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BOUYGUES : le salut du BTP hors des frontiéres

24 nov. 2014 23:14

L’internationalisation des groupes européens du secteur du BTP semble s’imposer comme leur principal relais de croissance. Une étude publiée lundi 24 novembre et intitulée «L’international est-il le nouvel Eldorado des groupes européens du BTP ? » dessine les contours du phénomène. Une question de survie autant qu’un challenge.

Alors que le BTP européen est englué dans une crise domestique durable, Bouygues annonçait le 14 novembre dernier, qu’au troisième trimestre 2014, plus de la moitié (51 %) de ses carnets de commandes concernait l’international. Et confirmait ainsi une tendance forte pour les majors du BTP européen ces dernières années : la croissance se trouve en dehors du Vieux continent.
Les perspectives positives sont telles que Mazars, organisation internationale spécialisée dans l’audit prévoit dans une étude publiée lundi 24 novembre, une intensification de cette « ruée vers l’or ».

«L’international est-il le nouvel Eldorado des groupes européens du BTP ? » s’interroge ainsi Mazars dans son étude. « Oui », répond Olivier Thireau, responsable du pôle Construction et Ingénierie de Mazars, tout en insistant : « La situation intérieure dans leur pays d’origine les y pousse de toute façon. Et le BTP est devenu un marché mondial, il faut en tenir compte ».

L’activité hors d’Europe de ces entreprises est ainsi passée de 18 % en 2011 à 23 % en 2013 et ce n’est pas près de s’arrêter. « Eiffage a communiqué sa volonté d’expansion en ciblant particulièrement les marchés de l’Afrique et du Moyen-Orient, dont certains à risque, avec une progression de 44% de l’activité hors Europe entre 2011 et 2013, à l’image des 3 contrats majeurs remportés en 2013 : les travaux des terre-pleins portuaires du port de Lomé au Togo ; les charpentes métalliques du futur complexe sportif de Nassiriya en Irak ; la conception-construction de l’extension de l’Assemblée nationale à Libreville au Gabon », rappelle l’étude. Afrique, Moyen-Orient, Asie du sud-est, Amérique du sud et même Etats-Unis et Canada, le terrain de jeu est vaste. Et là qualité des joueurs importante.

3 réponses

  • 24 novembre 2014 23:15

    Car les groupes européens de BTP savent séduire à l’international, c’est évident. «Leurs avantages compétitifs sont connus : capacité d’innovation, haute technicité, éthique, responsabilité sociale (sécurité sur les chantiers) et environnementale, respect des délais ; les entreprises européennes du BTP sont capables de mener des projets globaux (montage financier, ingénierie et réalisation) à l’étranger et pas seulement de mener à bien des contrats d’exécution classique », explique Olivier Thireau. Sur place, les groupes européens travaillent en joint-ventures ou via des filiales implantées depuis longtemps.

    Bien sûr il existe des risques : dépendance aux décisions des autorités locales (embargos, saisies de matériel, de comptes bancaires), conflits dans certaines zones à risque, défauts de paiement, entre autres. Mais le plus important reste la concurrence. « Auparavant locale, désormais mondiale, elle a un impact sur le niveau de marge des chantiers », explique l’étude.

    Et la concurrence pour les Européens ce sont, sans surprise, d’abord les entreprises chinoises. Ainsi, CSCEC, China Railway Construction Corporation, China Railway Group, ont vu leurs activités augmenter de plus de 20% entre 2011 et 2013. « Cette croissance repose sur la force du marché intérieur de ces entreprises mais également par la pénétration de marchés extérieurs, tels que l’Afrique ou l’Europe de l’Est », explique l’étude qui rappelle que « selon un rapport des sénateurs français Jeanny Lorgeoux et Jean-Marie Bockel, rendu public en octobre 2013, la Chine remporte 90 % des marchés du BTP en Afrique. »

    Comment contourner la concurrence ? En jouant sur ses points forts bien sûr, et on en revient-là aux qualités intrinsèques des groupes européens. Mais aussi sans doute en jouant la carte de la diversification. L’étude note ainsi que les groupes qui, comme Vinci et Bouygues par exemple, ont une activité diversifiée sur le plan intérieur – concessions, énergie, services, immobilier – ont des taux de marge opérationnelle plus importants (5,6% en moyenne). En revanche, ils exportent moins leurs activités BTP et route, qui sont celles pour lesquelles la marge opérationnelle est la plus faible (autour de 3 %). C’est le cas par exemple pour un groupe « pur BTP » comme le suédois Skanska, qui réalise plus de 40 % de son activité hors d’Europe. « La conquête de marchés internationaux se fait pour l’activité pas pour les marges opérationnelles » confirme Olivier Thireau. Et de l’activité il y en aura. « En 2013 une étude d’Oxford Economics, annonçait un nouvel âge d’or de la construction en prévoyant une croissance d’environ 70% de la production à l’horizon 2025 », rappelle Olivier Thireau. Les entreprises européennes du secteur savent ce qu’il leur reste à faire pour s’offrir une part du gâteau.


  • 24 novembre 2014 23:53

    C'est une evidence que le marché du BTP est mondiale et c'est la raison pour laquelle mon cher polder, on ne peut que se feliciter de cette evolution pour EN. (rapport à la proportion du CA EN en France vs Monde)

    On a le meme probleme (si s'en est un) avec les trains bombardier/ALO ... Une fois que le pays "d'origine" est pourvu et bien, c'est les autres qu'il faut achalander...
    Les consequences sont des pertes d'emplois sur le territoire nationale sans que necessesairement celà impact le CA puisque il faut aller chercher les commandes là ou il y a besoin.... Pareil pour les routes et pour tout ou presque, la croissance est aujourd hui plus que jamais à l'internationale. Du moins pour les boites du SBF120


  • 25 novembre 2014 08:57

    poireaux...clavier sans accents ?


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