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VALNEVA : Chikungunya - portrait vaccinal de l'alliance du vaccin GAVI

26 janv. 2024 17:47

Avec 440 000 cas signalés depuis le début de l’année, le chikungunya – qui provoque d’importantes douleurs articulaires et peut entraîner une arthrite invalidante – est un problème croissant dans le monde entier. Le changement climatique est susceptible d’aggraver la situation.
En langue Makondée, parlée dans certaines parties de la Tanzanie et du Mozambique, le terme « chikungunya » signifie « qui marche courbé(e) en avant ».
En effet, lorsque les personnes développent les signes révélateurs que sont la fièvre, le gonflement des articulations et les douleurs, elles peuvent être tellement gênées qu’elles peinent à marcher. La maladie est rarement mortelle, mais les douleurs articulaires peuvent persister pendant des mois, voire des années après la disparition de l’infection, entraînant une arthrite invalidante.
Les symptômes du chikungunya, qui comprennent également des nausées et de la fatigue, peuvent ressembler à ceux de la dengue ou du zika, ce qui facilite les erreurs de diagnostic, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le virus est propagé par les moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus, qui peuvent par ailleurs être porteurs de la dengue, de la fièvre jaune et du zika. Les moustiques sont généralement endémiques dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique, d’Asie du Sud-Est et de certaines parties des Amériques. Aujourd’hui, le réchauffement climatique amplifie les épidémies dans ces régions, avec des foyers de plus en plus nombreux en Afrique de l’Ouest.
Ces signaux d’alarme retentissent depuis des années. En 2004, des recherches ont révélé qu’à des températures plus élevées, les moustiques Aedes aegypti pourraient être plus sensibles au virus du chikungunya, ce qui pourrait expliquer l’aggravation des épidémies dans les zones endémiques.
Le changement climatique signifie également que les moustiques étendent leur habitat et empiètent sur des zones où le chikungunya n’a jamais été un problème, à l’image de l’Europe. L’Italie a connu une épidémie en 2007, une première en Europe.
Jusqu’à présent, en 2023, environ 440 000 cas et 350 décès ont été signalés dans le monde. La plupart de ces cas (345 000) sont apparus dans quatre pays d’Amérique latine : l’Argentine, la Bolivie, le Brésil et le Paraguay. L’épidémie au Paraguay est la plus grave enregistrée ces dernières années dans les Amériques.
Il ne s’agit là que des épidémies connues – il est probable que beaucoup d’autres ne soient pas signalées dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire en raison d’une surveillance insuffisante et d’un manque de diagnostics peu coûteux.
Le moustique Aedes aegypti prospère à 29 °C, ce qui signifie qu’à mesure que les zones tempérées se réchauffent et deviennent plus humides avec l’augmentation des précipitations, le moustique est susceptible d’élargir de plus en plus et de manière substantielle son habitat.
Le moustique est également susceptible d’infecter des populations qui n’avaient jamais été menacées auparavant.
Par exemple, d’ici 2080, l’Europe occidentale pourrait voir près d’un quart de million de personnes exposées pour la première fois à des moustiques porteurs du chikungunya, d’après les estimations d’une étude (publiée dans The Lancet) qui porte sur l’évolution du risque de transmission en fonction du changement climatique.
Outre le réchauffement climatique, l’urbanisation accrue ou non planifiée peut également créer des conditions favorables à la prolifération des moustiques en augmentant la quantité d’eau stagnante dans les conteneurs, où les moustiques aiment pondre leurs œufs.
Il n’existe actuellement aucun traitement pour le chikungunya et, jusqu’à une récente avancée, aucun vaccin n’était disponible.
Début novembre 2023, la Food and Drug Administration américaine a approuvé le tout premier vaccin contre le chikungunya, « Ixchiq », pour une utilisation chez les adultes de plus de 18 ans. Le vaccin à dose unique contient une version vivante et affaiblie du virus.
Le vaccin a été mis au point par Valneva, avec le soutien de la CEPI et de l’UE en 2019. Aujourd’hui, un accord de transfert de technologie permettra au partenaire de Valneva au Brésil, l’Instituto Butantan, de fabriquer et de commercialiser le vaccin dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, où l’on trouve la plupart des cas de chikungunya. Un vaccin candidat à dose unique développé par Bavarian Nordic pourrait également être homologué dès l’année prochaine.

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