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ACCOR : Interview JJIH :

18 oct. 2016 08:23

Le conglomérat Jin Jiang International Holdings Co., numéro un l'hôtellerie chinoise, également actif dans le voyage et la logistique, a acquis l'an dernier l'opérateur français Louvre Hotels Group (Première Classe, Campanile, Kyriad, Golden Tulip…). Son vice-président, Chen Liming, fait le point pour « Les Echos » sur cette opération, mais aussi sur la relation entre Jin Jiang et AccorHotels, dont le groupe chinois est le premier actionnaire avec 12,6 % du capital.

Quel premier bilan tirez-vous du rachat de Louvre Hotels Group ?
Il y a beaucoup de similitudes entre la France et la Chine, ce qui permet d'avoir un langage commun. Dans notre relation, la première chose qui compte est le respect du partenaire avec lequel on travaille. Ensuite, il y a la confiance, celle de la direction de LHG [Louvre Hotels Group, NDLR] envers Jin Jiang et inversement. Enfin, il y a une vision à long terme commune de l'hôtellerie. LHG est un acteur historique qui a besoin de s'internationaliser. Jin Jiang partage cette vision, car nous devons accompagner les touristes chinois à l'étranger, d'où notre volonté très puissante d'aller à l'international. Avec Louvre Hotels, c'est un mariage. Nous nous complétons mutuellement. Ce n'est pas Jin Jiang qui achète.

Que vous apporte LHG, y compris en Chine où vous déployez désormais Campanile ?
Le marché chinois est de plus en plus mature et segmenté. Les consommateurs ne veulent pas seulement un hôtel 2, 3, 4 ou 5 étoiles. Pour certains d'entre eux, l'important est d'avoir un bon lit, pour d'autres c'est la restauration, quant aux jeunes générations, elles veulent de la technologie. Notre ambition avec Louvre Hotels est d'apporter aux Chinois le goût de l'art de vivre à la française en Chine, avant qu'ils aillent en Europe.

Quel est son rôle à l'international ?
Louvre Hotels a un rôle clef dans l'expansion de Jin Jiang à l'international. Les Chinois qui voyagent à l'étranger vont d'abord en Europe, et, quand ils vont en Europe, ils vont d'abord à Paris. Mais Jin Jiang travaille avec d'autres marques, dont des marques d'AccorHotels. Le Sofitel de Shanghai appartient à Jin Jiang. Et l'iconique Peace Hotel de Shanghai, qui porte l'enseigne Fairmont, récemment rachetée par AccorHotels, appartient lui aussi à Jin Jiang.

Jin Jiang est entré dans son capital. Quelles sont vos intentions ?
Je m'attendais à cette question ! Et ce n'est pas pour rien que j'ai fait référence à Sofitel ! Nous travaillons très bien ensemble. Jin Jiang connaît très bien les cofondateurs d'Accor et a un très grand respect pour eux. Lors de la dernière assemblée générale d'AccorHotels, j'ai eu le plaisir de faire une photo avec Gérard Pélisson. Nous avons aussi une bonne relation avec Sébastien Bazin [son PDG, NDLR], qui doit prochainement rencontrer notre président à Shanghai, tout comme avec le gouvernement français auquel nous expliquons tout ce que nous faisons. Nous le respectons beaucoup et nous avons son soutien parce que nous voulons développer le tourisme chinois en France.

Mais quel est le sens de cette participation ?
LHG est aujourd'hui notre moteur en Europe et, plus largement, dans le monde. AccorHotels a ses propres caractéristiques et nous sommes très flexibles dans notre partenariat. Jin Jiang possède aujourd'hui ses deux « flagships » de Shanghai. La question est de savoir si notre coopération peut aller plus vite et plus loin. Nous avons un peu plus de 12 % du capital, mais nous n'avons pas encore décidé si nous sommes un simple actionnaire financier ou un partenaire stratégique. Cela prend du temps, mais Jin Jiang est très correct avec AccorHotels.

Dans quelle mesure Jin Jiang peut-il être un partenaire stratégique ?
Nous sommes très satisfaits de notre coopération actuelle, mais si nous faisions un pas de plus, cela serait « gagnant-gagnant » pour les deux groupes. Il faut que nous en parlions. Cela demande du temps. Il faut aussi garder à l'esprit que, dans la philosophie des Chinois, on s'inscrit dans le temps. Si une affaire ne marche pas, ce n'est pas grave, et on garde quand même la relation. Et puis, un jour, on se retrouve sur une autre affaire.

Sébastien Bazin sera aussi cette semaine à Shanghai pour discuter de l'éventuelle entrée de Jin Jiang au conseil...
Nous n'avons pas fait de demande formelle pour être représentés au conseil d'administration d'AccorHotels. Et la visite de son PDG sera d'abord protocolaire. Après le protocole, il y aura d'autres sujets d'échange, par exemple sur l'avenir de l'hôtellerie.

Jin Jiang n'était pas dans son Top 10 mondial il y a deux ans, il est désormais numéro cinq. Quelle sera la suite ?
Je suis bien incapable de vous dire ce que sera Jin Jiang dans cinq ou dix ans. Cela va dépendre des consommateurs, de l'évolution technologique. Mais faisons un peu de mathématiques... La moitié de la population chinoise vit aujourd'hui en ville, c'est-à-dire environ 700 millions de personnes. Et ce nombre ne cesse d'augmenter. Cela pousse à certains développements, notamment dans l'hôtellerie. On peut se développer par acquisitions mais il ne faut pas oublier la croissance organique. Et quand nous regardons Louvre Hotels, nous sommes très satisfaits des résultats. Si la France et la Chine travaillent en synergie, elles peuvent conquérir le monde. Bien sûr, il y a eu des attentats en France, mais, si j'ai un message à transmettre aux Français, c'est bien celui-là : nous avons confiance, nous croyons à plus de coopération avec la France.

1 réponse

  • 18 octobre 2016 08:51

    Tolya92 merci pour le message concernant JJ


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