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HYBRIGENICS : interview

16 mars 2017 17:09

Publié le 16/03/2017 à 16:03 - Mis à jour le 16/03/2017 à 16:54
La biotech parisienne, désormais reléguée au rang de «penny stock» se sépare de ses activités de services. Elle veut réveiller l’intérêt des investisseurs sur son cœur de métier, la R&D thérapeutique et les promesses de sa molécule, l'inécalcitol, dans les leucémies. Entretien avec Rémi Delansorne, directeur général d’Hybrigenics.

La petite biotech parisienne se sépare de sa filiale Hybrigenics Services, qui fournit des prestations de criblage de protéines à l’industrie pharmaceutique. Elle sera cé­dée à ses dirigeants. Cette opération rapportera moins de 1 million d’euros à Hy­bri­ge­nics. Elle doit surtout permettre de concentrer l’attention des investisseurs sur le cœur de métier de la biotech : ses médicaments en développement.

Après moult revirements, l’Inécalcitol, principal actif détenu par Hybrigenics, reste aujourd’hui développé dans deux cancers du sang : la leucémie myéloïde chronique et la leucémie myéloïde aiguë.

Ce deuxième programme, dont les résultats sont attendus dé­but 2019, est le plus prometteur : c’est là que les essais cliniques sont les plus avancés et les besoins médicaux les plus forts. Les dirigeants croient pouvoir signer un accord de licence pour le marché américain dans les mois à venir. C’est l’espoir, le seul à court terme, de voir l’action sortir de son hiver boursier (-70% en trois ans). Au cours actuel, la prise de risque est bien rémunérée.

Entretien avec Rémi Delansorne, directeur général d’Hybrigenics

Le Revenu : Vous annoncez la séparation des activités de prestation de services – Hybrigenics Services – et un recentrage de la société sur la recherche et le développement thérapeutique. Pourquoi cette décision ?
Rémi Delansorne : Hybrigenics a aujourd’hui une perspective claire sur l’avenir de ses programmes thérapeutiques et une promesse crédible de création de valeur pour ses actionnaires. Il s’agit donc de concentrer les efforts des dirigeants, dont moi-même, et l’attention des investisseurs sur ces projets. Par ailleurs, en cédant cette filiale qui a toujours été profitable à ses cadres et dirigeants, nous les motiverons plus directement et créerons les conditions d’un rebond de l’activité.

Le Revenu : Où en est l’inécalcitol, votre seul candidat-médicament aujourd’hui en développement clinique.
Rémi Delansorne : Notre principale étude en cours est un essai clinique intermédiaire (phase IIb) mené auprès de 110 patients atteint de leucémie myéloïde aigue. Il est conduit en France mais aussi aux Etats-Unis où nous avons obtenu auprès de la FDA, dans un délai exceptionnellement court, le statut IND (Investigational New Drug, ce statut confère l’autorisation de tester un médicament chez l’homme, ndlr). Dans cette indication, nous ciblons les patients trop âgés ou trop fragiles pour recevoir le traitement standard de chimiothérapie, soit 40% d’entre eux et près de 5.000 personnes dans le monde. Nous attendons des résultats mi-2019.

L’enjeu est de taille. D’abord, parce que la leucémie myéloïde aigue est le cancer du sang pour lequel la médecine est aujourd’hui la plus démunie.

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Hybrigenics : les fins de mois sont moins difficiles
De plus, l’espérance de vie médiane des patients que nous visons, et qui n’ont donc pas accès au protocole de soin le plus efficace, ne dépasse pas sept mois.

définition leucemie

tableau des leucémies





Si nous parvenons à améliorer cette espérance de vie ne serait-ce que de deux ou trois mois, l’opportunité de mener un essai clinique de phase finale ne fera pas débat. Et si nous l’améliorons de plus de trois mois, une autorisation conditionnelle de mise sur le marché est même envisageable.

Le Revenu : Où en sont les autres indications potentielles de l’inécalcitol ?
Rémi Delansorne : Nous menons un second essai, dans la leucémie myéloïde chronique, en France. Il s’agit d’une étude ouverte et exploratoire, dont les résultats sont attendus mi-2018. En fonction, nous déciderons de la poursuite ou non du développement, ainsi que de l’indication exacte que nous ciblerons : la première ligne de traitement ou la rechute.

Les autres programmes ne sont pas actifs à ce jour. Dans le cancer de la prostate, nous avons obtenus des résultats cliniques intéressants en 2010, qui pourraient justifier la poursuite des essais cliniques. Mais c’est une grande indication, qui nécessite une population très large, donc un investissement très lourd. De plus, le traitement de référence, le Taxotère, est en passe d’être remplacé par de nouvelles chimiothérapies à base de taxol. Nous attendrons d’y voir clair pour investir à nouveau dans cette indication.

La situation est similaire dans la leucémie lymphoïde chronique où nous avons dévoilé des résultats cliniques encourageants en 2014. Là aussi, le paysage a changé, avec notamment l’arrivée du très efficace Imbruvica (J&J). Pour démonter une supériorité face à ce produit, il faudrait conduire un essai sur dix ans…

Enfin, dans le psoriasis, le développement est suspendu depuis 2012.

Le Revenu : Vous avez franchi une étape clé avec votre plateforme d’enzyme de desubiquitination. Quelle est la suite ?
Rémi Delansorne : Les travaux sur cette plateforme, menés dans le cadre de notre partenariat avec le groupe Servier, ont permis d’identifier une cible thérapeutique. Servier va poursuivre le développement de cette molécule, seul et à ses frais. Hybrigenics est désormais éligible à des paiements d’étape, au fur et à mesure des avancées cliniques. Nous avons déjà touché 6,7 millions d’euros dans le cadre de ce partenariat. Nous pourrions percevoir, en cas de succès, jusqu’à 12 millions d’euros de plus.

Le Revenu : Vous disposiez fin décembre de 8,8 millions d’euros de trésorerie nette. Maintenant que les services sortent du périmètre de la société, vous n’avez pratiquement plus de sources de revenus. Quelle est votre autonomie ?
Rémi Delansorne : Nous avons suffisamment de ressources pour financer nos développements pendant un peu plus d’un an. Mon objectif, aujourd’hui, est de décrocher un accord pour céder la licence de l’inécalcitol, sur le marché américain, à un industriel de la pharmacie. En échange des droits commerciaux du produit aux Etats-Unis, il en financerait le développement clinique dans ce pays, tandis que nous conserverions les droits en Europe.

A défaut, nous serons de nouveau amener à lever des capitaux.

9 réponses

  • 16 mars 2017 17:36

    Merci denver, pas trop réjouissant, rien avant 2018.2019.


  • 16 mars 2017 19:54

    Merci denver.


  • 16 mars 2017 20:56

    Bonus 100, pas sur! si contrat signe ( licence marche US ) dans quelques mois, comme dit dans l article a suivre!! Merci denver


  • 17 mars 2017 02:38

    "Mon objectif, aujourd’hui, est de décrocher un accord pour céder la licence de l’inécalcitol, pour les Etats-Unis, à un industriel américain de la pharmacie ou de la biotechnologie. Dans l’idéal, ce partenaire pourrait de surcroît financer tout ou partie développement clinique aux Etats-Unis, tandis que nous continuerions de financer les coûts de développement en Europe, tout en conservant les droits d’exploitation pour le reste du monde, hors Etats-Unis."
    sic...


  • 17 mars 2017 09:03

    Bonjour ,
    Jémiloca à retenu l'essentiel : Il nous faut un accord de licence dans les 6 à 9 à mois à venir ; l'objectif est clair à moins de 1 € ce sera le jackpot assuré sinon on repasse par la case AK. J'y crois. Bonne journée.


  • 17 mars 2017 09:06

    Je rejoins les deux posts de Jemiloca et cbaillit...


  • 17 mars 2017 09:51

    idem ollovac


  • 20 mars 2017 23:34

    Merci pr l'info....


  • 21 mars 2017 09:59

    DENVER la dernière phrase sur l AK fait parti de l'interview ou c'est de vous ?
    sinon a quelle hauteur l'AK ? sur la valo actuelle ?
    j'y crois , mais j'ai comme l'impression de faire un pile ou face !!


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