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Retour au sujet ORANGE

ORANGE : Du rififi chez les Towercos

07 mai 2024 08:22

https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/
bataille-des-tours-telecoms-benonces-ce-village-de-l-ain-qui-a-failli-perdre-sa- couverture-mobile-997035.html

9 réponses

  • 07 mai 2024 09:20

    Je n'ai pas accès à l'article. Je suppose que c'est Valocimes qui fait toujours des siennes en rachetant les baux Je croyais que cette affaire avait déjà été réglée.


  • 07 mai 2024 09:26

    A Bénonces, petit village de 350 âmes au cœur de l'Ain, les habitants ont eu la surprise, ce jeudi 18 avril, de voir un hélicoptère passer au-dessus de leurs têtes. Celui-ci transportait les éléments d'un nouveau pylône de téléphonie. Celui-ci assurera, d'ici quelques mois, leur couverture mobile. La commune, qui fut longtemps estampillée en « zone blanche » car délaissée par les opérateurs, disposait pourtant déjà d'une antenne-relais à seulement 200 mètres de là. Pourquoi diable, alors, en ériger une nouvelle ? Parce que la société espagnole Cellnex, qui gérait son pylône de téléphonie, s'est faite chiper son bail par un concurrent, et a été priée de partir. Cette situation ubuesque, qui n'est pas un cas isolé, est en réalité le résultat d'une féroce bataille qui se déroule depuis quelques années dans le secteur des « towercos ».

    Ces « tower company », qui s'appellent Cellnex, TDF, ATC France ou Totem (Orange) gèrent des milliers de pylônes de téléphonie mobile, dans tout l'Hexagone, pour le compte des opérateurs télécoms. Ces derniers louent ces infrastructures pour y installer leurs antennes, et assurer leur couverture mobile. Mais ce business lucratif est en ébullition. De nouveaux acteurs tentent d'y faire leur nid en s'attaquant au foncier, c'est-à-dire aux terrains loués par les « towerco » pour ériger leurs pylônes, et prendre leur part du gâteau. C'est le cas de Valocîme, un nouvel arrivant aux dents longues. Et c'est précisément d'un bras de fer entre cette société et Cellnex dont Bénonces a fait les frais.

    La justice demande à Cellnex de démonter son pylône
    Dans ce village, c'est Cellnex qui gère le pylône où sont installées les antennes des Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Cette infrastructure est située sur un terrain que la towerco loue à un retraité. Mais il y a deux ans environ, Sylvie Righetti-Gilotte, la maire, apprend que ce propriétaire est sur le point d'attribuer le bail à Valocîme, au terme de celui de Cellnex. L'opération inquiète l'édile. SFR la prévient qu'elle pourrait engendrer une coupure des communications... Depuis plusieurs années, Valocîme part à l'assaut des baux des towercos comme Cellnex pour récupérer leurs installations et chaparder leur business avec les opérateurs. Pour ce faire, elle propose des loyers bien plus élevés aux propriétaires des terrains. A Bénonces, elle finit par décrocher la timbale, en proposant au retraité un loyer de 3.100 euros, contre 1.522 euros auparavant, précise Frédéric Zimer, le patron de Valocîme.

    Sa société a ensuite proposé à Cellnex, à l'échéance de son bail, de racheter son pylône « au prix de la construction », souligne le dirigeant, en y conservant les antennes des opérateurs. « Évidemment nous avons refusé, souligne Thomas Bertrand, le patron de Cellnex France. Il faut comprendre que ce sont des infrastructures dans lesquelles nous avons très fortement investi suite à des appels d'offres, en échange d'engagements de location des opérateurs sur 20 ou 30 ans. » Valocîme a immédiatement réagi, assignant Cellnex en justice. Ce dernier a finalement été condamné fin février, précise Thomas Bertrand, à démonter son pylône d'ici à deux mois.

    La mairie inquiète de perdre sa couverture mobile
    Dos au mur, Cellnex se mobilise pour trouver un autre endroit pour ériger aussi vite que possible un nouveau pylône et éviter toute coupure. Il jette son dévolu sur un terrain municipal, qu'il rachète pour une bouchée de pain, à savoir 2.000 euros, confie Sylvie Righetti-Gilotte. « Ce n'est pas très cher, convient la maire. Mais nous souhaitions privilégier l'intérêt général et préserver notre couverture mobile... » D'après Thomas Bertrand, Cellnex a ensuite « en urgence et à ses frais, c'est-à-dire plus de 300.000 euros », héliporté un pylône neuf sur la nouvelle parcelle. Les opérateurs pourront prochainement y déplacer leurs antennes.

    Du côté des towercos installées comme Cellnex, Valocîme est accusé de vouloir « pirater » leurs infrastructures pour en récupérer les revenus, de s'adonner à de la spéculation foncière, et de faire in fine planer une grave menace sur le secteur comme sur la couverture mobile du pays. Valocîme et ses homologues « sont des sangsues qui s'engraissent sur le dos de la bête », fulmine un acteur du secteur. Sénateur de l'Ain (LR) et président de l'Avicca, une influente association représentant les collectivités impliquées dans le numérique, Patrick Chaize râle contre l'« aberration » de cette guerre des pylônes qui plonge Bénonces et d'autres communes dans la tourmente.

    Une législation sous le feu des critiques
    Le parlementaire connaît très bien le sujet. Alerté du fait que de nouveaux acteurs cherchaient à couper l'herbe sous le pied des towercos en signant des baux destinés à accueillir des tours télécoms, le sénateur a été à l'origine d'un article de la loi censé résoudre ce problème. Celui-ci a été intégré à la loi de 2021 sur la réduction de l'empreinte environnementale du numérique. Il précise que les baux qui ont vocation à héberger des pylônes de téléphonie ne peuvent être signés que par des towercos disposant d'un mandat de l'opérateur télécoms.

    Mais si cette législation empêche des acteurs comme Valocîme de préempter de nouveaux terrains, elle ne leur interdit pas de s'attaquer aux baux des infrastructures existantes, et de les signer en amont de leur renouvellement. « Nous n'avions pas, à l'époque, identifié cette problématique », concède Patrick Chaize. Le patron de Cellnex, Thomas Bertrand, dénonce un « trou dans la raquette ». « Ce texte protège la construction de nouveaux sites, mais il n'adresse pas le problème des sites existants », renchérit-il.

    Valocîme alerte sur la « spoliation » des propriétaires
    Le gouvernement souhaite désormais mettre fin à ces pratiques. C'est la raison pour laquelle un article du projet de loi de simplification, qui a récemment été présenté en conseil des ministres, précise qu'il faut impérativement disposer d'un mandat de l'opérateur pour être détenteur d'un bail accueillant une infrastructure télécoms. « Quand la loi passera, les pratiques agressives cesseront », se félicite Thomas Bertrand.

    Si Cellnex et ses homologues applaudissent, ce n'est évidemment pas le cas de leurs nouveaux rivaux. A la tête de Valocîme, qu'il a fondé il y a six ans, Frédéric Zimer considère que ce texte va « tuer la concurrence ». Il souligne, en outre, le risque de « spoliation extrêmement importante des propriétaires de terrains ou de terrasses » du fait de la nécessité d'avoir un mandat de l'opérateur pour y disposer d'une infrastructure télécoms. « Qu'est ce qui empêchera, dans ces conditions, à Cellnex de renouveler, à terme, ses baux à prix cassé, puisqu'il est le seul à posséder ce pouvoir ? », déplore-t-il.

    « Il y a un manque d'honnêteté de part et d'autre »
    Patrick Chaize n'est pas, lui non plus, favorable à ce texte en l'état. « Celui-ci protège les towercos en éliminant, quelque part, la concurrence, souligne-t-il. Mais il faut qu'en contrepartie celles-ci payent le bon loyer. » Le sénateur ne se prive pas, d'ailleurs, pour renvoyer les towercos installées et leurs rivaux dos à dos. « Il y a un manque d'honnêteté de part et d'autre, se désole-t-il. Je comprends que les propriétaires de terrains soient alléchés par les propositions de loyers émanant d'une société qui veut faire le coucou. S'ils le font, c'est parce que les loyers proposés par les towercos en place ne sont pas à la hauteur. » Le parlementaire juge d'ailleurs « scandaleuse » la vente sèche du nouveau terrain de Cellnex à Bénonces pour 2.000 euros.

    Frédéric Zimer, lui, balaye d'un revers de main les accusations de « piraterie » et de « spéculation » dont Valocîme fait l'objet. « Je propose à un bailleur d'améliorer ses revenus, et s'il accepte, de racheter l'infrastructure à prix coûtant pour éviter, précisément, toute rupture de couverture pour les administrés. En plus, je propose à l'opérateur qui resterait sur le pylône de faire 20% d'économies. En quoi suis-je répréhensible ? », s'étrangle-t-il. Cet ancien directeur général adjoint de Bouygues Telecom se voit plutôt comme « un créateur de concurrence dans un marché où il n'y en a plus ». En clair une sorte de « Free des tours télécoms ».

    Remettre de l'ordre sur le marché
    A l'en croire, ce sont les opérateurs télécoms et les towercos qui ont créé « une bulle financière ». Celle-ci est apparue, explique-t-il, il y a plusieurs années quand les Free, SFR ou Bouygues Telecom ont décidé de vendre leurs pylônes, bien plus cher que ce qu'il valaient, à des acteurs comme Cellnex, et en devenant locataires de ces infrastructures pendant plusieurs dizaines d'années. « Le résultat est qu'aujourd'hui, vous avez des towercos donnent une misère aux propriétaires fonciers, et se gavent en faisant payer très cher l'accès à leurs pylônes aux opérateurs », dénonce-t-il. « La répartition de la valeur sur ce marché est inéquitable, renchérit-il. C'est, en gros, 5% pour le bailleur, 25% pour l'opérateur, et 70% pour la towerco. A un moment, on se dit qu'il y a sans doute moyen de faire mieux... »

    Si Valocîme fait peur à Cellnex et ses homologues, c'est parce qu'il ne ménage pas ses efforts pour les déstabiliser. A ce jour, Frédéric Zimer affirme avoir récupéré quelque 2.500 baux dans l'Hexagone. D'après le dirigeant, « 230 sont arrivés à échéance, et les towercos, qui ont toutes refusé de s'en aller, ont fait l'objet d'assignations pour expulsion ». D'après lui, « quinze jugements ont été rendus, tous en faveur de Valocîme », dont celui de Bénonces. Il appartient, désormais, au gouvernement de trouver la parade pour remettre de l'ordre sur le marché.


  • 08 mai 2024 18:23

    Les sandwiches tacos me donnent des aigreurs d'estomac.


  • 08 mai 2024 23:16

    La location du terrain est vraiment bon marché dans ce coin. Chez moi, sur la Côte Bleue, c'est 27 000€/an que la mairie se met dans la poche pour un petit bout de bitume sur l'emprise du port. Et un particulier qui a eu la chance que son bout de coline intéresse les opérateurs leur loue 15 000€/an.


  • 09 mai 2024 06:30

    lire fourbir


  • 09 mai 2024 06:42

    https://www.alexia.fr/questions/363786/ loyer-pour-une-antenne-relais.htm



    https://www.lereportersablais.com/
    les-sables-dolonne-vendee-un-tarif-plus-conforme-pour-lantenne-tdf-des-roses/


    Aie Aie Aie .

    Les prix sont à la hausse mais pas partout


  • 09 mai 2024 09:04

    Valocime attaque tous azimuts et promet une hausse significative des loyers. Les opérateurs clients vont payer plein pot. Totem et Cellnex doivent fourbir leurs armes et préparer leurs ripostes, cela va être sanglant 


  • 09 mai 2024 09:04

    https:// www.ouest-france.fr/normandie/grainville-sur-odon-14210/
    la-commune-de-grainville-sur-odon-augmente-le-loyer-de-ses-pylones-telecom-c83bc 81a-bb9f-11ee-b9d9-64e72790227c


  • 09 mai 2024 09:05

    Voir l'article dans Ouest
    France la-commune-de-grainville-sur-odon-augmente-le-loyer-de-ses-pylones-t elecom


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