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AGFA-GEVAERT : A LIRE POUR GARDER LA TETE FROIDE

08 févr. 2016 17:48

TROUVE SUR LE NET:

Avec l’accroissement récent de la volatilité, la valorisation des portefeuilles boursiers peut faire le yo-yo, spécialement en cas d’exposition au secteur des matières premières/pétrolières.

Ainsi, mon propre portefeuille peut "perdre" 15 k€ en une journée, pour les "regagner" le lendemain.

Si vous n’êtes pas habitués aux marchés boursiers, ces variations peuvent être difficiles à gérer.

Dans cet édito, nous allons vous donner des éléments de nature à vous aider à les supporter.

Le malheureux cycle "d’investissement" du petit porteur

1) PENSEZ COMME UN PROPRIETAIRE D’ENTREPRISE

Alors que les médias sont focalisés sur la bourse qui clignote et qui s’agite et avec la popularité des graphiques boursiers et autres couillonnades, il est facile d’oublier que détenir des actions d’une société, c’est avant tout être actionnaire-copropriétaire de celle-ci.

Quand le cours de bourse d’une société baisse, ce ne sont pas des "milliards" partis en fumée : les usines de ladite société sont toujours là, ses salariés également, sa trésorerie aussi.

Seule sa capitalisation boursière a diminué et celle-ci n’a pas d’impact direct significatif sur l’activité de l’entreprise (sauf cas où le modèle de croissance s’appuie sur des levées régulières d’equity, comme la société de pipelines Kinder Morgan).

Ainsi, être actionnaire de la foncière canadienne Cominar, ce n’est pas juste détenir un "bout de papier" ou une ligne sur Binck, c’est être propriétaire d’immeubles de commerces ou bureaux à Montréal et Québec : c’est parfaitement tangible.

Aussi, si le cours de bourse de Cominar baisse de 30% en quelques semaines, alors qu’a priori (ce serait surprenant !) la valeur des immeubles n’a pas perdu 15% (il faut tenir compte de l’effet de levier lié à l’endettement de Cominar) sur la même période, il n’y a pas matière à s’inquiéter : monsieur le marché finira bien par sortir de son épisode maniaco-dépressif et redonner à Cominar un cours de bourse plus en phase avec la valeur réelle de ses actifs.

2) AYEZ LE BON HORIZON TEMPOREL

Et quand bien même cette valeur aurait baissé, si vous êtes investis pour cinq, dix, vingt ou même trente ans, cette valeur aura bien le temps de remonter.

Régulièrement sur nos forums, de jeunes "investisseurs" annoncent bravement qu’ils investissent en bourse pour leur retraite, dans quarante ans.

Mais déjà le mois suivant ils s’enorgueillissent que leur portefeuille d’actions a "pris" 5% ou a contrario sont complètement déprimés qu’il en ait perdu autant : "la bourse ce n’est pas pour moi" confient-ils alors aussi piteusement qu’ils paraissaient déterminés précédemment.

Cette attitude est si incohérente et sans sens !

Quel est même l’intérêt de vérifier quotidiennement la valeur de son portefeuille, si l’objectif est de conserver et renforcer pendant quarante ans ?

Si vous étiez actionnaire d’une boulangerie ou d’un salon de coiffure de quartier, vous n’auriez pas accès à une "valorisation" quotidienne et dormiriez probablement mieux, alors que l’investissement est autrement plus risqué qu’être actionnaire de sociétés solides cotées en bourse.

3) N’INVESTISSEZ QUE CE QUE VOUS N’AVEZ PAS BESOIN

C’est le corollaire du précédent.

Ne dites pas que votre horizon de placement est quarante ans, si vous envisagez d’acheter une maison ou un appartement en fin d’année et vous servir de tout votre argent disponible (y compris celui placé en bourse) comme apport.

Car là, effectivement, la volatilité boursière devient une variable de votre projet de vie quasi immédiat et prend une importance inconsidérée.

4) PRIVILEGIEZ LES ENTREPRISES SOLIDES

Si monsieur le marché a régulièrement des épisodes maniaco-dépressifs, les cours de bourse évoluent aussi à raison : à long terme, ils suivent simplement les profits des entreprises, ni plus, ni moins (cf. Oubliez la macro-économie, seules comptent les profits).

Les petites sociétés (smalls caps) ont des atouts (plus facile à comprendre, délaissés par les investisseurs professionnels…), mais elles n’ont souvent pas la solidité des grosses entreprises bien établies.

Malgré la baisse du prix du pétrole, je suis serein en étant actionnaire-copropriétaire de BP ou Royal Dutch Shell.

Tôt ou tard, le pétrole finira par remonter, BP et Royal Dutch Shell retrouveront leur profitabilité habituelle et les cours de bourse remonteront.

Par contre, pour les actionnaires-copropriétaires de la parapétrolière française CGG, c’est la fin de partie : l’entreprise était trop fragile pour supporter une baisse du cours du pétrole et des investissements associés.

L’activité de la société va perdurer, mais les actionnaires-copropriétaires historiques ne retrouveront jamais leur argent.

En France, la détaillant Vet’Affaires a longtemps été une micro cap favorite des petits porteurs investisseurs "dans la valeur" : elle est aujourd’hui en liquidation judiciaire.

Depuis cinq ans, le coût cumulé de la marée noire de 2010 dans le golf du Mexique pour la major pétrolière BP est d’environ 56 milliards de dollars, soit cinq fois la capitalisation boursière de Peugeot. Mais BP est toujours là et verse de nouveau un dividende trimestriel à ses actionnaires-copropriétaires.

5) COUPEZ LA TELEVISION, LA RADIO, ETC.

Donc à long terme, les cours de bourse suivent les profits des entreprises, et également à long terme, pour les entreprise solides, ceux-ci croient tendanciellement quelques soient les conditions économiques.

Mais pour faire leur audience, les médias doivent alterner entre la peur ou la cupidité et faire le buzz (souvenez-vous l’année passée de la rumeur de licenciement d’un quart des effectifs d’IBM, reprise par moult médias sans vérification et parfois même sans conditionnel, cf. Défiez-vous du bruit médiatico-financier quotidien).

Toutes les semaines c’est un nouveau "cette fois-ci c’est différent", soit pour justifier une bulle (sur les valeurs technologiques en l’an 2000, l’or en 2008, le photovoltaïque en 2010, le baril de pétrole en route vers les $200 en 2013, les biotechs l’année dernière), soit pour justifier une crise (le ralentissement chinois actuellement, le baril de pétrole en route vers les $20 en 2016).

http://www.devenir-rentier.fr/uploads/2_nicebubblechart.gif
Cette fois-ci c’est différent !

Rappelons que BusinessWeek titrait en août 1979 sur la fin des marchés actions (The Death of Equities), juste avant un fantastique marché haussier de près de vingt ans ; malgré deux guerres du Golf et hélas bien d’autres conflits, choc et contre-choc pétroliers, bulle des obligations pourries et bien d’autres crises financières, etc. :

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"La mort des actions"… Juste avant un marché haussier de 20 ans !

Pour prendre du recul, lisez l’excellent extrait L’inquiet du dimanche du livre Beating The Street de Peter Lynch (merci à Thomz pour la traduction).

Toujours pas convaincu
?

http://www.devenir-rentier.fr/images/sized/images/investir/portefeuille/cri se_financiere_20110901-526x648.gif
Extrait du livre : Histoire mondiale de la spéculation financière

Mais cette fois-ci c’est différent !

6) FOCALISEZ-VOUS SUR LES SOCIETES A DIVIDENDES

Investir dans des sociétés solides ET qui versent des dividendes permet de s’affranchir encore un peu plus de la volatilité boursière : votre situation ne sera alors pas différente du propriétaire immobilier qui encaisse chaque mois ses loyers, sans intention de céder son bien.

Non pas qu’il faille faire la chasse à tout prix aux dividendes (cf. Dividendes croissants vs gros dividendes stagnants), mais lorsqu’ils sont couverts par les profits, ceux-ci permettent de mieux supporter les épisodes dépressifs de monsieur le marché.

7) DIVERSIFIEZ, DIVERSIFIEZ, DIVERSIFIEZ

C’est un corollaire du n°4).

S’il y a un biais fort dans le maintien d’importants avantages concurrentiels (par exemple, Coca Cola), les entreprises solides d’hier ne sont pas toujours les entreprises solides de demain, spécialement dans le secteur des technologies.

D’autres part, les secteurs d’activité ou pays ne sont pas toujours traitées également par monsieur le marché, parfois à juste titre, parfois simplement par effet de mode.

Typiquement, certainement eu égard aussi de la résilience habituelle de son activité, le cours de bourse de la société agroalimentaire Kellogg’s (son fondateur est l’inventeur des corn flakes), qui a longtemps été une société chouchou de nos newsletters ne bouge actuellement quasi pas d’un iota
:
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L’actionnaire -copropriétaire de Kellogg’s dont la seule source d’information serait son cours boursier n’aurait aucune idée d’un éventuel krach ou possible crise économique mondialisée.

Ainsi, la diversification aide l’investisseur à "supporter" la volatilité en la réduisant.

CONCLUSION

Les marchés boursiers ne sont que le moyen de devenir actionnaire-copropriétaire d’entreprises, qui sont tangibles.

La temporalité de leur activité ET de nos investissements, sur plusieurs années voire décennies, doivent nous permettre de relativiser les vicissitudes boursières et autres frivolités médiatico-financières.

Les "cette fois c’est différent" existent de tout temps, tous comme hélas les guerres et les crises financières, mais il n’en demeure pas moins que les sociétés solides (Coca Cola, Procter & Gamble, L’Oréal, Air liquide, etc.) sont toujours là et continuent à faire des profits.

5 réponses

  • 09 février 2016 07:59

    Entre la Theorie et la pratique, il y a un gouffre.

    il faut se poser les bonnes questions.

    Ceux qui ne sont pas sorti de Nyrstar ( 0.70 € ) ou Fagron ( 5.03 € ) risque de ne jamais retrouver leurs mise.

    Ces deux sociétés ont ou auront recours à une AK très dilutive.

    En ce qui concerne Agfa, je suis sorti trop tôt mais, je m'intérroge sur sa capacité à garder ces 10 % d' EBITDA dans un contexte si négatif.

    Je suis persuadé d'une réaction violente du cours en cas de non réalisation de ces 10 %.

    C'est pourquoi, à l'approche des résultats, je me contente de la suivre, sans plus.


  • 09 février 2016 17:44

    J'en conclue que tu as vendu sous 2.80 donc c'est que tu ne voyais pas si bien le potentiel fondamental et technique.


  • 09 février 2016 17:48

    Oh non, j'ai vendu à 3.9 car je sens comme un parfum de crise mais je la suis pour mieux revenir.


  • 09 février 2016 18:12

    merv22, je pense que c'est à moi que bugsan s'adresse.
    Faire de l'AT sur agfa c'est jouer au lotto.
    Tous ceux qui ont posté une AT s'en sont retourné la queue entre les jambes avec perte et fracas.


  • 11 février 2016 08:28

    Bonjour HI. Concernant les futurs résultats, l'ebitda de 10% est plus que faisable au vu des résultats des trois premiers trimestres et sachant que le dernier est en général un des meilleurs. Le contexte négatif ne devrait pas influencer le dernier trimestre mais peut être les prochains si l'économie continue sa dégradation. Néanmoins, agfa semblait sur les bons rails donc j'y crois. Je m'interroge cependant sur les coûts engendrés par le rachat de TIP GROUP mais cela ne devrait pas intervenir dans les résultats de 2015 je pense. J'attends aussi des nouvelles des produits tels que l'encre à impression directe sur emballages dont ils sont pour l'instant les seuls à utiliser et qui pourrait intéresser pas mal de grosses boîtes souhaitant réduire leurs coûts. Allez rendez-vous le 10/03. Mais même avec de bons résultats, si les bourses ne se calment pas, on n'en verra pas la couleur tout de suite.


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