NANOBIOTIX : Cancer : un test sanguin pour le détecter avant l'apparition des symptômes ?

NEXUS15

12 sept. 2022 •21:58

lun. 12 septembre 2022 à 11:49 AM
Le test détecte la présence d'ADN tumoral circulant dans le sang
Le test détecte la présence d'ADN tumoral circulant dans le sang
Daprès la découverte de scientifiques, un simple prélèvement de sang permettrait de détecter 50 types de cancers chez des personnes qui ne présentent pas encore de symptômes.

Cest une avancée majeure contre le cancer qui a été présentée dimanche au congrès de la Société européenne d'oncologie médicale (ESMO) à Paris. Un simple test sanguin permettrait de détecter la présence d'ADN tumoral, dérivé de la tumeur et présent dans la circulation sanguine même lorsqu'il n'y a pas encore de signes de la maladie chez le patient, explique CNN Portugal. Ce procédé capable de repérer les altérations génétiques des cellules cancéreuses pourrait permettre daccélérer la prise en charge des malades et ainsi d'améliorer leurs chances de survie.lun. 12 septembre 2022 à 11:49 AM
Le test détecte la présence d'ADN tumoral circulant dans le sang
Le test détecte la présence d'ADN tumoral circulant dans le sang
Daprès la découverte de scientifiques, un simple prélèvement de sang permettrait de détecter 50 types de cancers chez des personnes qui ne présentent pas encore de symptômes.

Cest une avancée majeure contre le cancer qui a été présentée dimanche au congrès de la Société européenne d'oncologie médicale (ESMO) à Paris. Un simple test sanguin permettrait de détecter la présence d'ADN tumoral, dérivé de la tumeur et présent dans la circulation sanguine même lorsqu'il n'y a pas encore de signes de la maladie chez le patient, explique CNN Portugal. Ce procédé capable de repérer les altérations génétiques des cellules cancéreuses pourrait permettre daccélérer la prise en charge des malades et ainsi d'améliorer leurs chances de survie.

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Deux mois pour confirmer le diagnostic

L'étude menée par le Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSKCC) de New York, et coordonnée par l'oncologue américaine Deborah Schrag, fonde ses résultats sur un test sanguin réalisé sur 6 621 personnes de plus de 50 ans sans diagnostic de cancer ni symptômes de la maladie. 99% dentre eux ont présenté un test négatif tandis que le test d1,4% a révélé des signes de cancer. Des tests ultérieurs ont confirmé le diagnostic chez 38% des patients. Un "bon" pourcentage et une étape importante vers une détection précoce, selon les scientifiques.

Dans le détail, il a fallu en moyenne moins de deux mois pour confirmer le diagnostic et environ trois mois pour linfirmer. Linconvénient du test sanguin est que les faux positifs peuvent entraîner un certain nombre de procédures invasives pour le patient, telles que des endoscopies ou des biopsies. Cependant, peu de participants à l'étude en ont eu besoin.

Déployé à grande échelle, ce test pourrait permettre dexclure la présence de tumeur chez des patients ou au contraire de mieux prendre en charge des cancers difficiles à détecter comme celui du pancréas, de l'intestin grêle ou de l'estomac, traités souvent trop tardivement.