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RALLYE : Comment influence-t-on la valeur boursière d'une action?

14 nov. 2019 17:53

Certains se posent la question : peut-on influencer la valeur boursière d'une action? Réponse affirmative si l'auteur est une grande société financière comme par exemple une banque ou une assurance. Comment procède ce genre de société? Il suffit que la société financière possède au moins 2 entités, société A et société B (souvent on se sert des paradis fiscaux pour éviter les curieux tel que par exemple le pire de tous: Le Delaware). Prenons une société X dont la valeur boursière est 7 Euros sur l'Euronext ; la société financière veut faire monter la valeur de l'action à 8 Euros ; pour cela il suffit que sa société A vende une quantité suffisante à un prix adapté (dans ce cas légèrement supérieur à 8 Euros) pour neutraliser les forces du marché à sa société B (montage financier). Pourquoi certaines sociétés financières veulent-elle influencer le marché ? Souvent : 1) pour spéculer car elles achètent ou vendent (avant de faire ce genre d'opération) des Put et/ou des Call et génèrent ainsi après l'action spéculative une plus-value conséquente due à l'important effet de levier des instruments financiers. 2) pour devenir majoritaire à bon compte d'une entreprise prometteuse telle que par exemple Casino Guichard. Les armes principales de ces sociétés financières (très souvent anglo-saxonnes) 1) elles ne paient quasiment pas de frais de transaction (contrairement aux petits porteurs) ; 2) elles peuvent créer de la monnaie ex nihilo; 3) la «loi» qui (à la suite d'intense lobbying) est adaptée en leurs faveurs comme par exemple : le délit d'initié qui a été interdit aux «personnes physiques» mais autorisé aux «personnes morales». Cette brève démonstration de pratiques qui s'appliquent à tous les actifs, actions, obligations, monnaies, commodities, et cetera, pour comprendre que le petit actionnaire ne peut pas se battre contre ces organismes financiers mais qu'il lui reste au moins une arme : la gestion à long terme (le « buy and hold »). L'affaire Rallye/Casino est assez simple à comprendre : certains organismes financiers jouent sur la volatilité pour générer des plus-values, d'autres voudraient casser la majorité actionnariale de Rallye sur Casino pour pouvoir prendre le pouvoir ; dans ce dernier cas l'organisme financier va booster les résultats bénéficiaires de l'entreprise (c'est très facile sur 2 ou 3 ans) afin de revendre avec une forte plus-value ; les conséquences sont toujours dramatiques car l'organisme financier a notamment crée des risques-entreprise (bombes à retardement) qui ne se voient pas dans les comptes mais dans les faits les années qui suivent.

9 réponses

  • 15 novembre 2019 17:48

    CITATION = L'affaire Rallye/Casino est assez simple à comprendre : certains organismes financiers jouent sur la volatilité pour générer des plus-values, d'autres voudraient casser la majorité actionnariale de Rallye sur Casino pour pouvoir prendre le pouvoir ; dans ce dernier cas l'organisme financier va booster les résultats bénéficiaires de l'entreprise (c'est très facile sur 2 ou 3 ans) afin de revendre avec une forte plus-value ;
    .
    Je n'ai rien comrpis, mais j'ai l'impressions qu'on est deux.
    .
    Les banques et les établissement financiers qui ont pignon sur rue n'ont pas l'habitude de pendre des risques sur les marchés d'actions, il truandent les marchés du LIBOR ou les obligations d'état, c'est plus rentable

    Pour l'affaire Rallye il ne s'agit pas de casser la majorité mais de faire baisser artificiellement l'action CASINO pour dans ce cas très particulier exerce rune clause au contrat de prêt RALLYE , un covenant;
    je ne crois pas qu'aucune banque française ni américaine n'ait que l'idée d'intervenir directement, c'est trop risqué, tout passe par des hedges founds étrangers.

    Franchement l'affaire CASINO-RALYE n'est pas si simple à comprendre.


  • 15 novembre 2019 17:49

    CITATION = dans ce dernier cas l'organisme financier va booster les résultats bénéficiaires de l'entreprise (c'est très facile sur 2 ou 3 ans) afin de revendre avec une forte plus-value
    .
    La c'est franchement du chinois. Même en relisant.


  • 15 novembre 2019 17:51

    CITATION = souvent on se sert des paradis fiscaux pour éviter les curieux tel que par exemple le pire de tous: Le Delaware
    .
    Bon, les terres australes et antarctiques francaises, zéro habitant, ça 'est pas mal non plus, non?


  • 17 novembre 2019 09:25

    " l'organisme financier va booster les résultats bénéficiaires de l'entreprise (c'est très facile sur 2 ou 3 ans) afin de revendre avec une forte plus-value

    La c'est franchement du chinois. Même en relisant"
    pour moi c'est super-clair : les HF reprennent le controle de CO grace aux covenants bancaires de RAL - ils génère 2/3 ans de gros bénéfices sur CO du coup le marché fait monter le cours de CO et eux ils revendent avec une plus value
    mais si c'est artificiel, 4/5 ans après on revoit le dossier CO dans la presse "en difficultés" : tiens c'est bizarre on dirait un peu le GPE ANDRE ... etc ...
    on nous fait croire que le repreneur va faire des miracles, et en fait il ne fait que du licenciement et réduit les charges pour majorer les bénéfices...


  • 17 novembre 2019 12:58

    CITATION = La c'est franchement du chinois. Même en relisant"
    pour moi c'est super-clair : les HF reprennent le controle de CO grace aux covenants bancaires de RAL

    Donc il ne s'agit ni d'influencer la valeur boursière de RALLYE ni d'influencer la valeur boursière de CASINO mais de faire aller mettre le cours de CASINO et cela PROVOISREMENT à la cave pour déclencher un phénomène.
    .
    Cette action a un cout élevé puisqu'il y a des élastiques de rappel.
    Ilne peut donc pas s'afit d'influer sur la valeur, mais de l'amener physiquement à baisser en passant des ordres. On espère gagner d'un autre côté ce qu'on perd pas ces actions.


  • 17 novembre 2019 13:01

    CITATION = certains organismes financiers jouent sur la volatilité pour générer des plus-values,
    .
    Et encore une fois je ne comprends toujours pas cela. ET sur casino mettre des ordre de VAD ce n'est pas jouer sur la volatitilité, et quant aux plus-values qu'ils ont générée, je ne vois pas.

    QUand bien même les covenants bancaires auraient été exercés, et que Naouri aurait perdu sa gouvernances, les intervenats auraient été très perdant sur CASINO et il aurait fallu les rémunérer, du moins ceux qui sont intervenus volontairement en soutien de celui qui a mené l'affaiere.


  • 17 novembre 2019 13:47

    Mon bref et succinct article (qui se veut être une vulgarisation) s'adresse à des personnes ayant un minimum de connaissance en finance / contrôle de gestion / fiscalité internationale; désolé cela peut en effet être du chinois pour les autres. Voici quant même quelques explications de façon non exhaustive : 1) «booster les résultats bénéficiaires de l'entreprise (c'est très facile sur 2 ou 3 ans)» : exemple une entreprise de location qui fait appel aux prestations d'assurance décide de passer tout ses contrats d'assurance du «tous risques» au «tiers» (ceci est d'ailleurs valable pour toute entreprise); conséquemment le bénéfice à court terme (CT) augmente en diminuant les charges d'assurance augmentant la capacité de distribution de dividendes et conséquemment la valeur boursière (i.e. : la méthode de Gordon et Shapiro est souvent utilisée en finance et la plupart des autres méthodes se base +ou- sur le bénéfice excepté le chartisme); cependant pendant les années suivantes le coût des accidents non couverts par l'assurance au tiers va augmenter au fur et à mesure et affecter le bénéfice à moyen terme (MT) jusqu'à ce que le gain initial soit dépasser (c'est une question de temps mais le spéculateur aura vendu ses actions auparavant).
    Remarques sur vos commentaires : 1) « Les banques et les établissement financiers qui ont pignon sur rue n'ont pas l'habitude de pendre des risques sur les marchés d'actions » : en tant qu'ancien banquier je peux vous affirmer le contraire et c'est (pour certains) une de leurs activités les plus rentables ; cela ne contredit pas le fait que les organismes financiers génèrent d'énorme bénéfice sur le marché obligataire (notamment grâce à l'article 123 du traité de Lisbonne imposé par les US et UK qui eux n'y sont pas soumis). 2) Évidemment pour casser la majorité de Rallye sur Casino, il faut faire baisser la valeur de cette dernière afin d'amener Rallye à de grande difficulté de trésorerie puisqu'une grande partie des emprunts sont basés sur le nantissement des actions (comme par ex. le prêt Lombard). 3) Tous les fiscalistes internationaux sérieux reconnaissent le Delaware comme étant le plus grand et efficace paradis fiscal au monde. 4) La volatilité est une bénédiction pour les spéculateurs sur produits financiers (Call, Put, Swap, etc .) et c'est pourquoi elle est influencée; pour le reste: lire par exemple l'histoire de la spéculation sur Perrier pour mieux comprendre la force de la communication (souvent fallacieuse concernant le groupe Casino/Rallye).


  • 18 novembre 2019 09:09

    un petit point bonus sur la désinformation "journalistique"
    avec l'amende de blomberg par l'amf

    défense : je suis journaliste je dis ce que je veux

    😳

    gratuitement?


  • 18 novembre 2019 12:37

    Chute de 0,40€ en 18 minutes... avec la petite agence de l'AMF qui ne fait même pas le poids pour les sanctions face a Muddy Waters: eux ils accusent Rallye Casino de mauvaise gestion? Mais qui connaît d'ou provient l'origine de leurs fonds et ont-ils des comptes à rendre sur leur propre gestion? Ce sont des mafieux en cols blancs c'est tout et avec Bloomberg qui veut se présenter à la primaire démocrate s'il etait élu je vous dit pas le résultat !


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