MAUREL & PROM : Reprise du transforcados pour SEPLAT.

jvalle

22 mai 2017 •13:37

LONDRES (Reuters) - Le dernier terminal pétrolier fermé du Nigéria reprend ses exportations juste quelques jours avant que le pays d'Afrique de l'Ouest ne se penche sur les négociations de l'OPEP - un calendrier potentiellement gênant pour un pays qui était exclus du premier cycle de réductions de production.

Un deuxième navire, la Densa Orca, est arrivé lundi au terminal de Forcados après que le pétrolier Astro Perseus ait chargé la première cargaison dans sept mois de retard la semaine dernière. Au moins un pétrolier supplémentaire devrait charger une cargaison de Forcados ce mois-ci. En conséquence, les exportations de la catégorie pourraient revenir à leurs habituels 200 000 à 240 000 barils par jour (bpd) d'ici juin, ce qui ramènerait la production du Nigéria à des niveaux observés avant les attentats militants en 2016.

Les attaques menées au cours de l'année 2016 dans le secteur du pétrole du Delta du Niger ont bloqué la production - en gardant Forcados fermé pour toutes, sauf quelques semaines à partir du début de 2016, et a permis à la nation de se défouler des coupures de production de 1,8 million de barils de dollars convenues entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP ) Et d'autres producteurs. Les attaques, cependant, ont largement diminué cette année suite aux visites du vice-président nigérian Yemi Osinbajo dans la région défensive de Delta et à un triplé du budget pour un programme d'amnistie militant.

L'entretien sur le champ pétrolier de Bonga en mars, lui-même un flux d'exportation de plus de 200 000 bpd, a permis une production nigériane inférieure à la normale pendant au moins deux mois, et la fermeture du pipeline d'exportation primaire pour Qua Iboe, le plus important flux d'exportation du pays, a également limité les exportations. Mais les deux remontent à la normale, ce qui entraînerait une production de pétrole brut proche du niveau de 1,8 million de bpd que le ministre du pétrole, Emmanuel Ibe Kachikwu, a déclaré en janvier, inciterait son pays à participer aux réductions de production des producteurs de pétrole.

Le rebond, qui coïncide avec les arrêts mondiaux à un bas de six ans, pourrait faire pression sur le Nigéria pour entrer dans le pli des coupures si une extension est atteinte à Vienne cette semaine.