VALNEVA : piqure de rappel

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24 septembre 2007 •11:03

La « biotech » Vivalis veut révolutionner la fabrication des vaccins



LES SOCIÉTÉS de biotechnologie françaises se bousculent aux portes de la Bourse. Après Genfit, Cellectis, Innate Pharma, Genoway et Metabolic Explorer, Vivalis est la sixième « biotech » à faire appel au marché en moins de six mois. Spécialisée dans la fabrication de vaccins, Vivalis espère lever jusqu'à 28 millions d'euros dès le 29 juin. Une somme non négligeable dans le secteur, à la mesure des ambitions de la petite entreprise nantaise.


Dirigée par Franck Grimaud, la jeune société vient en effet de signer de nombreuses licences avec les plus grands mondiaux du vaccin. Jusqu'ici, la très grande majorité des vaccins produits dans le monde le sont à base d'oeufs. Ce qui pose un certain nombre de problèmes d'approvisionnement, de durée de production et de sécurité. Rien que pour les vaccins contre la grippe, il faut utiliser chaque année 400 millions d'oeufs. Et il faut six mois en moyenne pour commercialiser le produit. Une durée bien trop longue, s'il faut répondre dans l'urgence à une pandémie de grippe aviaire par exemple.


Vivalis propose une alternative à l'utilisation d'oeufs. La société nantaise, qui emploie actuellement 47 personnes, travaille sur des cellules souches d'oiseaux copiables à des milliards d'exemplaires. Ce qui sécurise non seulement l'approvisionnement, mais également réduit considérablement les délais de fabrication.


Contrats de licence avec les laboratoires


Du coup, Sanofi Aventis, GlaxoSmithKline, Nobilon pour la santé humaine, ou encore Virbac et Mérial dans le domaine vétérinaire ont signé des contrats de licence avec Vivalis. En tout, ce sont à peu près 9,5 millions d'euros de chiffre d'affaires que le groupe a récupéré depuis 2003. Avec l'espoir de recevoir des « royalties » égales en moyenne à 4 % des ventes de ses partenaires dès 2009, date de commercialisation du premier vaccin à base de cellules embryonnaires d'oiseaux.


Vivalis ne compte pas en rester là et développe déjà des anticorps à partir de cellules embryonnaires pour la fabrication d'un vaccin contre le virus du sida ou le cancer. Toujours avec les plus grands laboratoires mondiaux. Des marchés de plusieurs dizaines de milliards d'euros en perspective.