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PATHWARD FINL : lutte contre la fraude fiscale

14 mai 2013 22:30

Les ministres européens des Finances n'ont pas réussi à se mettre d'accord mardi sur les moyens de lutter contre la fraude fiscale, l'Autriche et le Luxembourg continuant de faire de la résistance, au grand dam de la Commission européenne.

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, s'était invité au petit déjeuner des ministres. Une façon de "mettre la pression maximum pour que les choses soient traitées au niveau ministériel" et que les arbitrages ne soient pas renvoyés aux dirigeants lors du sommet du 22 mai, selon une source diplomatique européenne.

C'est pourtant ce qui va se passer, après l'échec des discussions de mardi.

Les ministres étaient appelés à se prononcer sur la révision d'une directive européenne sur la fiscalité de l'épargne, en souffrance depuis 2008.

Elle prévoit l'échange automatique d'informations sur les intérêts versés à des personnes physiques non résidentes. La Commission souhaite la renforcer et en étendre le champ d'application, notamment à l'assurance-vie.

L'Autriche et le Luxembourg, qui bloquent le texte depuis plusieurs années afin de préserver leur secret bancaire, n'ont pas complètement levé leurs restrictions, contrairement à ce qu'espéraient leurs partenaires. Or, l'unanimité est requise au sein des 27 sur les sujets fiscaux.

"Egalité de traitement"

"Nous pourrons donner notre accord, mais pas aujourd'hui", a déclaré l'Autrichienne, Maria Fekter. Son homologue luxembourgeois, Luc Frieden, a dit qu'il ne pouvait "pas donner le feu vert" à la directive pour le moment.

Les deux ministres ont expliqué leur refus par l'exigence d'une "égalité de traitement" avec les pays non membres de l'UE dans la mise en oeuvre des mesures prévues par la directive.

Mme Fekter a expliqué que son pays ne souhaitait pas qu'on puisse "aller plus loin en Europe si les négociations avec les pays tiers ne sont pas ambitieuses".

Elle prévoit l'échange automatique d'informations sur les intérêts versés à des personnes physiques non résidentes. La Commission souhaite la renforcer et en étendre le champ d'application, notamment à l'assurance-vie.

L'Autriche et le Luxembourg, qui bloquent le texte depuis plusieurs années afin de préserver leur secret bancaire, n'ont pas complètement levé leurs restrictions, contrairement à ce qu'espéraient leurs partenaires. Or, l'unanimité est requise au sein des 27 sur les sujets fiscaux.

"Egalité de traitement"

"Nous pourrons donner notre accord, mais pas aujourd'hui", a déclaré l'Autrichienne, Maria Fekter. Son homologue luxembourgeois, Luc Frieden, a dit qu'il ne pouvait "pas donner le feu vert" à la directive pour le moment.

Les deux ministres ont expliqué leur refus par l'exigence d'une "égalité de traitement" avec les pays non membres de l'UE dans la mise en oeuvre des mesures prévues par la directive.

Mme Fekter a expliqué que son pays ne souhaitait pas qu'on puisse "aller plus loin en Europe si les négociations avec les pays tiers ne sont pas ambitieuses".

Dans cette optique, le Luxembourg et l'Autriche ont donné leur feu vert à un mandat confié à la Commission européenne pour renégocier les accords fiscaux avec la Suisse, Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Liechtenstein. Ils étaient les seuls pays à s'y opposer. Un accord a donc été trouvé sur ce point.

La Suisse a réagi en rappelant qu'en 2009 déjà, "elle s'était déclarée prête à discuter de l'élargissement de l'accord sur la fiscalité de l'épargne conclu avec l'UE pour en combler les lacunes". "Dès qu'une demande concrète sera adressée à la Suisse par l'UE pour élargir cet accord, le Conseil fédéral y répondra après l'avoir analysée", ajoute le département fédéral des Finances dans un communiqué.

Le commissaire européen chargé de la Fiscalité, Algirdas Semeta, s'est dit "très déçu" de l'absence de consensus pour adopter la directive sur la fiscalité de l'épargne. "Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, laisser nos progrès au sein de l'UE dépendre de nos progrès avec des pays tiers", a-t-il regretté.

Réticences

M. Semeta espérait capitaliser sur un fort élan dans l'opinion publique, en particulier après les révélations d'OffshoreLeak sur des détenteurs de comptes dans des paradis fiscaux, dans un contexte de crise. Bruxelles veut notamment pouvoir s'attaquer aux sociétés écrans qui dissimulent le réel bénéficiaire des fonds soustraits au fisc.

Sur son compte Twitter, le commissaire européen a dit espérer qu'un "pas de géant" soit fait lors du sommet de la semaine prochaine.

Mais malgré les réticences de l'Autriche et du Luxembourg, le front européen se renforce en faveur d'un partage automatique des données fiscales. Cinq grands pays --France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne-- avaient demandé il y a un mois à la Commission européenne la mise en place d'un "Fatca" européen, sur le modèle de la loi américaine qui permet d'obtenir toutes les informations sur tous les comptes bancaires, les placements et les revenus à l'étranger de tous les contribuables américains.

Ces pays, rejoints par 12 autres, ont insisté mardi dans un communiqué commun sur la nécessité d'une "norme globale pour l'échange automatique d'informations couvrant un large éventail de revenus et d'entités", isolant un peu plus Vienne et Luxembourg. En plus des "cinq grands", les signataires sont la Belgique, la République tchèque, l'Irlande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, auxquels se sont joints en fin de journée le Danemark, la Finlande, la Suède et la Slovénie.

3 réponses

  • 14 mai 2013 23:34

    Cela sent très très mauvais sur ce front là. D'autant qu'ils lorgnent sans vergogne sur l'argent des épargnants pour boucher les trous.
    Espérons que l'autriche et le luxembourg continuent de résister!


  • 22 mai 2013 22:55

    Les dirigeants européens ne sont pas parvenus mercredi à lever les obstacles pour lutter efficacement contre la fraude fiscale, mais tablent sur un accord d'ici la fin de l'année pour une levée partielle du secret bancaire.

    A l'issue d'un sommet inhabituellement court, les 27 n'ont pas pris de décision concrète mais ont établi un calendrier. Ils pourront ainsi se présenter moins désunis au G8 qui se tiendra mi-juin en Irlande du Nord.

    Il y a "un consensus sur la révision de la directive épargne", qui devrait élargir le champ d'application de l'échange automatique d'informations sur les revenus de l'épargne. "Le Conseil appelle à son adoption avant la fin de l'année", a déclaré le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, à l'issue du sommet.

    "C'est un très, très grand pas en avant", a estimé la chancelière allemande, Angela Merkel.

    "Dès le mois de juin, l'Europe fera en sorte de favoriser les échanges automatiques d'information", a déclaré le président français François Hollande. Ensuite, quoi qu'il arrive, "la directive épargne sera adoptée à la fin de l'année", a-t-il assuré.

    Le Luxembourg et l'Autriche bloquaient depuis 2008 l'adoption de cette directive révisée, arguant qu'ils voulaient avant tout être traités sur un pied d'égalité avec d'autres pays comme la Suisse.

    "Fiscalité zéro"

    Mercredi, les deux pays ont montré des signes de bonne volonté.


    "D'ici la fin de l'année, je pense que nous aurons l'échange automatique d'informations et que des règles supplémentaires seront mises en place avec les pays tiers" comme la Suisse, a déclaré le chancelier autrichien, Werner Faymann, dont le pays est pourtant un farouche défenseur du secret bancaire.

    Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a déclaré que pour son pays, le plus important était l'ouverture de négociations avec les pays tiers, parmi lesquels se trouvent aussi le Liechtenstein, Monaco, Andorre et Saint-Marin.

    Les négociations avec ces cinq pays ne sont "pas une précondition", a affirmé M. Juncker, qui a rappelé que son pays avait déjà accepté début avril d'appliquer l'échange automatique d'informations à partir du 1er janvier 2015 sur certaines données bancaires.

    Les négociations avec les pays comme la Suisse "vont commencer dès que possible pour faire en sorte que ces pays continuent d'appliquer des mesures équivalentes à celles appliquées dans l'UE", selon les conclusions du sommet. Les discussions seront menées par la Commission européenne.

    Elle fera par ailleurs des propositions en juin pour élargir encore le champ de l'échange automatique d'informations à d'autres revenus des particuliers.
    [Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le 22 mai 2013 à Bruxelles]
    Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le 22 mai 2013 à Bruxelles

    Concernant la fiscalité des entreprises, "il est tout à fait décisif qu'il y ait une lutte contre l'optimisation fiscale", qui "n'est rien d'autre que la recherche de la fiscalité zéro pour un certain nombre de groupes", a indiqué M. Hollande lors de sa conférence de presse.

    Une polémique enfle sur l'absence d'harmonisation fiscale internationale, qui permet à des multinationales comme Google ou Amazon de payer des impôts dérisoires.

    Contradictions

    En dépit de ces avancées, le sommet de mercredi n'est que de la "gesticulation", a lancé l'eurodéputé belge Philippe Lamberts (Verts). Selon lui, "il n'y a clairement pas de volonté politique" d'avancer sur le dossier fiscal et le risque est grand que le sommet de décembre ne débouche sur rien.


  • 27 mai 2013 12:35

    la fiscalité sera le dernier point qui sera harmonisé en EU... bcp de gens se rendent déjà compte du coût qu'a impliqué l'harmonisation monétaire, mais au niveau fiscal ce serait encore pire... bcp de pays vivent/survivent grâce à certaines niches fiscales... c'est le dernier maillon du pouvoir régalien, et je ne pense pas que bcp de pays soient prêts à le sacrifier... c'st impossible à envisager à ce stade pour le continent européen...


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