteur après l'avoir déjà conseillée 10% plus bas, sur la base d'un PER de moins de 15 sur les premières anticipations de profits 2014. Moyen terme.

Boursier 02/04 (11:52)