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CITIGROUP : Citigroup n'a toujours pas digéré

17 avr. 2012 17:07

la crise.


Les actionnaires de la banque américaine Citigroup, qui doivent se réunir en assemblée générale mardi 17 avril, à Dallas (Texas), auraient pu espérer meilleur contexte pour fêter le 200e anniversaire de l'établissement. Car s'il faut un symbole de la violence de la crise bancaire qui a secoué les Etats-Unis entre 2007 et 2009, provoqué une onde de choc mondiale et remanié le paysage bancaire, Citigroup s'impose.

Pendant plus d'une décennie, de la fin des années 1990 jusqu'en 2007, le géant américain, considéré comme le modèle à suivre, a dominé la planète financière, en déployant son réseau tentaculaire dans les pays développés et émergents.

Mais sa chute, en 2008, lors de la crise des subprimes (crédits immobiliers à risques), et son sauvetage en urgence par l'Etat fédéral, en février 2009, pour éviter un chaos mondial, ont eu raison de sa suprématie. Citigroup, ex-fleuron de Wall Street, est l'ombre de ce qu'elle fut.

L'ex-banque de la ville de New York, créée en 1812 pour financer le commerce avec Liverpool et qui accompagna l'essor du capitalisme américain, pesait 267 milliards de dollars à Wall Street en 2007. Elle en vaut près de trois fois moins aujourd'hui (101,6 milliards, soit 78 milliards d'euros).

Certes, Citigroup reste l'une des "big four" américaines, présente dans cent pays dans le monde. Mais elle est passée du premier rang mondial au huitième et a réduit ses effectifs de 357 000 avant la crise à 266 000. Surtout, malgré un grand nettoyage de son bilan depuis trois ans, et la réduction accélérée de ses actifs et crédits de mauvaise qualité (regroupés dans Citi Holdings, ils sont passés de 827 milliards de dollars en 2008, à 269 milliards fin 2011), ses problèmes financiers ne sont pas réglés.

Le groupe n'est certes plus soutenu par l'Etat, qui a vendu, fin 2010, la totalité des actions qu'il détenait depuis sa mission de sauvetage. Mais sa solidité financière continue de susciter l'inquiétude : Citigroup est menacé d'une dégradation de sa note de crédit par l'agence Moody's. Alors qu'au début de l'année, investisseurs et analystes avaient salué un redressement plus rapide qu'escompté, sur la foi des bons résultats de 2011 (11,1 milliards de dollars), la Réserve fédérale américaine (Fed) a jeté le trouble, le 14 mars, en présentant le bilan des tests de résistance du secteur bancaire.

Quinze des dix-neuf banques dont la résistance à une nouvelle crise a été testée ont passé l'épreuve avec succès. Parmi les quatre recalées, Citigroup. Selon la Fed, au vu de ses projets d'octroi de dividendes et de rachat d'actions, la banque ne parviendrait pas à maintenir ses ratios de capitaux réglementaires en cas de forte récession. Le coup est rude pour Citigroup alors que les trois autres majors (JPMorgan Chase, désormais première américaine et troisième mondiale, Wells Fargo et Bank of America) réussissent l'examen. Au cours des prochains mois, Citigroup devra présenter à la Fed un nouveau plan d'utilisation de son capital et limiter ses dividendes.

Pour les analystes, la conclusion est claire : les banques américaines ont tourné la page de la crise. Citigroup, pas encore. Si la plupart restent optimistes, Ralph Silva, de la société londonienne Silva Research Network, préconise la vigilance : "La taille de Citigroup et sa capacité à mettre à terre, à elle seule, tout le secteur bancaire, laissent à penser que quelque chose de gros nous échappe..." Dans un document du 12 mars, l'agence de notation Standard & Poor's redoute que "la dégradation de l'environnement économique ne compromette la capacité du groupe à continuer à réduire de manière significative les actifs de Citi Holdings".

Avec des actifs pondérés d'encore près de 1 000 milliards de dollars, Citigroup compte parmi les banques "systémiques", dont les difficultés déstabiliseraient tout le système bancaire.

Son histoire, celle d'une expansion incontrôlée, n'est pas digérée. "Citigroup avait oublié ses clients au profit de ses activités pour compte propre. C'était devenu un conglomérat d'activités sans synergie, un supermarché financier sans management à la hauteur", analyse un concurrent. Le coup de maître de son ex-PDG, l'influent Sandy Weill, gourou de Wall Street, qui réussit une méga-fusion en 1998 en mariant Citicorp au holding d'assurances Travelers, aura été gâché par une folle course au gigantisme.

L'avenir de Citigroup reste très dépendant de la conjoncture et de la demande de crédit, mais aussi de l'international. Son redressement est entre les mains de son patron depuis 2007, Vikram Pandit, un brillant immigré indien de 55 ans, et du nouveau président de son conseil d'administration, nommé le 2 mars, Michael O'Neill, ex-patron de la Bank of Hawaï. Leur mission : transformer un géant mondial vacillant en banque plus modeste mais plus solide.

Après la vente, en février, de ses 9,85 % dans le plus gros prêteur hypothécaire d'Inde, après celle, en mars, de ses 2,71 % dans la Shanghai Pudong Development Bank en Chine, le groupe devra continuer à réduire son bilan et alléger ses risques.

Pour Charles-Henri Filippi, patron de Citigroup France, "un travail considérable a été entrepris sous l'égide de Vikram Pandit, qui a eu pour effet de ramener la banque vers ses activités centrales, au service de ses clients dans le monde. Le modèle de Citigroup est très solide".

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