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BOUYGUES : l'avenir d'ALO Transports

14 sept. 2014 12:27

L'idée initiale était de vendre, partiellement dans un premier temps, la division de transports ferroviaire. Si l'opération avec General Electric va jusqu'au bout, Alstom deviendra finalement un groupe spécialisé dans le ferroviaire (matériels roulants et signalisation). Un revirement stratégique qui permettrait de concentrer le maximum de force sur une activité dans laquelle les positions concurrentielles actuelles de l'industriel français paraissent plus avantageuses que celles dans l'énergie fragilisées par la faiblesse du marché européen.
En vendant pour 12,35 milliards d'euros sa branche énergie, Alstom disposerait d'un bilan solide. Après l'opération, sa trésorerie atteindrait près de 7 milliards d'euros. Patrick Kron, le PDG d'Alstom, a indiqué qu'une partie de la somme serait reversée aux actionnaires, au premier rang desquels Bouygues à la tête d'un peu plus de 29% du capital. Les analystes d'Exane BNP Paribas estiment que compte tenu des besoins de Bouygues Telecom, le groupe pourrait revendiquer environ 1 milliard d'euros, 3,4 milliards d'euros revenant ainsi aux autres actionnaires. Ce qui laisserait au final près de 3 milliards d'euros dans les caisses d'Alstom.
De quoi permettre à la division transports à la fois de supporter les échéanciers de paiements classiques dans les contrats ferroviaires et de participer à la consolidation du secteur, comme l'a indiqué Patrick Kron mercredi. Avec un peu moins de 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires estimé pour 2014, Alstom Transports est aujourd'hui le numéro cinq mondial dans le ferroviaire pour les passagers, au coude à coude avec Siemens, derrière les chinois CSR et CNR, puis le canadien Bombardier. L'italien Ansaldo STS, dont Finmeccanica aimerait se défaire de ses 40% au capital, serait alors parfaitement dans les cordes du groupe français. Tout comme les activités de signalisation ferroviaire de Thales. De plus petits acteurs comme Staedler ou Rotem pourraient aussi faire figure de cibles.
En se focalisant sur les transports, Alstom n'y perdrait pas nécessairement en valorisation. Exane BNP Paribas estime la capitalisation boursière théorique de la division ferroviaire à un peu plus de 8 milliards d'euros, soit peu ou prou celle d'Alstom avant la divulgation des discussions avec GE.

4 réponses

  • 14 septembre 2014 12:33

    La branche transport du groupe serait en mesure de fonctionner seul, si les activités énergies d'Alstom étaient cédées.


    Alors que l'avenir du groupe Alstom se joue ces prochains jours aux côtés d'un autre partenaire industriel, mardi, Henri Pourpart-Lafarge, le patron d'Alstom Transport - la branche qui devrait subsister sous le nom d'Alstom -, célébrait la livraison des premiers Regiolis, ces trains de dernière génération commandés par les régions françaises. Un Regiolis de Basse-Normandie était présenté mardi gare Montparnasse, à Paris.
    Au total, 182 rames ont été commandées par douze régions pour 1,4 milliard d'euros. L'Aquitaine, la Lorraine, la Picardie et l'Alsace sont les premières à en prendre livraison. «Quatre mille personnes ont travaillé sur ce train», souligne Henri Poupart-Lafarge, qui rappelle que ce train régional, construit en Alsace, est «le résultat d'une ambition politique forte et commune entre l'État, la SNCF et les collectivités». En coulisses, les présidents de région s'interrogent sur l'avenir de la filière ferroviaire française et sur les emplois dans l'Hexagone.


    Tous se demandent si Alstom Transport sera capable de se maintenir dans le trio de tête mondial des constructeurs ferroviaires sans s'adosser à un grand groupe. Les dirigeants d'Alstom en sont convaincus, la branche, organisée de manière assez autonome, est viable et profitable depuis une dizaine d'années. «Contrairement à l'énergie qui réclame une taille critique, le transport n'est pas aussi contraint et nos concurrents sont pour la plupart des entreprises autonomes», explique un cadre d'Alstom Transport.
    «D'un point de vue opérationnel, Alstom Transport est en mesure de fonctionner seul, estime Pierre Boucheny, analyste chez Kepler Cheuvreux. Ces dernières années, quand la branche énergie a piqué du nez, la branche transport a été plus favorable. Le profil d'Alstom Transport pour les cinq prochaines années est satisfaisant et la branche n'a pas à rougir de ses marges.» Pour l'exercice 2012-2013, Alstom Transport a dégagé une marge opérationnelle de près de 6 %.
    «Plutôt mourir…»

    En revanche, les clients du constructeur, les opérateurs de transport, peuvent avoir le sentiment qu'une entreprise qui ne pèse «que» 6 milliards d'euros est beaucoup trop petite face à eux. Certains jugent que le Meccano dans l'énergie pourrait être l'occasion d'élargir la base industrielle du français dans le transport, de rapprocher les activités transport de General Electric (locomotives et signalisation) ou celles de Siemens.


  • 14 septembre 2014 12:37

    Un secteur en voie de consolidation
    Même si l'on renonce à une percée du TGV sur les marchés internationaux, les bons résultats d'Alstom Transport peuvent-ils lui permettre de survivre seul et rester français? Pas pour Yves Crozet, qui dénombre neuf constructeurs ferroviaires en Europe. "Le secteur a besoin d'une consolidation. L'italien AnsaldoBreda et l'espagnol CAF ne sont pas très en forme. Siemens va un peu mieux. Mais pour survivre tout en restant français, Alstom Transport devra devenir une entreprise mondiale. Il ne faudra pas forcément construire en France", avance l'économiste. Une solution à la Renault-Nissan, par exemple, serait à envisager.
    Quant au rapprochement avec l'activité transport de Siemens, dénoncée en novembre dernier comme "une idée complètement sotte" par le PDG d'Alstom, Patrick Kron? Elle est tout du moins risquée, selon Yves Crozet. Ce serait "un choc d'ingénieurs", avec des habitudes que les uns ou les autres devront lâcher. "Il n'y a pas de synergies entre les deux groupes, que de la concurrence. C'est comme essayer de marier Renault et Peugeot". D'ailleurs Siemens n'entend offrir au français que ses trains à grande vitesse et ses locomotives, partie la moins rentable de ses activités transport.
    En tout état de cause, se vendre rapporte. Une partie des 10 milliards proposés par GE pour l'énergie reviendra à Alstom Transport, quand les actionnaires auront prélevé leur part. De quoi voir venir. Mais ensuite, Alstom Transport isolé aurait le choix entre garder les emplois sans la souveraineté tricolore ou délocaliser pour rester français. Cornélien.


  • 15 septembre 2014 17:46

    Recommander :
    0
    Société Générale a réinitié lundi la couverture du titre Alstom avec une recommandation 'conserver' et un objectif de cours de 31 euros.

    Le broker estime que la transaction avec GE est 'complexe' et devrait aboutir à la création d'une structure 'à la japonaise' avec des participations sans contrôle.

    Selon lui, Alstom devrait au final devenir une société de transport affichant un chiffre d'affaires annuel de 6,4 milliards d'euros et toute une série de participations financières, essentiellement dans le secteur de l'énergie.

    SG décrit un groupe disposant de 'beaucoup de cash' - avec une trésorerie nette de quatre milliards d'euros avant un probable retour à l'actionnaire de deux milliards et des participations financières estimées à 2,75 milliards d'euros - mais sans 'orientation stratégique claire'.

    Le courtier estime malgré tout qu'une consolidation est probable dans le secteur des transports qu'et Alstom devrait en être l'un des grands artisans au vu de sa future trésorerie disponible.


  • 23 septembre 2014 23:01

    (Actualisé avec précisions)
    par Natalie Huet
    BERLIN, 23 septembre (Reuters) - Alstom ALSO.PA restera à
    l'affût de rachats dans la signalisation ferroviaire après la
    reprise des activités de l'américain General Electric GE.N
    dans ce secteur, a déclaré mardi Henri Poupart-Lafarge, le
    président du pôle Transport du groupe français.
    La branche ferroviaire d'Alstom constituera l'essentiel du
    périmètre du groupe après la vente de ses activités dans
    l'énergie à GE, pour 12,35 milliards d'euros, dans le cadre d'un
    accord conclu en juin. ID:nL6N0P20G5
    Cet accord inclut la vente à Alstom de l'activité de
    signalisation ferroviaire de GE pour 600 millions d'euros, une
    opération que le français prévoit de boucler en même temps que
    la cession du pôle énergie au deuxième trimestre 2015, a indiqué
    Henri Poupart-Lafarge lors du salon ferroviaire InnoTrans de
    Berlin.
    "La signalisation, c'est un secteur intéressant (...), on
    compte continuer à participer à cette consolidation", a-t-il
    déclaré à des journalistes.
    Henri Poupart-Lafarge a rappelé que le rachat de la
    signalisation ferroviaire de GE apporterait 400 millions d'euros
    de chiffre d'affaires supplémentaire par an au groupe français
    et qu'il génèrerait également des synergies, non précisées.
    "Je pense qu'il faudra qu'il y ait de la consolidation dans
    le reste du secteur également, et on est également intéressés
    (...). On aura un bilan solide qui nous permettra de financer
    les acquisitions qu'on souhaitera faire", a-t-il également dit.
    Fabricant du TGV, de tramways, métros et trains régionaux,
    Alstom Transport est le quatrième fournisseur mondial
    d'équipements ferroviaires derrière les chinois CNR et CSR et le
    canadien Bombardier BBDb.TO , mais devant l'allemand Siemens
    SIEGn.DE .
    Alstom a fait savoir lors de la publication de son chiffre
    d'affaires du premier trimestre 2014-2015, en juillet, que son
    pôle ferroviaire devrait enregistrer "une progression soutenue"
    de ses ventes sur l'ensemble de l'exercice.
    Le groupe a alors précisé qu'il communiquerait à la fin de
    l'année sur les perspectives de sa branche transport, et sur
    l'utilisation du cash reçu de GE lors d'une assemblée générale
    appelée à se prononcer sur l'opération avec le groupe américain.
    ID:nL6N0PY107

    L'ETAT FRANÇAIS "STABILISE ALSTOM"
    Alstom a jusqu'ici indiqué, sans fournir de précisions, que
    le montant en numéraire versé par l'entreprise américaine lui
    servirait à renforcer ses activités dans le ferroviaire, à
    investir dans des alliances dans l'énergie avec GE, à se
    désendetter et à rémunérer ses actionnaires.
    L'Etat français est intervenu dans les négociations entre
    Alstom et GE avec l'objectif de préserver l'emploi, de maintenir
    une présence du français dans l'énergie et de s'assurer que son
    pôle Transport serait assez solide pour poursuivre seul son
    développement.
    Cette intervention s'est notamment traduite par un accord
    avec Bouygues BOUY.PA , premier actionnaire du groupe avec
    29,3% du capital, qui prêtera des titres à l'Etat et lui
    accordera une option d'achat portant sur 20% du capital d'Alstom
    pendant 20 mois à compter de la finalisation de l'opération avec
    GE.
    L'entrée de l'Etat français "est une très bonne chose, ça
    stabilise Alstom", a estimé Henri Poupart-Lafarge, ajoutant que
    son groupe accueillerait aussi favorablement, à long terme, des
    partenaires industriels.
    Le russe Transmashholding, dont Alstom détient 25% du
    capital, pourrait par exemple selon lui prendre en retour une
    participation dans le groupe français.
    Henri Poupart-Lafarge a déclaré que les tensions
    occidentales avec la Russie n'affectaient pas les opérations
    quotidiennes d'Alstom, qui surveille cependant attentivement la
    situation et espère qu'elle s'apaisera.
    Alstom Transport a enregistré en 2013-2014 un chiffre
    d'affaires de 5,9 milliards d'euros - soit 29% des ventes du
    groupe - et une marge opérationnelle de 5,6%.
    Le pôle, qui emploie près de 28.000 personnes, s'est
    illustré en octobre en décrochant en Afrique du Sud le plus gros
    contrat de l'histoire d'Alstom et affichait fin juin un carnet
    de commandes record de 23,2 milliards d'euros, soit environ 4,5
    ans de chiffre d'affaires.
    Alstom Transport a aussi annoncé mardi la signature de deux
    lettres d'intention avec KTZ, la compagnie ferroviaire nationale
    du Kazakhstan, en vue de pouvoir augmenter sa participation de
    25% dans EKZ - une coentreprise détenue à 50% par KTZ et à 25%
    par le russe Transmashholding - et d'élargir ses activités de
    maintenance et de signalisation au Kazakhstan. (Le communiqué :
    http://bit.ly/1rix0ku)


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