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OSE IMMUNO : Itw dans « Le Monde «  du jour

17 mai 2021 18:07

Comment mieux utiliser l'immunité cellulaire pour optimiser les vaccins de demain ?


 Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, Créteil

Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, en janvier 2021.
Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste, hôpital Henri-Mondor, en janvier 2021. BERTRAND NOËL
Comme toute infection virale, l'infection au Covid-19 met en jeu les deux pans de la réponse adaptative : réponse humorale et réponse cellulaire. La première est bien connue, elle passe par les anticorps, ces bloqueurs de l'entrée du virus dans l'organisme. La seconde implique une population de cellules particulières appelées lymphocytes T CD8, qui ont pour mission de détruire les cellules infectées.

Moins connues du grand public, elles sont aussi moins étudiées par les chercheurs. Cela tient essentiellement à des problématiques pratiques : là où la réponse anticorps, du moins dans ses aspects les plus simples, peut être étudiée dans n'importe quel laboratoire d'analyse médicale, le suivi et la recherche sur les cellules tueuses apparaissent autrement complexes. Or ces questions sont essentielles.

En effet, si les lymphocytes T CD8 n'ont qu'un rôle probablement secondaire dans la protection contre l'infection, il en va complètement différemment, ensuite, dans le contrôle de cette infection, et donc dans la sévérité de la maladie. Les données disponibles concernant la réponse lymphocytaire T CD8 contre le SARS-CoV-1 - celui de 2003 -, ainsi que les données récentes sur celle dirigée contre le SARS-CoV-2, montrent qu'elle persiste longtemps, détectable ainsi jusqu'à dix ans après l'infection par le virus. Par ailleurs, les mutations permettant aux variants préoccupants (VOC) d'échapper aux anticorps neutralisants ne semblent pas affecter la qualité de cette réponse lymphocytaire T CD8.

Dès lors, une analyse plus large de cette réponse, telle qu'elle se met progressivement en place, permettrait de mieux comprendre les risques réels que nous font courir ces variants préoccupants. En outre, la protéine Spike, où se situe l'essentiel des mutations, ne représente qu'une faible partie des cibles de cette réponse lymphocytaire T CD8. Mieux décrypter cette part souvent négligée de la réponse immunitaire pourrait ainsi s'avérer un outil décisif dans la perception que nous avons de l'efficacité vaccinale et dans l'élaboration d'éventuels nouveaux vaccins.

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