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Retour au sujet CAC 40

CAC 40 : Bonnes nouvelles de notre dette publique

15 avr. 2024 14:28

Trois bonnes nouvelles sur la dette publique française
L’annonce par l’Insee d’un déficit public élevé pour 2023 (154 milliards d’euros, soit 5,5 points de PIB) a suscité beaucoup d’analyses. Il s’en dégage un consensus selon lequel ce dérapage par rapport aux prévisions de Bercy (4,9 %) a tenu essentiellement à de moindres recettes (+2 % seulement alors que le PIB nominal a augmenté de 6,2 %).

L’occasion d’ouvrir un débat sur de nécessaires hausses d’impôts, ce que certains n’hésitent plus à faire dans la majorité présidentielle tant les pistes sont nombreuses qui, sans toucher les plus pauvres ni les classes moyennes, permettraient de faire rentrer des recettes fiscales à même d’équilibrer nos comptes publics.

Mais, en attendant que le gouvernement se décide à une action en ce domaine, la dette publique continue d’augmenter. Elle a progressé l’an dernier de 147,4 milliards pour atteindre 3 101,2 milliards d’euros. Comme elle augmente moins vite que l’activité, son poids s’est réduit de l’équivalent de 111,9 points de PIB fin 2022 à 110,6 % à la fin 2023.

39 réponses

  • 15 avril 2024 14:29

    Pour autant, l’Agence France Trésor, qui gère notre dette, indiquait fin 2023 qu’elle allait quand même devoir trouver, cette année, l’équivalent d’environ 10 points de PIB pour assurer le refinancement de cette dette. De quoi s’inquiéter ? Non, car nous avons reçu ces derniers temps trois bonnes nouvelles sur nos emprunts publics.

    1. Les créanciers aiment la dette française
    Première bonne nouvelle, les créanciers sont très friands de la dette française. Après le lancement du quantitative tightening (QE) par la Banque centrale européenne (BCE), on restait dans l’incertitude quant à la volonté des créanciers de se substituer à la Banque centrale pour financer les dettes.

    Or, dans sa dernière analyse, l’Agence France Trésor constate que, « après la fin des achats nets d’actifs de la BCE en juillet 2022 (APP+PEPP), les investisseurs domestiques et étrangers ont augmenté leur exposition aux obligations souveraines de la zone euro ». Une situation qui devrait continuer à perdurer cette année :

    « Nous nous attendons à ce que les investisseurs continuent d’augmenter leur exposition aux obligations d’Etat de la zone euro après des années de ventes nettes dans le cadre de la politique de QE de la zone euro ».

    D’ailleurs, depuis le début de l’année, l’écart entre les besoins des pays de la zone et ce que les créanciers sont prêts à acheter est plus fort qu’au cours des années précédentes. Résultat, à la fin mars, la France a déjà levé plus d’un tiers de son programme de financement de l’année.

    Les experts de Natixis CIB notent même une tendance à l’allongement de la maturité de détention des emprunts français par les financiers internationaux, ce qui « suggère une augmentation de la présence des assureurs et fonds de pensions étrangers, dont la stratégie d’investissement est par nature plus stable ». Bref, des gens qui sont là pour un moment.

    S’y ajoute un retour de l’achat des titres d’emprunts français par les banques. Après avoir bénéficié de programmes de soutien à leur liquidité de la part de la BCE, la fin annoncée de ces programmes pousse les établissements à chercher d’autres sources de liquidités, et la Banque de France a montré l’an dernier combien la dette française dispose d’atouts en la matière.

    2. Les taux ne sont pas plus élevés qu’avant
    On pourrait rétorquer que si les emprunts français sont refinancés facilement, compte tenu de l’incertitude liée au dérapage budgétaire, cela se produit à des taux d’intérêt plus élevés qu’avant. Deuxième bonne nouvelle, ce n’est pas du tout le cas.

    C’est que montre une analyse récente de l’économiste Patrick Artus. Il part du constat selon lequel le spread de taux de la France vis-à-vis de l’Allemagne, c’est-à-dire le surplus de taux d’intérêt par rapport à notre voisin que nous demandent de payer les créanciers, ne bouge pas pour rester autour de 50 points de base. Comment l’expliquer ?

    De nombreuses raisons sont mobilisées. D’abord, la politique économique française reste crédible. Les experts de Natixis CIB expliquent que, pour atteindre l’objectif du gouvernement d’un déficit budgétaire à 4,4 % du PIB cette année, il va falloir trouver 26 milliards. Bercy a déjà annulé 10 milliards de crédits, et une normalisation du lien entre recettes fiscales et croissance par rapport à 2023 rapporterait automatiquement une dizaine de milliards. L’essentiel du chemin est fait.

    Entrent en ligne de compte aussi les inquiétudes au sujet de l’Allemagne, enfermée dans une austérité budgétaire au moment où son activité est atone. Le Fonds monétaire international (FMI) n’a ainsi pas hésité tout récemment à cibler le manque de dépenses publiques d’infrastructures du pays au milieu de lourds problèmes structurels (démographie en berne, spécialisation industrielle dépassée…).

    Quand l’Allemagne réduit sa dette à marche forcée, elle réduit d’autant les titres publics disponibles, incitant les créanciers à se reporter sur le financement des emprunts français dont ils ne craignent pas un potentiel défaut de paiement, la France remboursant rubis sur l’ongle depuis la fin du XVIIIe siècle !


  • 15 avril 2024 14:30

    3. Le poids de la charge reste faible
    Enfin, dernière bonne nouvelle, même si les emprunts publics augmentent, le poids de leur coût reste relativement faible. On a l’habitude de le mesurer en ramenant la charge de la dette au PIB. Selon l’Insee, le ratio s’établissait à 1,8 % à la fin de l’an dernier, bien en-dessous de sa moyenne historique (1980-2023) de 2,4 points.

    De leur côté, les agences de notation regardent plus spécifiquement le poids de la charge de la dette dans le total des recettes fiscales et commencent à grincer des dents lorsque l’on s’approche des 5 %.

    Cela fait maintenant dix ans que la France est sous ce ratio, qui se situait à 3,4 % l’an dernier. Une normalisation des recettes fiscales associée à la baisse des taux d’intérêt de la part de la BCE au plus tard cet été contribueront à maîtriser encore ce ratio cette année.

    La France n’est pas en faillite et sa dette n’est pas sur « le toboggan de l’enfer » ! Qu’on se le dise : les emprunts publics français se font dans le calme, à des taux d’intérêt modérés, qui devraient diminuer cette année, le tout avec la bénédiction de nos créanciers.


  • 15 avril 2024 14:31

    Je pense que si la BCE baisse ses taux début Juin 
    Le cac40 sans trop m'avancer je ne vous le garanti pas mais.... 

    Le cac40 à 8500 ce serait pas mal... 


  • 15 avril 2024 14:37

    Quelle bonne blague, augmentation en absolu mais baisse en relatif… On est toujours en faillite !
    Vas dire à ton banquier que ça va mieux parce que ton taux d'endettement a diminué suite à ton augmentation de salaire de 1,2%, alors que t'arrives pas à rembourser ton crédit maison,  tu verras la réponse 


  • 15 avril 2024 15:18

    A la merci de ses créanciers étrangers. Tour de passe passe. Ça va bien jusqu'à ce que ça aille mal. On se refile la patate chaude d'élection en élection.De la soupe pour les boeufs en 3 plats réchauffés, histoire de motiver le consommateur a retrouver sa confiance et son appétit consumériste en puisant dans son épargne.Pathétiques.


  • 15 avril 2024 15:39

    Si c était  lfi ou le fn c est 100 millards de plus en dépenses  la dessus personne ne dit rien    
    Donc certains critiquent mais aucune solution pour réduire la dette  
    Comme d habitude  !


  • 15 avril 2024 16:39

    Merci maryka Je suis soulagé. Le gouvernement dispose encore d'une marge de 1,6% de dette ramenée au PIB. Il va pouvoir encore emprunter. Tiens c'est une idée ça ; je vais aller au Club Med cet été.


  • 15 avril 2024 17:41

    plus la dette monte et plus ptit cac monte aussi  .....

    😝


    UN PEU DE SÉRIEUX


  • 15 avril 2024 17:55

    encore un français jamais content  😂


    si ma tante en avait .....   😂


  • 15 avril 2024 19:34

    56 000 euro  x   70 000    ta dette    


  • 15 avril 2024 19:36

    le pire on nous taxe  sur tous   et les caisses sont vide


  • 15 avril 2024 19:50

    la dette de l état  un pyramide de ponzi


  • 15 avril 2024 19:59

    c bien de le savoir ........ne rêvez pas trop ::

    Il y a 300 ans, le 17 juillet 1720, une bousculade, rue Vivienne à Paris devant les guichets de la Banque Royale, provoquait la mort d’une quinzaine de personnes et précipitait la chute du Système de Law, la première expérience de papier-monnaie en France. Retour sur cet épisode marquant de l’histoire financière française.

    Le Système de Law
    Mis en place progressivement à partir de 1716, le Système de Law constitue la première expérience de papier-monnaie menée en France. Il a pour objectif initial d’assainir les finances publiques françaises. Conséquence des nombreuses guerres menées au cours du règne de Louis XIV, celles-ci se trouvent, après sa mort, dans un état désastreux. On estime que la dette publique française s’élève à plus de 2 milliards de livres, soit environ dix années de recettes fiscales ! A titre de comparaison, la dette de l’État français représentait, en 2019, un peu plus de six années de recettes.
    Appelé par le Régent, John Law, un Écossais ayant accumulé un capital grâce au jeu, établit un système fondé sur la circulation de papier-monnaie et est autorisé à créer, sur le modèle de la Banque d’Angleterre, la Banque générale, dont le capital est, en partie, payable en titres d’État. Ce système doit permettre l’amortissement de la dette publique, ainsi que le développement économique du royaume via le commerce et l’expansion du crédit. La Banque générale, institution privée, émet des billets contre de l’or. Ces derniers, convertibles en or, obtiennent rapidement cours légal et peuvent être reçus en paiement des impôts. La Banque devient Banque Royale officiellement à partir du 1er janvier 1719 : ses billets sont désormais garantis par l’État et sont de plus en plus utilisés dans les paiements en lieu et place des espèces métalliques.
    Parallèlement, en 1717, Law crée la Compagnie d’Occident. Cette dernière est rapidement surnommée la Compagnie du Mississippi et jouit du monopole sur l’exploitation commerciale des ressources de la Louisiane française, alors considérée comme un nouvel Eldorado. La Compagnie du Mississippi absorbe rapidement d’autres compagnies d’exploitation des colonies et finance son expansion par des augmentations de capital, payables, au moins en partie, par des billets d’Etat, ce qui contribue à réduire la dette publique. A partir de 1719, Law se retrouve, ainsi, à la tête du commerce extérieur français.
    L’une des premières bulles spéculatives
    Alors que Law récupère les « fermes générales » et se retrouve ainsi chargé de collecter l’impôt pour le compte de l’État, la spéculation sur les actions de la Compagnie va bon train. Law fait miroiter des bénéfices commerciaux et un dividende exceptionnels aux actionnaires : une bulle spéculative se forme sur les actions de la Compagnie.
    Celle-ci est alimentée par des opérations menées à découvert. La bulle s’amplifie encore lorsque Law est nommé contrôleur général des Finances en janvier 1720. D’une valeur nominale de 500 livres, le cours des actions de la Compagnie dépasse la barre des 9 000 livres au début de l’année 1720. Law a alors la main mise sur les recettes fiscales, la dette publique et le commerce extérieur du royaume.
    Les anticipations du marché se retournent à l’été 1720, ce qui provoque la chute du Système de Law et la ruine de bon nombre d’actionnaires. La bulle se dégonfle en effet lorsque les résultats de l’exploitation commerciale des colonies se révèlent décevants et que des personnalités connues dans le royaume viennent ostensiblement échanger leurs billets contre de l’or. Tandis que le cours des actions chute, les demandes de remboursement auprès de la Banque affluent : le public souhaite échanger ses billets contre des espèces métalliques.
    Le 17 juillet 1720, « l’une des trente journées qui ont fait la France » selon l’historien, également connu comme homme politique et avocat, Edgar Faure, un mouvement de foule rue Vivienne provoque la mort d’une quinzaine de personnes. La fin du Système de Law est proche : la Banque ne compte pas assez d’or dans ses caisses pour rembourser tous les déposants : c’est la banqueroute !
    Les conséquences de l’épisode de Law
    L’ascension et la chute du Système de Law ont profondément marqué l’histoire financière française. Il s’agit de l’un des premiers épisodes d’intense spéculation sur des instruments financiers « modernes », comme les actions. Cet épisode débouche sur la création de la Bourse de Paris. Cette dernière est, en effet, instituée par l’arrêt du 24 septembre 1724, notamment dans le but de restaurer l’ordre économique, d’encadrer la spéculation et d’éviter un nouveau krach. Ce même arrêt proscrit, par la même occasion, les opérations à terme. Cette interdiction restera en vigueur jusqu’en mars 1885, bien que les opérations à terme soient alors largement pratiquées.
    Les années 1716-1724 consacrent ainsi Paris comme l’unique centre financier du pays. Jusqu’ici disputée par Lyon, Paris devient la première place pour la négociation des lettres de change, des effets de commerce, et à partir du XIXe siècle, des valeurs mobilières. Enfin, l’épisode de Law a, sans doute, alimenté, en France, une défiance vis-à-vis de la monnaie-papier, ce qui a retardé son utilisation à grande échelle.


  • 15 avril 2024 20:02

    on avoisine les 7 ans de dettes en recettes : comptez .......


  • 15 avril 2024 21:02

    En recettes ??? Recettes extérieures ?
     De toute façon on est déficitaire sur le commerce extérieur Ceriz,  alors…


  • 15 avril 2024 21:05

    mar27, des solutions il y en a, mais tu ne veux pas les envisager car elles ne te plaisent pas. 
    A commencer par arrêter de dilapider l'argent des français quand ça ne les sert pas, et là il y a une multitude de débouchés 


  • 15 avril 2024 21:11

    titi-banane : ici s'entend : recettes fiscales  : on est bientôt à 7 années de dettes en recettes fiscales ..... chiffre : de 2019 ! )
    imaginez la suite .....; à votre gré.


  • 15 avril 2024 21:17

    Ah ces inspecteurs des finances, zon été bien formés à L' Ecole Nationale de l ' Arna...


  • 15 avril 2024 21:18

      autres version :

    À la mort de Louis XIV, en 1715, les finances du royaume français sont au plus mal. La charge annuelle de remboursement de la dette atteint 165 millions de livres alors que les recettes fiscales ordinaires ne dépassent pas 69 millions de livres ! Dans les caisses, il ne reste que 800 000 livres de trésorerie.

    C'est dans ces conditions qu'arrive à Paris un Écossais de 45 ans, dénommé John Law (on prononce lass en vieux français). Il va résorber la dette par un coup d'audace sans précédent...

    Un joueur plein d'imagination
    John Law de Lauriston (16 avril 1671, Édimbourg ; 21 mars 1729, Venise), portrait par Casimir BalthazarJohn Law s'est acquis la réputation d'un dandy débauché. Obligé de s'expatrier, il court l'Europe et acquiert une fortune colossale en usant de ses dons exceptionnels en mathématiques dans la spéculation.

    En 1705, de retour en Écosse, il publie des Considérations sur le numéraire et le commerce.

    Dans cet ouvrage d'économie en avance de deux siècles sur son temps, le financier montre que la prospérité d'un pays est liée à l'abondance de monnaie et suggère la création d'une monnaie de papier indépendante des arrivages de métaux précieux d'Amérique.

    À Paris, où son habileté au jeu lui permet de faire la connaissance du Régent, Law convainc celui-ci qu'en substituant à l'or une monnaie de papier, il sera possible de relancer l'investissement des particuliers et surtout d'éteindre la dette de l'État.

    Le 2 mai 1716, en dépit de l'hostilité des financiers un édit autorise John Law à créer la Banque générale avec un capital de six millions de livres réparties en 1 200 actions de 5 000 livres.

    Cette banque privée pratique de façon classique des opérations de change et d'escompte. Mais elle émet aussi des billets que le financier s'engage à rembourser en or et en argent à qui le souhaite à son taux nominal. Cette garantie rend le papier préférable au métal dont le cours varie en permanence. Elle vaut à la Banque générale, avec le soutien actif du Régent, un vif succès.

    Les promesses fabuleuses de la Louisiane
    Soucieux d'étendre ses activités, John Law rachète alors une compagnie chargée de la mise en valeur de la Louisiane, la Compagnie du Mississipi, créée en 1712 par le financier Antoine Crozat.

    Il lui substitue une nouvelle compagnie, la Compagnie d'Occident, laquelle obtient la charge de mettre en valeur la Louisiane.

    La Banque générale obtient le privilège de percevoir les impôts indirects afin de s'assurer des recettes. Par un édit du 4 décembre 1718, elle devient par ailleurs Banque royale et obtient la garantie de l'État. C'est une nationalisation de fait.

    Mais John Law n'oublie pas la finalité première de son entreprise : résorber la dette publique de la France.

    La Compagnie d'Occident émet donc des actions de 500 livres qui peuvent être achetées à la Banque royale avec des titres de la dette publique à court terme de même valeur nominale.

    Comme l'État, en quasi-cessation de paiement, ne paie plus les intérêts correspondants, ces titres sont très dépréciés et ne s'échangent plus guère qu'au tiers de leur valeur (150 livres). Aussi leurs détenteurs (les créanciers de l'État) s'empressent-ils de les échanger contre des actions de la Compagnie d'Occident, réputées plus solides.

    Vu le succès des premières actions (les « mères »), Law lance de nouvelles émissions : les « filles » et les « petites-filles ».

    C'est ainsi que l'État commence habilement à retirer du marché les titres de sa dette à court terme pour un montant de 100 millions de livres...

    - Résorption de la dette publique à long terme :
    L'ingénieux Law ne s'en tient pas là. Le samedi 26 août 1719, il présente au Régent un nouveau projet concernant les titres de la dette à long terme, aussi appelés rentes : la Compagnie d'Occident (ou des Indes) prêtera au roi 1,2 milliard de livres au taux modeste de 3% pour rembourser les dettes à long terme et ce qui reste des dettes à court terme.

    Du coup, les actions voient leur cours flamber et atteindre des niveaux sans rapport avec leur contrepartie concrète. Achetées environ 150 livres en 1717, les « mères » s'échangent à 5000 livres en septembre 1719 et même 10.000 livres en janvier 1720.

    Honnête mais entraîné par l'engouement général, Law fait fonctionner la planche à billets pour répondre à la demande. Le 30 décembre 1719, la Banque royale, qui a déjà émis des billets pour un montant virtuel de 620 millions de livres (dix fois les recettes fiscales de 1715), ouvre des « bureaux d'achat et de vente » pour faciliter les transactions.

    Une bulle spéculative
    Les investisseurs se précipitent rue Quincampoix, à Paris, dans le quartier des Halles, où la Banque royale a son siège, et s'arrachent les actions.

    Il ne s'agit bientôt plus que de pure spéculation (on dit aussi « agiotage ») : les spéculateurs ou agioteurs n'ont d'autre but que d'acheter les actions pour les revendre aussitôt en tablant sur la hausse continue de leur cours.

    Le 5 janvier 1720, Law, qui s'est entretemps converti au catholicisme, devient contrôleur général des finances ; autant dire le personnage le plus important du royaume après le roi et le régent.

    La semaine suivante, poussé par le succès, Law introduit les « primes » : ces nouveaux instruments financiers donnent le droit d'acheter plus tard des actions au prix de 10 000 livres, en échange d'un dépôt préalable de 1 000 livres.

    Law veut de cette façon calmer la spéculation en signifiant que l'action du Mississippi ne devrait pas dépasser le cours de 10 000 livres. Dans les faits, les spéculateurs se jettent à qui mieux mieux sur les actions à 10 000 livres pour les revendre contre dix fois plus de primes à 1 000 livres !

    Pour tente de contenir l'emballement, Law fixe le 5 mars 1720 le prix des actions de la Compagnie à 9 000 livres et impose leur échange à taux fixe contre des billets de banque. Ce faisant, il instaure très officiellement la monnaie-papier, garantie par l'État et sans contrepartie métallique (or ou argent).

    Dans le droit fil de cet arrêt, le contrôleur général des finances programme la démonétisation progressive des espèces métallique.


  • 15 avril 2024 21:32


    https://www.radiofrance.fr/franceculture/john-law-l-aventure-des-finances-105133 3


  • 15 avril 2024 23:46

    Le patrimoine des ménages a fortement augmenté en valeur entre fin 2009 et fin 2021, de 23 % en euros constants (corrigé de la variation des prix sur la période). Il atteignait 14 041 milliards d'euros au deuxième trimestre 2023, selon la Banque de France.29 févr. 2024


  • 15 avril 2024 23:47

    En France, 10 % des plus riches possèdent la moitié du patrimoine total du pays


  • 16 avril 2024 08:02

    Mais tous les politiques savent ou faire des économies  
    Mais personnes n oserait le proposer  
    Le fn et lfi  eux veulent dépenser 100 milliards de plus 
    C était dans leurs programmes  
    En plus ils ont critiques la réforme de la retraite mais il ne feront rien   concernant ce sujet   économies vise est de 10 millards  
    Personnellement  suffirai de réduire la voilure  les dépenses de fonctionnement ! 
    Mais aucun politiques ne proposeraient ce plan 
    Les fonction.aires votent en masse  et ne voteront jamais pour 1 réduction.de personnels 


  • 16 avril 2024 08:19

    Si on ne fait pas les réformes structurelles dans la fonction publique
    on ne pourra pas baisser la dette de la France.


  • 16 avril 2024 08:23

    S'en prendre aux immigrés c'est trop facile.. 
    Salvini a essayé et n'a pas réussi.
    Méloni aussi mais elle a fait mieux elle a fait rentrer certains 
    immigrés économiques 
    Attention aux fausses promesses électorales 
    Ce gouvernement a fait une grosse erreur ne pas faire la réforme de l'état 
    la première année de son arrivée.. 
    Ils ont préféré faire la réforme de la SNCF qui n'a rien rapporté à part que c'est 
    l'état qui a pris la dette de la SNCF qui continue les déficits.
    C'est la France 


  • 16 avril 2024 09:02

    ce gouvernement n'était pas là pour la réforme de l'Etat sinon pour assoir les privilèges des 1% qui ont fait élire macron. Toutes les pistes pour réduire dette et autres déficits n'ont pas été pris en compte pendant que en revanche, ça continuait de vendre les fleurons français.

    tous nos chiffres sont négatifs, dettes, déficit de l'Etat, déficit extérieur, balance des paiements négatives et j'en passe. ils vont aller chercher dans notre épargne pour renflouer la France de leur co..........rie


  • 16 avril 2024 09:09

    Bjr Saumure contente de vous lire,
    Je ne sais pas pourquoi ce gouvernement a été élu mais la première grave erreur a été 
    de ne pas faire cette promesse électorale... 
    Je ne pense pas que l'on ira si loin que cela 
    mais ce matin on se prend une ra.clée.. boursière


  • 16 avril 2024 09:21

    bien sûr maryka qu'ils vont y aller, selon les bruits de couloir le premier poste serait d'aller taper dans l'assurance-vie de ceux qui ont eu la mauvaise idée d'en avoir


  • 16 avril 2024 09:27

    S'ils touchent aux petits épargnants ceux qui veulent la place et ils sont nombreux
    il y aura la motion de censure ce gouvernement le sait.. il saute et le PR aussi car 
    c'est le premier visé.. 

    il faut se rappeler 68 et sa ch.ie.nlit  


  • 16 avril 2024 09:38

    @ Maryka, c'est une blague ? tu y crois vraiment ? Avec deux neurones, ça suffit pour comprendre que ce Macak rond nous a mis dans une mouise dont on ne se sortira pas avec un tour de passe-passe. Ok les autres avant avaient bien savonné la planche,  mais au lieu de remonter la pente, il a mis les ski et il a fait tout shuss. Après tout le blabla de journaleux c'est juste pour nous dire si on va prendre le sapin à 200 à 250 ou à 300. Mais qu'est ce que ça change ? La suite on la connait. Le peuple français va payer. Le plus avertis vont plus ou moins passer entre les gouttes. Les vrais responsables ne seront pas punis et pour certains peut -être même rééllus par ceux qui auront pris en plein dans la figure (pour ne pas sire ailleurs). Nous, on doit essayer de passer entre les gouttes sans s'illusionner et en essayant de s'adapter le plus possible


  • 16 avril 2024 09:39

    Il faut rappeler John Law à Bercy.


  • 16 avril 2024 09:39

    tant qu'on aura pas un Xavier Milei, ça ira de plus en plus mal


  • 16 avril 2024 09:40

    d'ici là soyons malins et essayons de subir le moins possible


  • 16 avril 2024 09:45

    Il v&a falloir que tu te serres la ceinture et voir ta famille ne pas pouvoir manger se vetir et vivre 

    Javier Milei a tenu ses promesses, et quatre mois après l’application de son programme, les premiers résultats sont, selon le gouvernement, encourageants. «Oui», concède l’opposition parlementaire, «mais à quel prix!». Le peso a perdu plus de 60% de sa valeur, 70 000 postes de travail ont été supprimés dans la fonction publique, les budgets des universités n’ont pas été indexés sur l’inflation, sans parler des centaines de programmes sociaux qui ne sont plus approvisionnés par les subventions étatiques. Résultat: l’inflation qui pointait à plus de 25% au mois de décembre devrait passer sous la barre des 10% en mars. Une évolution qui fait jubiler l’équipe gouvernementale: «Ce sont des super chiffres», a déclaré le président.


  • 16 avril 2024 09:46

    Mais attention pour tous les nouveaux, ceci n'a rien à voir avec la bourse. Un gros rebond du CAC est fortement probable. Ce n'est pas le grand soir !


  • 16 avril 2024 09:49

    "Il v&a falloir que tu te serres la ceinture et voir ta famille ne pas pouvoir manger se vetir et vivre"

    Elec, bouffe, essence et meme matériaux divers ont fortement monté. On se serre dejà la ceinture. Malgré les barratins de nos ministres.


  • 16 avril 2024 09:49

    première chose : on étudie et on réduit la voilure ...la valeur d 'exemple donne le
    "LA"

    https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/la-france-compte-567-222-elu s-locaux-et-nationaux


  • 16 avril 2024 09:51

    Les solutions de Milei ne pairont pas tout de suite. S'il y a dajà  des "resultats" , c'est fortuit. Tu ne recrées pas un tissu industriel et une économie solide, tu ne fais pas revenir les gens efficaces qui ont quitté le pays , en quelques mois, faut pas réver.


  • 16 avril 2024 09:55

    pendant ce temps là Macron et son équipe de surdiplômés (censé être compétents donc par opposition à qui vous savez) ont augmenté le nombre de fonctionnaires en France.
    "semez des fonctionnaires, vous récolterez des impôts" Clémenceau.


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