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BANCO SANTANDER : Bons résultats 2008 pour Santander

23 mars 2009 08:55

Santander, BBVA et Barclays détrônent HSBC au palmarès 2008 des banques européennes
[ 23/03/09 ]

Les résultats bancaires européens n'ont pas payé le même tribut à la crise l'an dernier. Cinq banques ont gagné plus de 4 milliards d'euros chacune mais trois d'entre elles - Royal Bank of Scotland (RBS), Fortis et UBS - ont perdu plus de 10 milliards d'euros. L'espagnol Santander a presque reconduit un bénéfice record.
Toutes les grandes banques européennes sans exception ont commencé à sentir les effets de la crise en 2008, une année charnière car seules les plus exposées au marché américain avaient jusqu'alors été pénalisées. La situation a basculé à l'automne avec la faillite de Lehman Brothers. La panique bancaire a été jugulée par les plans gouvernementaux sur fond de hausse des coûts de refinancement et du coût du risque. Au passage, les capacités bénéficiaires ont souffert mais dans des proportions très différentes selon les banques, un fait d'autant plus saillant avec le recul.

Une demi-douzaine de groupes européens restent largement bénéficiaire (voir tableau). Des chiffres à relativiser en raison des reclassements comptables consécutifs à la révision des normes comptables. Et deux groupes très endettés depuis leur OPA géante sur ABN AMRO ont affiché des pertes abyssales : plus de 20 milliards d'euros chacun pour le britannique RBS et le belge Fortis.

Ironie de l'histoire, le troisième protagoniste de cette offre sans précédent sort grand gagnant de l'année 2008. Santander a en effet reconduit ou presque un bénéfice record malgré sa présence sur deux marchés (Royaume-Uni, Espagne) très affectés par la crise de l'immobilier. Le groupe d'Emilio Botín a revendu à temps des actifs, bénéficié de ses implantations en Amérique latine et de sa maîtrise des risques. Seule ombre au tableau : l'affaire Madoff.

Santander a ainsi détrôné le groupe sino-britannique HSBC, porté par l'Asie l'an dernier mais toujours handicapé par les déboires de sa filiale de crédit américaine. Au point que l'autre géant ibérique, BBVA, lui aussi champion de la banque de détail en Amérique latine, le devance aussi. Les performances des banques italiennes ont fléchi en fin d'année, quand le ralentissement économique s'est installé sur le Vieux Continent (lire ci-dessous). Leurs bénéfices dépassent ceux des trois leaders français, bénéficiaires bien que pénalisés par leur banque d'investissement. Toutefois, les banques latines dominent. Par contraste, le Royaume-Uni, la Suisse, l'Allemagne et le Benelux ont beaucoup souffert. Barclays fait exception parmi les géants britanniques : candidat malheureux à la reprise du néerlandais ABN AMRO, il a pu racheter Lehman Brothers. Son histoire tranche avec celles de ses deux grands concurrents finalement nationalisés, RBS et Lloyds Banking, issu du mariage entre Lloyds TSB et HBOS.

Déboires dans le trading
Le Royaume-Uni mis à part, les groupes puissants dans le secteur de la banque de détail ont bénéficié d'amortisseurs en 2008. Ceux du Benelux ont toutefois souffert à cause de leur portefeuille de produits financiers ou de leur présence en Europe centrale ou orientale. Ceux qui sont très actifs dans la banque d'investissement ont lourdement plongé dans le rouge (UBS, Credit Suisse, Deutsche Bank, Dresdner Bank) sur fond de déboires dans le trading.

Ce sont les banques les plus dépendantes des marchés financiers pour leur refinancement qui sont devenues les plus tributaires des béquilles étatiques, notamment Hypo Real Estate (HRE) en Allemagne ou, dans une moindre mesure, le franco-belge Dexia. Par contraste, celles qui sont restées bénéficiaires ont pu solliciter des investisseurs privés pour renforcer leur ratio de solvabilité Tier-1, désormais suivis de près par les investisseurs et les régulateurs. Car 2009 ne sera pas une année facile.

SYLVIE RAMADIER, Les Echos

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