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RALLYE : LES ECHOS

20 sept. 2015 10:17

Les hypermarchés français de Casino retrouvent la croissance.
Carrefour tient son rythme au Brésil et confirme son redressement en Espagne.
Les investisseurs ont apprécié la bonne tenue des ventes trimestrielles de Carrefour et de Casino, les deux grands distributeurs français cotés. A la mi-journée jeudi, le titre du premier gagnait près de 2 % et celui du second près de 2,5 %. Malgré la faible croissance, la consommation tient en France. Sur fond d'une guerre des prix, dont Antoine Giscard d'Estaing, directeur financier de Casino, estime qu'elle pourrait bientôt atteindre un « plancher ». En Amérique latine, et surtout au Brésil, deuxième marché des deux groupes, qui s'y livrent une âpre concurrence, les chiffres d'affaires continuent à enregistrer des progressions significatives, à l'exception notable des ventes de biens d'équipement qui illustrent, un an après la Coupe du monde, « la conjoncture morose » du pays, selon les termes de Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino. Carrefour, quant à lui, a retrouvé le troisième moteur de son activité avec sa filiale espagnole, qui repart franchement de l'avant. Pour les deux entreprises, seule l'Asie semble poser problème.
Cession de magasins
Pour le deuxième trimestre 2015, le groupe Casino a affiché au total un chiffre d'affaires (11,7 milliards d'euros) en légère baisse (-1,5 %). Essentiellement en raison de l'impact négatif des évolutions de taux de change vis-à-vis des devises sud-américaines (- 8,2 %) et de la chute de 30 % de l'activité de Via Varejo - sorte de Darty brésilien - provoquée par la crise. Mais aussi par la cession de magasins demandée par l'autorité de la concurrence brésilienne. En revanche, pour le groupe de Jean-Charles Naouri, le ciel s'éclaircit en France. Après un effort massif sur les prix, les hypermarchés Géant repassent dans le vert pour la première fois depuis deux ans (+2 %). « Il a fallu du temps pour que les consommateurs perçoivent la baisse des prix », a commenté Antoine Giscard d'Estaing. Ceux-ci reviennent (3,9 % de clients en plus sur le trimestre) et, surtout, les prix bas les incitent à acheter plus (+4,7 % en volume). Leader Price, enseigne discount du groupe Casino, marche sur le même chemin, la baisse de ses ventes étant quasi stoppée. Monoprix, plus haut de gamme, demeurant stable, les seuls chantiers qui subsistent sont Franprix, dont les ventes baissent de 7 % encore, et les supermarchés Casino (-3,7 %). Parallèlement à la rénovation de ses hypers, le groupe va rendre ses Franprix plus accueillants, avec un nouveau concept baptisé « Mandarine », preuve que la baisse des prix ne suffit pas.
Carrefour l'a bien compris, qui a déjà largement entamé la rénovation de ses hypers, sous la houlette du PDG, Georges Plassat, qui en a fait une priorité au moins aussi importante que la restauration de l'image-prix. Chez Carrefour, tous les formats progressent. On note toutefois qu'après plusieurs trimestres de hausse les hypers marquent le pas, avec une hausse de leur chiffre d'affaires de 0,5 %. Les dernières données de Kantar Worldpanel montrent que Carrefour a perdu un peu de part de marché dans l'Hexagone ces derniers mois, sous la pression de l'éternel rival coopératif Leclerc, mais aussi des Géant.
L'Asie, le maillon faible
Mais Carrefour continue de surperformer au Brésil avec des ventes en hausse de 7,1 % en comparable, contre +2,4 % pour Casino. Le numéro 1 français de la distribution peut aussi s'appuyer sur sa filiale espagnole, qui a vu son chiffre d'affaires, également en comparable, progresser de 2,8 %, signe d'une reprise durable du pays. Au final, des performances « rassurantes », selon les analystes, malgré la poursuite de la baisse de l'activité en Chine (-12,3 %), où Carrefour met en place une nouvelle chaîne logistique. L'Asie est peut-être, en réalité, plus que le Brésil, le maillon faible des émergents pour les deux groupes, si l'on observe que les ventes de Big C, la filiale thaïlandaise de Casino, ont baissé d'environ 2 %.

En savoir plus sur
http://www.lesechos.fr/journal20150717/lec2_industrie_et_services/021209921172-l a-concurrence-stimule-carrefour-et-casino-1137787.php?sBRWYZyx8YOIixmD.99

2 réponses

  • 20 septembre 2015 10:22

    L'agence de notation confirme la note du groupe Pão de Açúcar "brAA+" avec perspective positive, malgré la situation économique du pays.
    Voilà de quoi calmer des investisseurs qui semblent avoir perdu leur sang-froid. Alors même que l'action Casino a perdu, du fait de sa forte exposition au Brésil, près de 20% de sa valeur à la Bourse de Paris, où elle a terminé à 48,95 euros vendredi, Standard & Poor's vient de conforter sa filiale locale, Pão de Açúcar (connu aussi sous l'acronyme CBD). L'agence de notation américaine a en effet confirmé la note du numéro un de la distribution brésilienne, brAA+ avec perspective positive. Celle-ci "reflète notre analyse selon laquelle CBD est bien armé pour relever les défis liés à la situation macroéconomique du pays ces prochaines années et maintiendra des paramètres financiers solides", écrit S&P.
    Cette même agence américaine a, le 9 septembre, abaissé la note de la dette souveraine du Brésil de BBB- à BB+, soit l'échelon le plus élevé de la catégorie des dettes jugées spéculatives ("junk"). Cela avait entraîné dans la foulée une forte baisse des actions des groupes français les plus exposés au Brésil, dont Casino. Au point même qu'au cours actuel la valorisation du groupe présidé par Jean-Charles Naouri compte Pão de Açúcar (22 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2014) pour quasiment rien.
    Maîtrise des coûts
    Or, écrit Standard & Poor's, "en dépit des impacts significatifs d'une consommation défaillante ces derniers trimestres, limitée néanmoins essentiellement au segment de l'électronique grand public, CBD maintient ses positions en leader du marché, tout en multipliant les initiatives de réduction et de maîtrise des coûts". S'il apparaît que la crise dans laquelle est plongée le Brésil pourrait durer plus longtemps que prévu, Pão de Açúcar est probablement le mieux armé pour y résister, voire en profiter, estime l'agence de notation.

    En savoir plus sur
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/021339138902-la-fil iale-bresilienne-de-casino-confortee-par-standard-poors-1157118.php?pKTRFfJXYVtZ 7hMw.99


  • 20 septembre 2015 22:21

    Merci pour cet article qui confirme notre position.


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