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EDF : Nucléaire le 09/12

09 déc. 2022 08:49

38 715 MWh/h à 8h15
8 réacteurs doivent remonter en puissance d'ici le 25 / 12 / 2022
Objectif : 45 000 MW sur le réseau pour Noël

7 réponses

  • 09 décembre 2022 09:36

    Des promesses, toujours des promesses 


  • 09 décembre 2022 10:13

    Excellent.....on progresse....😀....!!!!


  • 09 décembre 2022 10:33

    34 en début de mois, 39 aujourdhui  ! Tant que les températures ne descendent pas trop, ça passe. + de 500 € le Mwh, il faudrait beaucoup plus de centrales en France pour baisser les prix. J'ai lu que ils ne savent pas si les REPs passeront les 50 ans !! Cest incroyable, comment ferons nous si ce n'est pas le cas ?


  • 09 décembre 2022 20:14

    39 411 MW à 20h....

    Ce n'est pas des promesses, juste le planning national des arrêts....

    EDF a annoncé dès septembre le programme de redémarrage, en intégrant tous les temps de maintenance.
    Les durées de maintenance sont tellement optimisées, que les dates butées peuvent glisser de quelques jours, jamais se terminer des jours plus tôt.

    Les temps d'arrêts sont déjà optimisés....

    Exemple

    Une machine de chargement fait des A/R entre la cuve et la piscine de stockage combustible dans des temps de déplacement imposés par le constructeur, les caractéristiques de la machine et le niveau de sécurité des mouvements.

    Quand vous déplacez un élément combustible usé d'une tonne avec une charge d'uranium usé hautement actif sous 10 m d'eau pour le transiter vers la piscine de stockage prend un temps qui est strictement défini et chronométré dans toutes ses phases dopération de transit.

    Chaque élément est identifié par lecture de son n° de série en live, la machine se cale aux coordonnées ortho normées affichées de lélément à retirer du cœur à décharger en premier, la machine de chargement vient positionner le pondoir dans lequel se meut un grappin, la machine va positionner le pondoir au millimètre près sur l'élément, qui se situe à 10m sous eau, des données d'altitude du grappin par rapport à lassemblage sont à confirmer, un peson confirmant également la réelle pose sur l'élément à la bonne altimétrie, on confirme la prise de l'élément par le grappin.

    A ce moment là commence le dégagement de l'élément du coeur, surveillant le peson qui nous indique que lélément est bien accroché et quil nous retransmet le poids de lélément, important car si lélément est flambé et coincé, le peson nous indiquera une charge anormale.
    Le dégagement se fait cm par cm sur ses 4 mètres d'insertion dans le cœur à très faible vitesse, en surveillant peson et altimètre.
    Une fois dégagé de la cuve, l'élément transite en fond de piscine BR jusqu'au tube de transfert faisant passer l'élément à l'horizontal sur un chariot basculeur au travers d'un tube de transfert pour passer de la piscine du BR à a piscine du bâtiment combustible (BK), les 2 piscines des bâtiments sont en liaison sous eau au travers dun tube de transfert.
    L'élément est repris côté bâtiment de stockage (BK), toujours sous 10m d'eau et est amené dans son alvéole de stockage par un pont passerelle opérant côté BK.

    Il faut moins d'une heure, ou + ou - 40 mn ( car les machines ont été optimisées sur les 56 réacteurs ), mais il y a 157 à 205 assemblages suivant les puissances de coeur à décharger... puis recharger dans le sens inverse.

    Rien que les opérations de transits d'assemblages, peuvent durer 10 à 12 jours, 24h/24 si la machine ne connaît pas de pannes fortuites.

    Autant les risques d'accidents sont minimisés la première rangée déchargée, autant quand l'élément ne tient que par ses plots de centrage et 2 côtés dégarnis, il y a possibilité de chute ou basculement de l'élément en fond de cuve...
    Une pression de 30 ou 45 bar est maintenu dans les crayons de lassemblage, la rupture d'un crayon lors d'une chute peu entraîner un grave accident radiologique des intervenants sur la machine de chargement.
    J'ai connu, 2 incidents de basculement sur site ( sans rupture de gaine ) , dont un en tant qu'opérateur, l'élément par chance s'est couché sur un autre élément après 3 rangées déchargées.... là c'est outil spécial pour "grapper " l'élément... et l'on n'est plus sur des minutes d'interventions mais plutôt des jours.

    Toute intervention de maintenance en zone contrôlée fait office dune préparation technique et radiologique de lintervention, les temps sont précisément définis, ainsi que le coût dosimétrique de lopération.
    Tout écart significatif fait lobjet dun arrêt et dune reprise de préparation technique, ainsi que radiologique, avec parfois des « cartons jaunes » pour les intervenants sur écarts techniques, pouvant aussi induire des suspensions sur le plan dosimétrique du personnel intervenant, avec lobligation de renforts ou remplacements dintervenants.

    Toute intervention fait lobjet dune préparation précise, chronométrée sur le plan technique, fait lobjet dun PDP ( plan de prévention ) et dune étude dosimétrique, validée par les préparateurs métiers, les intervenants et le service de prévention des risques (SPR)

    Chaque intervention est calée dans le planning général de maintenance, recalé 2 fois par jour en réunion avec tous les métiers, toutes les opérations sont calées et validées à J-1.

    Des milliers dinterventions senchaînent parfois simultanément, souvent successivement, mais tous sous couvert de régimes de consignations garantissant la sécurité de chaque opération.

    Tout intervention se fait sous couvert dun régime garantissant la sécurité.

    B Pompili, sest amusée à se la jouer, voulant donner des cours doptimisation sur les arrêts de tranches.
    Elle a nommé des Mickey pour étudier des optimisations narrivant déjà pas à comprendre le b et a ba des métiers et des opérations.

    Bref, elle a dépensé des thunes, pour rien, comme si 40 ans de maintenances sur les 58 réacteurs, navaient pas permis doptimiser chaque minute dintervention.

    Le niveau dHidalgo avec ses vélos électriques à Kiev

    Cibler des redémarrages après 40j, 85 j de travaux à 24h près devient une prouesse à chaque fois.

    Et quand vous avez 26 réacteurs en intervention de maintenance avec chacun des milliers dinterventions de réparations, de modifs, dessai, de requalifications, des retards techniques ou de retards de transfert doutillages lourds spécifiques, qui peuvent entraîner un effet boule de neige sur les réacteurs les uns sur les autres, car la logistique de déplacement de gros matériels de maintenance entre site implique une rigueur à toute épreuve pour tenir les délais d'interventions sur lensemble du parc.

    Dommage quil ny ait pas plus souvent dimmersion de quelques semaines de nos chers exécutifs ils arriveraient peut-être à limiter la taille de leurs incompétences et ça les aideraient à prendre un peu plus de décisions rationnelles en sappuyant un peu plus sur leurs grands commis dEtat et le staf des directions dEDF.

    Désolé, mais les considérations portées à EDF par la manne politique et médiatique ne sont pas dignes de nom et font preuve dune méconnaissance aveuglante de lentreprise.

    Il ny a quun responsable dans cette affaire, qui est resté les bras ballants depuis 11 ans parce quentouré de mégalos verts, qui nont jamais assumé la moindre compétence et statut de leur ministère de lénergie.

    Et les Aphatie, Ferry, Conbendit et cie, avant de déverser parfois leur fiel tous ces donneurs de leçons, quils aillent faire quelques immersions autres que chez les ronds de cuir.


  • 10 décembre 2022 08:46

    Je ne partage pas votre optimisme Axial ,nous avons un niveau dimportation très élevé pour un samedi matin avec des températures de saison et de faibles gelées.
    A linstant 12000MW soit 10 centrales de 1200MW tournant à Plein régime ,le compte ny est pas.
    Cela va être une année Horribilis pour les comptes.
    Bon le PR nous dit RAS tt va bien,jaime pas ça,ça pue ..le charbon!


  • 10 décembre 2022 11:41

    Ce n'est pas de l'optimisme, mais le planning de maintenance du nucléaire et la vie au quotidien durant un arrêt. Ce matin on est à 39 765 MW, comme annoncé par EDF depuis des mois. Je n'arrive pas à faire comprendre, que 50 000 MW de production de nucléaire en janvier, serait une situation tout à fait normal d'exploitation du nucléaire.... Une tranche fonctionne 12 mois de rang, 24h/24 et doit s'arrêter durant 40j minimum pour recharger et faire le minimum de maintenance prescrit par la sécurité. ( Arrêt simple rechargement durée optimal 40j ). Cette tranche repartira pour 12 mois de fonctionnement 24h/24, puis s'arrêtera à nouveau pour recharger 85j durant, car la doctrine sécurité/sûreté et les AS ( autorités de sûreté ) prescrivent une maintenance de contrôle sur une quantité de matériel bien défini. Le renouvellement de combustible dure exactement le même temps, mais les contrôles robinetteries sont beaucoup plus conséquente qu'en ASR. Pour 2 ans de production continue à puissance nominale, le réacteur aura été arrêté 4 mois pour se recharger 2 fois. En fait, il aura délivré sur 28 mois une moyenne de 24/28 ème soit 85% de sa puissance nominale ( valeur de rêve, sans aucun fortuit, aléas technique, panne en tout genre nécessitant un arrêt de courte durée ) Dans le meilleur des cas, globalement la filière nucléaire ne pourra jamais dépasser 85% de sa puissance nominale installée..... soit 52 000 MW de production moyenne. Mais, il faut gérer les pannes, les aléas techniques, le vieillissement qui rallonge les temps de maintenance, les travaux de prolongement de vie des centrales, les modifs post Fukushima sur les 58/56 réacteurs et qui doivent malgré tout continuer à produire au maximum. La France exploite ses réacteurs en mode saisonnier avec 2 KD..... d'été et d'hiver, en maintenant en temps normal plus l'été pour disposer de plus l'hiver. Depuis la montée des clim, la consommation estivale rattrape celle hivernale, et que l'on va tendre à lisser les productions pour produire et maintenir de façon plus homogène sur toute l'année, ce n'est pas un mal pour l'exploitation de la filière. Aujourd'hui, en intégrant toutes les contraintes de maintenances, on serait plus sur 75% de KD. Les CSC en 2022, sont venues écharper un peu plus le KD.... mais c'est transitoire, et sûr qu'il y aura un retour à la normale de ce côté là. Ce qui a totalement désorganisé et impacter le nucléaire pour de nombreux trimestres et quelques années.... c'est le fait d'avoir interrompu lors du confinement national la maintenance prestataire d'une dizaine de réacteurs, tout en continuant à exploiter la production. Grosso, modo...... On a en permanence une dizaine de réacteurs chaque mois mis à l'arrêt pour rechargement, mais dans le même temps une dizaine de réacteurs qui retourne dans le circuit de production.... On se retrouve avec 10 réacteurs à maintenir avec ceux qui arrivent normalement en fin de combustibles à recharger Les arrêts sont cycliques et le plus homogène possible... ce qui veut dire que le cycle suivant... on aura toujours ce décalage de maintenance, car plus au moins, tous les réacteurs redémarrés vont à nouveaux être maintenus en même temps 12 mois plus tard.....:o))². EDF va jouer sur les aléas techniques, les stretchs ( prolongation de production du combustible dans le coeur, retardant de quelques jours les arrêts pour mis en rechargement ), les retours en production... pour essayer de ré-uniformiser le nombre de réacteurs en maintenance, mais ça ne peut se faire que sur plusieurs cycles d'exploitation et donc d'années. Le confinement de la maintenance a été une ingérence stratégique monumentale, parce que décidé par des Mickey en charge de l'énergie, qui n'en avait que faire des tirettes d'alarme de l'énergéticien... De plus le nucléaire, dans la tête de nos dirigeants était sur leur prévisionnel d'élagage à 50% et l'arrêt de 17 réacteurs pour 2035.... donc rien à traire. Sauf, qu'après le confinement, la situation stratégique d'approvisionnement en énergie c'est vu balayée, un 3ème choc pétrolier, conforté par la guerre en Ukaine, mettant à la lumière l'amateurisme et la légèreté des décisions vertes et du laxisme étatique sur 12 années pensant que l'indépendance énergétique était une fadaise des anciens. Laxisme sans aucune prise de décision concernant le nucléaire... Pour en arriver à la situation d'aujourd'hui. Pire encore, on s'était déjà engagé sur le chemin de la dénucléarisation et de notre indépendance énergétique en bradant Alstom à GE... On a des CND sur des soudures du primaires ( contrôle non destructifs ) à réaliser en zone active avec des préparations d'interventions conséquentes rien que pour le plombage des zones d'intervention pour la sécurité radiologique des intervenants. Chaque intervention nécessite une étude dosimétrique qui vient se rajouter à l'intervention technique. Il y a une cartographie de la zone chantier, et on définit les conditions d'interventions, décontamination de la zone, mise en place d'écrans biologiques, on défini les tenues d'interventions, et les temps d'exposition. Un simple démontage de vanne pour inspection en zone classique qui durerait une heure, va nécessiter une préparation de chantier en zone active qui durera en temps cumulé une journée. Un chantier ordinaire... Le service SPR va recevoir une demande de cartographie spécifique de la zone chantier et du travail qui va être effectué. Une fois l'état des lieu faite par le service de préventions des risques, une demande de décontamination va être demandée à un service spécialisée des décontaminations et pose de protections biologiques. ( service logistique de site qui fait ou fait faire à des prestataires spécialisés dans ce domaine ) En parallèle l'intervenant technique de maintenance, reçoit la cartographie de son lieu de travail et les conditions d'interventions avec les dosimétries max d'exposition pour réaliser son travail. Le chargé de travaux va préparer sa phase de maintenance, en y incorporant les prescriptions radiologiques de son chantier. Il fractionnera peut-être le déroulement de l'intervention, pour gérer dans le temps et le nombre d'acteurs intervenants pour rester dans les clous dosimétriques de son chantier. Il va préparer son plan de prévention, ses gammes techniques d'intervention, son étude dosimétrique du chantier et les faire valider au chargé de contrôle métier EDF qui a en charge le suivi de prestation, au préparateur SPR et commenter au chargé de travaux qui a en charge l'intervention. Le charge de travaux de l'équipe intervenante, va délimiter et installer son chantier, récupérer les tenues d'interventions nécessaire au magasin radioprotection de zone ( surbottes, surgants, protections respiratoires ( heaume ventilé, appareil respiratoire isolant, tenu mururoa..... ) Le chantier va comporter une zone d'habillage propre et de déshabillage en sortie de chantier pour récupérer les consommables contaminés.... Le chantier durera un certain nombre de jours, et on passera en phase de replis de chantier, avec l'évacuation des déchets, le retraits des protections biologiques, décontamination de la zone si nécessaire, et cartographie finale de la zone pour son retour en exploitation normale. C'est la vie classique de toute intervention en zone contrôlée.... Et des interventions de ce type, en VP, il y en a des centaines en zone contrôlée et tout autant sur la partie classique ( la phase radiologique en moins ). C'est totalement ahurissant d'entendre des commentaires de novices qui ne connaissent strictement rien d'une maintenance dans une centrale nucléaire. Et d'autant plus ahurissant de voir des politiques totalement déconnectés prendre des positions et décisions à l'arrache. Désolé... Tout ce qu'ils savent faire, c'est de vouloir toujours remettre tout en question, sans tenir compte des avis des PDG et directions qu'ils mettent en place. C'est tout simplement un manque de confiance envers les directions d'EDF qui ont en charge l'exploitation du nucléaire, pour donner plus de crédibilité à des sbires verts qui n'ont jamais mis un orteil dans le monde de la production d'électricité, et encore moins dans le nucléaire.


  • 10 décembre 2022 11:46

    Ce n'est pas de l'optimisme, mais le planning de maintenance du nucléaire et la vie au quotidien durant un arrêt.
    Ce matin on est à 39 765 MW, comme annoncé par EDF depuis des mois.

    Je n'arrive pas à faire comprendre, que 50 000 MW de production de nucléaire en janvier, serait une situation tout à fait normal d'exploitation du nucléaire....

    Une tranche fonctionne 12 mois de rang, 24h/24 et doit s'arrêter durant 40j minimum pour recharger et faire le minimum de maintenance prescrit par la sécurité. ( Arrêt simple rechargement durée optimal 40j ). Cette tranche repartira pour 12 mois de fonctionnement 24h/24, puis s'arrêtera à nouveau pour recharger 85j durant, car la doctrine sécurité/sûreté et les AS ( autorités de sûreté ) prescrivent une maintenance de contrôles sur une quantité de matériel bien défini.

    Le renouvellement de combustible dure exactement le même temps, mais les contrôles robinetteries sont beaucoup plus conséquente qu'en ASR.

    Pour 2 ans de production continue à puissance nominale, le réacteur aura été arrêté 4 mois pour se recharger 2 fois.
    En fait, il aura délivré sur 28 mois une moyenne de 24/28 ème soit 85% de sa puissance nominale ( valeur de rêve, sans aucun fortuit, aléas technique, panne en tout genre nécessitant un arrêt de courte durée )
    Dans le meilleur des cas, globalement la filière nucléaire ne pourra jamais dépasser 85% de sa puissance nominale installée..... soit 52 000 MW de production moyenne.

    Mais, il faut gérer les pannes, les aléas techniques, le vieillissement qui rallonge les temps de maintenance, les travaux de prolongement de vie des centrales, les modifs post Fukushima sur les 58/56 réacteurs et qui doivent malgré tout continuer à produire au maximum.
    La France exploite ses réacteurs en mode saisonnier avec 2 KD..... d'été et d'hiver, en maintenant en temps normal plus l'été pour disposer de plus l'hiver.

    Depuis la montée des clim, la consommation estivale rattrape celle hivernale, et que l'on va tendre à lisser les productions pour produire et maintenir de façon plus homogène sur toute l'année, ce n'est pas un mal pour l'exploitation de la filière.

    Aujourd'hui, en intégrant toutes les contraintes de maintenances, on serait plus sur 75% de KD.

    Les CSC en 2022, sont venues écharper un peu plus le KD.... mais c'est transitoire, et sûr qu'il y aura un retour à la normale de ce côté là.

    Ce qui a totalement désorganisé et impacter le nucléaire pour de nombreux trimestres et quelques années.... c'est le fait d'avoir interrompu lors du confinement national la maintenance prestataire d'une dizaine de réacteurs, tout en continuant à exploiter la production.

    Grosso, modo......

    On a en permanence une dizaine de réacteurs chaque mois mis à l'arrêt pour rechargement, mais dans le même temps une dizaine de réacteurs qui retourne dans le circuit de production....

    On se retrouve avec 10 réacteurs à maintenir avec ceux qui arrivent normalement en fin de combustibles à recharger
    Les arrêts sont cycliques et le plus homogène possible... ce qui veut dire que le cycle suivant... on aura toujours ce décalage de maintenance, car plus au moins, tous les réacteurs redémarrés vont à nouveaux être maintenus en même temps 12 mois plus tard.....:o))².

    EDF va jouer sur les aléas techniques, les stretchs ( prolongation de production du combustible dans le coeur, retardant de quelques jours les arrêts pour mis en rechargement ), les retours en production... pour essayer de ré-uniformiser le nombre de réacteurs en maintenance, mais ça ne peut se faire que sur plusieurs cycles d'exploitation et donc d'années.

    Le confinement de la maintenance a été une ingérence stratégique monumentale, parce que décidé par des Mickey en charge de l'énergie, qui n'en avait que faire des tirettes d'alarme de l'énergéticien...

    De plus le nucléaire, dans la tête de nos dirigeants était sur leur prévisionnel d'élagage à 50% et l'arrêt de 17 réacteurs pour 2035.... donc rien à traire.

    Sauf, qu'après le confinement, la situation stratégique d'approvisionnement en énergie c'est vu balayée, un 3ème choc pétrolier, conforté par la guerre en Ukaine, mettant à la lumière l'amateurisme et la légèreté des décisions vertes et du laxisme étatique sur 12 années pensant que l'indépendance énergétique était une fadaise des anciens.
    Laxisme sans aucune prise de décision concernant le nucléaire... Pour en arriver à la situation d'aujourd'hui.

    Pire encore, on s'était déjà engagé sur le chemin de la dénucléarisation et de notre indépendance énergétique en bradant Alstom à GE...


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