En préambule, je vais rappeler rapidement que jai préconisé depuis des mois de rester à lécart de la valeur (sauf à faire des petits trades sur un centime) et que jattendais la fin avril pour prendre une décision de revenir ou pas sur la valeur. Je ne reviens pas sur le nombre de messages inamicaux reçu en retour de la part de la meute en furie dont le moins virulent était le sempiternel : Si tu ny crois pas, quest-ce que tu fais là ?.
Il est juste aussi de dire que je nétais pas le seul , heureusement, à prôner la prudence et lattente.
PERPLEXITE :
Javoue que la lecture du communiqué du 06/04 ma laissé perplexe et que je navais pas vu venir cette annonce brutale daugmentation de capital. Javais écrit, parce que ça me semblait logique, que la diminution du nominal pouvait être un préambule à cette manuvre mais je pensais quelle naurait lieu quen cas de non exercice des bons C qui arrivent à échéance dans 3 semaines environ.
QUESTIONS :
N°1 : Alors pourquoi ce double infanticide, ce communiqué assassin scellant le destin funeste de deux bons dont le second était certes bien malade mais dont le premier ne demandait quà vivre ?
N° 2 : Y avait-il une telle urgence quon ne pouvait attendre 1 mois pour voir si lon disposait des 4 M dargent frais que pouvait rapporter lexercice de ces bons qui était tout à fait envisageable après un communiqué plutôt encourageant par ailleurs ?
N°2 BIS : Pourquoi émettre à vil prix avec une dilution importante ce quon aurait peut-être eu avec une dilution bien moindre ?
REPONSES :
Pour commencer, regardons avec les éléments dont nous disposons ce que peuvent nous dire les comptes.
Variation du BFR : du fait de laugmentation de lactivité, le BFR augmente de 2.3 M environ quant au ratio de rotation, il passe de 50 à 80 jours environ.
Trésorerie : On passe dune situation de trésorerie nette de 3.9 M à une dette nette de 0.7 M soit un différentiel de 4.6 M correspondant tout juste à la perte pour moitié et à laugmentation du BFR pour lautre moitié. Mais le gearing reste très maitrisé puisquinférieur à 10%. Rien dalarmant qui traduise une situation durgence, dautant quon pouvait lire dans le communiqué du 25/01 : « En outre, le groupe dispose de lignes de crédit confirmées ouvertes (mobilisations de créances et crédits documentaires) accordées par ses partenaires financiers, dans les conditions usuelles de révision pour de tels contrats, jusquau 31 décembre 2012 à hauteur de 4,0 M. »
Mais alors, sil ny avait pas urgence, pourquoi un tel empressement à assassiner ces pauvres bons ? Pourquoi ne pas attendre un tout petit mois pour annoncer lak ? Pourquoi passer directement au plan B (ak à prix réduit) en condamnant le plan A (exercice des bons) qui semblait pourtant meilleur ?
La réponse se trouve peut-être dans la structure du capital de DMS composé quasi exclusivement dactionnaires lambdas :
« Des étrangers des anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur lautel, de la violence éternelle »
La réponse ne serait-elle pas là ? Dans cette cruelle réflexion pour des dirigeants : La société va enfin mieux, elle est au début dune belle histoire, et qui va en profiter ? Dautres que nous qui lavons redressée, des inconnus sans mérite. Insupportable. Offrons-nous et offrons à nos amis une belle porte dentrée.
Il faudra regarder lors de la publication des modalités de lak si cette thèse se confirme ou non et décider alors ce quil convient de faire pour être du bon côté, celui du pilote.