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PROACTIS : À propos du SaaS....

03 nov. 2016 09:52

Le SaaS, passage obligé pour les éditeurs

Le SaaS, c'est la mise à disposition des clients d'un logiciel via Internet. Le logiciel, proposé à de nombreux clients, est un logiciel standard, mais il est adaptable aux besoins de chaque client par paramétrage et ajout de modules. Le client n'achète pas de licence, mais paie un abonnement (le SaaS se différencie de son ancêtre l'ASP – Application Service Provider, par le fait que le logiciel est le même pour tous les clients, alors que dans l'ASP, chaque client a sa propre instance du logiciel hébergé).

Ce mode de distribution des logiciels, rendu possible par la généralisation du haut débit Internet et par l'augmentation des capacités de traitement des serveurs, présente de multiples avantages pour le client :
accès à l'application en ligne via un navigateur Internet ;
mobilité facilitée (accès via Internet) ;
facilité et rapidité de déploiement dans les entreprises (pas d'installation en local, pas d'infrastructure spécifique) ;
facilité de maintenance et mise à jour (tous les clients bénéficient en même temps des évolutions du logiciel) qui sont effectuées chez l'hébergeur et non chez le client ;
réduction des coûts de personnel (informaticiens) et d'infrastructure (serveurs) dans l'entreprise ;
lissage des coûts sur la durée d'utilisation du logiciel (abonnement) ;
passage du coût du logiciel en charges opérationnelles (abonnement) plutôt qu'en investissement (achat de licence) ;
bonne maitrise des coûts, l'abonnement inclut la mise à disposition du logiciel et les services associés ;
prise en compte de la sécurité informatique par l'éditeur (ou par l'hébergeur) souvent plus compétent que le client dans ce domaine ;
prise en compte en temps réel des évolutions légales et réglementaires notamment pour les logiciels de gestion.

Le SaaS présente toutefois quelques inconvénients dont notamment
de rendre le client dépendant de la fiabilité de l'éditeur (ou de l'hébergeur) et des connexions réseau ;
et de susciter des inquiétudes concernant la confidentialité des données de l'entreprise (qui vont se promener sur le serveur de l'éditeur !).
Ces inconvénients ont néanmoins trouvé des solutions satisfaisantes dans la plupart des cas et ne constituent plus un frein au développement du SaaS qui connait une croissance extraordinaire depuis une dizaine d'années (+30% de croissance annuelle moyenne depuis 5 ans).
Extrait de la revue finalisys Août 2016

6 réponses

  • 03 novembre 2016 18:31

    Finalysis News - 25
    03 août 2016

    Les éditeurs français de logiciels


    Segment de marché plus concentré, plus dynamique, plus résilient et plus rentable que le service informatique, le logiciel est en pleine évolution avec le développement du SaaS (software as a service).
    Les acteurs étrangers (surtout américains) qui dominent le marché français cohabitent avec de nombreux éditeurs français performants.
    Finalysis fait le point sur ce segment très diversifié et plein de promesses.
    les logos des éditeurs francais
    Un insolent dynamisme

    Les quelque 2500 éditeurs de logiciels français emploient 100 000 personnes pour un chiffre d’affaires de presque 13 milliards d’euros (dont 7,5 dans l’édition).
    Malgré la morosité ambiante, ils affichent un dynamisme insolent avec une croissance proche de 10% par an sur 2010-2015, tirée par le développement du SaaS, de la mobilité, du big data et de la sécurité.
    Et ces chiffres n’intègrent pas les quelque 2 milliards d’euros de chiffre d'affaires des éditeurs de jeux vidéo français.


  • 03 novembre 2016 19:42

    le SaaS a pour l'éditeur plusieurs inconvénients :
    Un coût important de réécriture de tous les logiciels en SaaS (virtualisation du catalogue de logiciels) ;
    L'apparition sur le marché de nouveaux concurrents spécialistes du SaaS (par exemple Salesforce sur le marché du CRM) ;
    Un besoin de financement supérieur (pour financer l'étalement dans le temps des revenus, et éventuellement le coût d'acquisition des serveurs hébergeant les logiciels) ;
    Une transition potentiellement difficile pour les éditeurs traditionnels (coût et délai de SaaSisation du portefeuille de logiciels) ;
    De premières années difficiles pour les nouveaux entrants spécialistes du SaaS, qui doivent développer les logiciels, puis en faire la promotion et la commercialisation, avant d'en recevoir des revenus, à un rythme lent. Salesforce connaît ainsi une croissance exceptionnelle depuis plusieurs années, mais a affiché de lourdes pertes opérationnelles jusqu'en 2014, l'essentiel des revenus étant consommé par les frais de R&D et de marketing.
    Et une rentabilité structurellement inférieure au mode vente de licences (moins de facturation de services, de maintenance, d'intégration et de mises à jour).

    Opportunité pour les éditeurs en développement, le SaaS peut donc devenir une menace pour les éditeurs historiques qui doivent s'adapter rapidement.
    éditeurs de logiciel en SaaS Parmi les éditeurs français en SaaS, les plus grands éditeurs de logiciels, qui ont tous une activité SaaS, côtoient de petits spécialistes du SaaS comme Oodrive (gestion de fichiers), Esker (GED), Hubwoo (logiciels de gestion des achats, repris par Perfect Commerce en 2015), TalentSoft (RH), Invalua (achats), Sidetrade (gestion financière), Neolane (CRM, repris par Adobe en 2013), Synertrade (e-achats, repris par Econocom en 2015)...

    La dizaine d'éditeurs français en SaaS (de plus de 10 MEUR de chiffre d'affaires) encore indépendants constitueront probablement dans les années qui viennent des cibles convoitées pour les gros éditeurs souhaitant accélérer leur basculement vers le SaaS.


  • 03 novembre 2016 21:56

    Depuis une dizaine d'années, les éditeurs français sont la proie d'acquéreurs étrangers : sur les plus grosses transactions (chiffre d'affaires de plus de 30 MEUR), le chiffre d'affaires revenant à des acquéreurs français représente env. 15% du total.

    cible CA (MEUR) acquéreur
    2005 Adonix 92 Sage (UK)
    2007 Cartesis 100 Business Objects (Fr)
    2008 Horoquartz 31 Amano (Jap)
    2008 Business Objects 1099 SAP (Ger)
    2008 GL Trade 163 Sungard (USA)
    2009 Ilog 120 IBM (USA)
    2009 Viveo 46 Temenos (CH)
    2010 Emailvision 29,3 Fransisco Partners (fonds USA)
    2011 Ares 30 GFI (Fr)
    2011 Delta Informatique 32,1 Sopra (Fr)
    2012 Eve 40 Synopsys (USA)
    2013 Neolane 44 Adobe (USA)
    2013 Graitec 30,8 Autodesk Inc (USA)
    2013 STS Group 64,3 Cecurity.com (Fr)
    2014 Asmodee 143 Eurazeo (Fr)
    2014 E-Front 64 Bridgepoint (UK)
    2014 Orsyp 39,1 Automic (AT)
    2015 Cegedim CRM et Strat 422 IMS Health (USA)
    2015 Questel 30 Raise et Capzanine (fonds Fr)
    2015 Hubwoo 27,5 Perfect Commerce (USA)
    2016 Cassiopae 53 Sopra-Steria (Fr)
    2016 Cegid 282 Silver Lake (USA) et AltaOne (UK)
    fusions et acquisitions d éditeurs de logiciels

    S’ils s’intéressent assez peu aux sociétés de services informatiques, les financiers sont très présents au capital des éditeurs de logiciels qui présentent pour eux l’intérêt de disposer d’actifs valorisables (portefeuille de logiciels) et d’un cash-flow avant frais de R&D important.
    De nombreux éditeurs français sont d'ailleurs cotés en bourse, avec des niveaux de valorisation fluctuant depuis 10 ans entre 5 et 8 fois l'EBITDA.

    Ces dernières années, on peut noter les investissements en 2014, de Eurazeo dans Asmodee, de Bridgepoint dans e-Front, ou de STG (Symphony Technology Group) dans Maincare Solutions (éditeur de logiciels de santé, ex filiale de Mc Kesson).
    Puis en 2015, les investissements de Goldman Sachs dans TalentSoft (25 MEUR), de Raise et Capzanine dans Questel (55 MEUR), de Bridgepoint dans e-Front (300 MEUR), de Fimalac dans AP25 (15 MEUR), ou de Iris Capital et Seventure Partners dans Mailjet (10 MEUR).

    Et surtout, en 2016, l’OPA des fonds Silver Lake (USA) et AltaOne (UK) sur Cegid.


  • 09 novembre 2016 08:21

    Dans fiche HUBWOO ▶ SOCIÉTÉ
    Hubwoo le premier fournisseur mondial de solutions en matière approvisionnement, de gestion des comptes à payer, de gestion des processus de vente, de gestion des dépenses et d'automatisation de la facturation. Grâce au plus ouvert et au plus collaboratif des réseaux d'entreprises, Hubwoo fait le lien entre les entreprises pour permettre un commerce B2B (entre entreprises) encore plus productif. Grâce à ce Réseau Professionnel, Hubwoo peut se concentrer autant sur la partie achats que sur la partie ventes, et permet ainsi aux entreprises d'acheter, de vendre et de payer de manière plus intelligente. Le Réseau Professionnel bénéficie aux organismes qui l'utilisent en les mettant directement en relation avec plus d'un million d'entreprises à travers le monde.
    Effectif : 135
    PENSEZ VOUS QUE CE SOIT ENCORE D 'ACTUALITÉ ?


  • 02 décembre 2016 21:14

    Alors qui peut nous dire combien d'employés restent encore chez HUBWOO....
    HUBWOO TOUJOURS 1 ER MONDIAL 🌍 . .?
    AVEC UN COURS DE PAUVRETÉ À 0.12 €


  • 08 décembre 2016 15:08

    C'est vrai, c'est très surprenant !


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