ONCODESIGN PM : article récent sur ce centre

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28 sept. 2016 •08:43

La filiale France de GSK a annoncé à ses salariés en comité central d’entreprise jeudi 24 septembre un projet de cession de son site de R&D aux Ulis (Essonne). Ouvert en 1987, ce centre, nommé François Hyafil et basé exactement à Villebon-sur-Yvette, est le seul que détient le laboratoire britannique en R&D sur le territoire français. Pour l’heure, le projet porte sur la cession à un repreneur. Un porte-parole du groupe nous a indiqué qu’un processus de recherche a déjà été entamé et que quelques options potentielles ont déjà été identifiées. GSK se donne jusqu’à la fin du 1er semestre 2016 pour véritablement affiner le projet. Si un projet solide de reprise est sur la table, il est alors prévu des phases de consultation et de négociations pour la reprise. Sans projet concret, GSK engagerait alors un processus d’information et de consultation pour une fermeture. La totalité des effectifs du site, soit 67 salariés, est concernée par ce projet.

Selon un porte-parole, cette décision du géant pharmaceutique britannique est issue d’une revue complète du réseau mondial de R&D du groupe. Lequel a donc décidé ne pas retenir ce centre parmi ses sites satellites. Depuis 2012, le centre des Ulis a été réorganisé et réorienté en une unité de recherche flexible. « Il intervient en soutien transversal des discovery performance units », précise le porte-parole. Centré sur la découverte de petites molécules, ce site dispose de toutes les compétences depuis l'identification une cible thérapeutique jusqu’à des phases IIa de développement clinique.

La nouvelle n’a évidemment pas séduit les partenaires sociaux. La CFE-CGC « dénonce des objectifs purement financiers », et « s’étonne des décisions prises alors que la direction de GSK France présentait sans cesse la très bonne performance de nos chercheurs », et « communiquait largement sur le fait qu’elle est une des dernières entreprises de l’industrie pharmaceutique à avoir une recherche en France ».

GSK devait dévoiler à partir du 25 septembre la totalité de son projet au niveau monde pour la restructuration de sa R&D. Deux sites majeurs concentreront les activités de R&D : Stevenage au Royaume-Uni et Upper Providence aux Etats-Unis.

En revanche, GSK a indiqué qu’il maintiendrait la place de la France en recherche clinique alors que le groupe a décidé de réduire de 42 à 20 pays ses zones pour ce type d’activités dans le monde. Actuellement, GSK mène 100 essais cliniques en France, lesquels incluent plus de 4000 patients.