Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer
Forum AXA
33.850 (c) EUR
+0.15% 
Ouverture théorique 33.850
indice de référenceCAC 40

FR0000120628 CS

Euronext Paris données temps réel
Chargement...
  • ouverture

    34.120

  • clôture veille

    33.800

  • + haut

    34.210

  • + bas

    33.830

  • volume

    3 333 045

  • capital échangé

    0.15%

  • valorisation

    76 846 MEUR

  • dernier échange

    26.04.24 / 17:35:06

  • limite à la baisse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    32.840

  • limite à la hausse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    34.860

  • rendement estimé 2024

    6.13%

  • PER estimé 2024

    Qu'est-ce que le PER ?

    Fermer

    9.91

  • dernier dividende

    A quoi correspond le montant du dernier dividende versé ?

    Fermer

    1.7 EUR

  • date dernier dividende

    08.05.23

  • Éligibilité

    Qu'est-ce que le SRD ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le PEA ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le service Horaires étendus ?

    Fermer
  • Risque ESG

    Qu'est-ce que le risque ESG ?

    Fermer

    16.3/100 (faible)

  • + Alerte

  • + Portefeuille

  • + Liste

Retour au sujet AXA

AXA : Dollar et cac

16 janv. 2018 11:31

Le 1er point à prendre en compte c’est l’arrêt des QE US et le début des QE européens annoncés par Mario fin 2014.
A ce moment là le dollar cotait 1.35 pour 1 euro et le cac était à 4200.
Un trimestre plus tard en 2015, le dollar était monté à 1.05 et le cac à 5300.
Soit une hausse d’environ 26% pour le cac et 28% pour le dollar.
Difficile de ne pas voir là l’influence du cours du dollar sur l’évolution du CAC.
Cela dit, et bien évidemment ce n’est pas le SEUL critère, mais il est prépondérant.
On sait pourquoi : Le dollar fort, donc l’euro faible favorise les exportations européennes et favorise les sociétés qui réalisent une grande partie de leur CA en dollar (TOTAL, les valeurs du luxe, etc).
Cette relation entre les deux est donc fondamentalement ‘normale’.
Ensuite les deux ont vécu leurs vies, hausse des taux aux US, augmentation des bénéfices du cac en 2015, 2016, mais aussi crises (ou simili crises)européennes (brexit, Portugal, Italie etc) qui ont empêché le cac de monter plus haut.
Et puis depuis juin 2017, cette remontée de l’euro (les ‘crises’ étant supposées passées) qui provoquent l’inverse de ce qui s’est passé début 2015, avec moins de vigueur certes car les bonnes années 2015, 2016, 2017( ?) ont quand même permis aux entreprises de se renforcer. Et l’eur/dol redevient un marqueur important pour l’évolution du cac.
La question qui se pose cependant c’est pourquoi cette baisse du dollar depuis juin 2017. Il n’est pas prévu de reprendre les QE US et les taux US remontent. A priori cela devrait avantager le dollar plutôt que de le pénaliser. D’autant que si Mario a réduit ses rachats, les QE europeens continuent et Mario a toujours dit que cela continuerait autant que nécessaire. Donc pas de raison que l’euro se réévalue aussi fortement. Ca c’est un petit mystère pour moi.
En admettant que cela soit justifié, la 2ème question est de savoir jusqu’où ira cette baisse de dollar ? Difficile de penser qu’on retourner à 1.35/1.40 comme à l’époque des taux zero et des QE US.
On ne devrait donc ne pas être très loin du somment eur/dol, et le cac pourrait alors remonter (5700, 6000) sur des bases plus fondamentales.
Reste le nveau du DJ. Mais j’ai regardé les dernier PER DJ pour l’année à venir. Pas plus élevé qu’il y a 1 an, le DJ monte mais les bénéfs aussi. Mais c’est haut quand même.

En conclusion, comme tout bon analyste, je vous confirme que le CAC a tout pour monter plus haut mais qu’une baisse brutale peut survenir à tout moment… lol.
amha
Sur ce je pars au Casino .
Bon trades à tous.

12 réponses

  • 16 janvier 2018 11:53

    Belle analyse. Je voudrais quand même relativiser l'effet euro sur la bonne ou mauvaise santé des entreprises françaises à l'export.
    Sur les 12 derniers mois, 59% de nos exportations ont été effectuées vers des pays de l'UE (sensiblement identique pour nos importations). Il faudrait aussi ajouter une partie des quelques 13% exportés vers l'Afrique, pour partie donc vers des pays dont la monnaie fluctue au gré de l'euro et non du dollar. (source douanes https://lekiosque.finances.gouv.fr/fichiers/Etudes/tableaux/apercu.pdf)
    Il y a certes les gros contrats libellés en dollar (pétrole, aéronautique, défense?), ce qui est entre nous un scandale absolu, mais les entreprises de ces secteurs ont l'habitude de se couvrir contre les variations de change. Alors le mystère de la faiblesse du dollar reste entier, hors théorie du complot.


  • 16 janvier 2018 12:08

    Merci pour ta remarque HF.
    Mais cependant même s'il n'y a que 30% des exportations en dollar, une hausse de 28% sur les 30% en dollar, ca fait 8.5% de hausse globale, mais surtout c'est 100% de benef en plus car n'a pas couté un euro de plus.
    Sur une base 100, si on admet un bénéfice de 6.5 (PER15), les 8.5 de plus grâce au dollar fort, ça double les bénef!!!
    Mais OK les gros contrats sont couverts sur les variations de change (ou renégociés avant livraison);


  • 16 janvier 2018 12:41

    Apres vérification l'influence du dollar est encore bien plus forte pour les sociétés qui exportent en dollar:
    Exemple:
    Le prix de revient global d'un flacon de parfum est égal 93.4€.
    Tu veux faire une marge de 6.6€
    Tu dois donc le vendre 100€.
    Si le dollar vaut 1.35, tu le vendras donc 135$ pour avoir tes 100€.

    Quand tu rapatries tes sous le dollar est 1.05.
    Avec 135$ tu obtient donc 128€, pour un cout de 93.4€, soit un benef de 28 6.6=34.6€
    Au lieu de 6.6.
    ==> La hausse du dollar a multiplié tes bénefs par 5!!!


  • 16 janvier 2018 12:49

    Ou l'inverse, si la variation du taux de change n'est pas favorable.
    Il faudrait aussi intégrer les produits (genre polo d'une marque de joueur de tennis français) fabriqués en pays tiers non euro/dollar puis réimportés en pays euro et/ou dollar ; ainsi que les barrières tarifaires appliquées à certains produits (genre certaines boissons alcoolisées produites dans le Sud-Ouest ou le Centre-Est).
    Mais ça nous éloignerait considérablement de la question d'Axa à 27€ est-ce bien raisonnable?


  • 16 janvier 2018 13:01

    Bien entendu la relation n'est pas aussi bijective que çà.
    Mais çà montre bien l'influence du cours du dollar, dans les 2 sens, sur les bénéfices de nos entreprises, et donc sur les cours du cac.


  • 16 janvier 2018 13:08

    sait koi bijective?


  • 16 janvier 2018 13:15

    Une application est bijective si et seulement si tout élément de son ensemble d'arrivée a un et un seul antécédent.
    S'il existe une bijection f d'un ensemble E dans un ensemble F alors il en existe une de F dans E : la bijection réciproque de f, qui à chaque élément de F associe son antécédent par f. On peut alors dire que ces ensembles sont en bijection, ou équipotents.


  • 16 janvier 2018 13:15

    L avantage du dollars actuel est à chercher du côté de la politique de trump qui entre deux tests outrageants a oublié d être bête. Les yankees ont de lui une opinion beaucoup plus nuancée que ce que relatent nos chers (litteralement) propagandistes d'État (Et accessoirement 1e producteurs de fake).


  • 16 janvier 2018 13:16

    Hier c'était Grammaire,
    Ce matin c'est Maths
    :-)


  • 16 janvier 2018 13:20

    Pour prendre un exemple simple, dans un couple fidèle, la relation entre époux est bijective. Si ta femme est heureuse, tu es heureux. Si elle pleure, tu pleures aussi. Si elle gu.eule, tu gu.eules plus fort. Et réciproquement.

    Bon la vie est un peu plus compliquée que ça. Tu as des relations injectives et surjectives, et là la barque tangue...


  • 16 janvier 2018 14:00

    FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne ne renoncera probablement pas à son engagement de poursuivre ses achats d'actifs lors de sa réunion de politique monétaire de la semaine prochaine, les membres du Conseil des gouverneurs souhaitant davantage de temps pour analyser les perspectives de l'économie et de l'euro, a-t-on appris auprès de trois sources au fait des préparatifs.

    Un changement de communication semble plus probable à la réunion de mars, quand les membres du Conseil des gouverneurs disposeront de prévisions économiques actualisées, ont ajouté ces sources qui font partie ou sont proches de l'instance de décision de la banque centrale.

    "Nous avons besoin d'une analyse plus approfondie avant de faire un quelconque changement", a dit l'une d'entre elles.

    Cela devrait toutefois laisser une certaine marge de manoeuvre au président de la BCE Mario Draghi pour donner des indications sur l'orientation à venir de la politique monétaire lors de sa traditionnelle conférence de presse après la réunion du conseil des gouverneurs.

    Un porte-parole de la BCE s'est refusé à tout commentaire.

    La BCE s'était engagée à poursuivre jusqu'en septembre au moins son programme d'achat d'actifs destiné à soutenir l'activité économique et relancer l'inflation mais le compte rendu de sa réunion de décembre, publié jeudi dernier, a montré une volonté croissante d'ajuster sa communication.

    La BCE a lié le calendrier d'une hausse de ses taux directeurs à la fin de son programme d'achats d'actifs, rendant toute communication sur ce sujet particulièrement sensible pour les marchés.

    Soulignant que la vigueur de l'euro était en grande partie le reflet de la bonne santé de l'économie de la zone euro, les sources ont mis en garde contre une sur-réaction des investisseurs au compte rendu de la réunion de décembre.

    D'abord, tout durcissement du message de politique monétaire dépendra de la poursuite de l'amélioration de l'économie alors que l'inflation au sein de la zone euro continue de ralentir et demeure inférieure à l'objectif de la BCE d'une hausse des prix proche mais sous 2% l'an.

    Ensuite, l'euro à près de 1,2230 dollar mardi est 4,5% au-dessus du niveau pris en compte pour l'établissement des projections de la BCE publiées en décembre et ses responsables monétaires doivent évaluer l'impact de son appréciation sur l'inflation.

    Une hausse de 5% supplémentaire de l'euro contre le dollar conduirait à une baisse de 0,5 point de pourcentage de l'inflation en 2019 par rapport au scénario central, selon Andreas Steno Larsen, économiste chez Nordea.

    Mais il relève que l'été dernier, la BCE a attendu que l'euro s'apprécie de 8% au-dessus du niveau retenu dans ses projections pour intervenir verbalement, ce qui laisse penser que la banque centrale peut encore tolérer une hausse de la devise.

    "La réaction des marchés au compte rendu (de la réunion de décembre) était excessive", a dit l'une des sources.

    L'euro a creusé ses pertes après les informations de Reuters pour revenir près du seuil de 1,22 dollar, après avoir atteint un pic à 1,2296 lundi, au plus haut depuis la fin 2014. Les rendements obligataires en Europe ont également accentué leur mouvement de repli, le Bund allemand de référence cédant près de trois points de base, autour de 0,56%.


  • 16 janvier 2018 14:30

    Je préfère une croissance de 2% avec une inflation à 1% que l'inverse.


Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet AXA

12 réponses

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.