Amoéba : une année record pour le nombre et la performance des essais terrain
Chassieu (France), le 20 octobre 2022 17h45 - AMOÉBA (FR0011051598 - ALMIB), producteur d'un biocide biologique capable de supprimer le risque dans l'eau et les blessures humaines, et d'un produit de biocontrôle phytosanitaire, encore en phase de test , annonce la publication des résultats de ses essais en champ 2022.
Avec plus de 120 essais terrain réalisés ou en cours en Europe, aux États-Unis, au Brésil, au Costa Rica et en Asie, la campagne d'essais terrain hiver 2021/été 2022 est la plus importante jamais entreprise par Amoéba.
Les principaux objectifs de ces essais conduits par des prestataires extérieurs indépendants en petites parcelles sous BPE (Bonnes Pratiques d'Expérimentation) sont de :
Générer des données d'efficacité pour les futures demandes d'autorisation de mise sur le marché en Europe, au Brésil et en Californie
Evaluer les formulations de l'entreprise sur de nouvelles cibles, notamment les maladies des cultures tropicales, du pommier et de certaines cultures maraîchères.
Mener des essais de positionnement en association ou en programmes avec d'autres fongicides (notamment sur vigne, pomme de terre, blé, légumes et soja), préfigurant des expérimentations plus proches d'une utilisation pratique.
Deux formulations principales ont été testées selon les cultures : une suspension concentrée (SC) et une dispersion huileuse (OD).
1 - Cultures/maladies déjà expérimentées les années précédentes
Vigne / Blé / Pomme de terre
Des essais récents ont permis de confirmer les doses retenues, en litres par hectare (L/ha), pour les futures demandes d'AMM et d'accentuer les efforts pour les appliquer concrètement (en associations ou programmes) :
Vigne (mildiou et oïdium) : 2,5 L/ha seul - 1,25 L/ha en association avec du cuivre
Pomme de terre (mildiou) : 1,25 L/ha
Blé (selon maladies) : 1,25 à 2,5 L/ha
Cultures maraîchères
Une grande campagne de 27 essais a été menée en 2022 en Europe du Sud et en Californie, et est toujours en cours en Espagne et en Italie pour tester l'efficacité de notre produit sur les cultures maraîchères.
Contre le mildiou et l'oïdium des grandes cultures (cucurbitacées, laitue) le produit a confirmé les bons résultats des années précédentes. Presque systématiquement, les performances étaient meilleures par rapport aux autres produits de biocontrôle.
Sur tomates, cultivées en plein champ et destinées à la transformation, tous les essais menés cette année au cœur de la principale zone de culture d'Italie ont confirmé le grand potentiel du produit. En effet, notre solution était aussi efficace que le cuivre contre le mildiou, notamment pour la protection des fruits, en situation d'infestation moyenne-élevée. Il est ainsi possible, dans un programme comprenant 6 traitements, de remplacer 4 traitements au cuivre par notre solution sans impacter le niveau de protection (jusqu'à 80% d'efficacité sur les feuilles et 100% sur les fruits).
2 - Nouvelles cibles / Cultures tempérées
Cultures maraîchères sous serre
Contre l'oïdium des cultures sous serre (tomate et concombre), de très bons résultats ont été mesurés pour cette première année d'expérimentation en Grèce et en Italie. Parfois moins efficace que le soufre de référence, le produit apparaît systématiquement plus efficace que les produits de biocontrôle de référence (70% d'efficacité sur le concombre par exemple, contre seulement 24% pour la référence).
pommier
Cette année est également marquée par le démarrage d'essais sur une nouvelle catégorie cible : les fruits, en particulier les pommes. Massivement traitées (jusqu'à 20 traitements par an pour les producteurs européens) et exposées aux résidus chimiques, les pommes représentent un marché mondial important, en recherche permanente de biofongicides.
Deux essais sur la tavelure menés en France et en Italie sur des pommiers peu contaminés ont mis en évidence une forte activité du produit (notamment sur les fruits), similaire au cuivre à sa plus forte dose testée.
Ce résultat se confirmera dans des situations d'infestation plus sévères, sur cet important marché dépourvu à ce jour de solutions naturelles.
Gazon
Le premier essai contre Fusarium sur gazon au cours de l'hiver 2021/2022 sur un terrain de golf en Italie a montré une efficacité de 50 à 60 % avec les deux formulations. Cette performance est statistiquement équivalente à celle du fongicide chimique de référence.
3 - Nouvelles cibles / Cultures tropicales
Le produit a été testé sur tous les principaux marchés tropicaux.
Soja
Une campagne d'une dizaine d'essais a été menée au Brésil dans différents états producteurs (Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Goias, Parana, Rio Grande do Sul). Ces essais ont ciblé la maladie principale, la rouille asiatique du soja, mais aussi une série de maladies dites « de fin de cycle », notamment la tache cible, la septoriose, la cercosporiose et l'oïdium.
Dans ces conditions, une bonne efficacité a été observée avec les deux formulations testées, et ceci à des débits de dose relativement faibles. Même dans les essais les plus contaminés, l'efficacité du produit était fréquemment similaire à celle du fongicide de référence largement utilisé (chlorothalonil).
De plus, lorsqu'il est utilisé en mélange, le produit complète bien les performances d'un fongicide chimique, ce qui en fait une combinaison très utile pour limiter l'apparition de souches de rouille résistantes, responsables de la baisse d'efficacité des derniers fongicides chimiques.
Dans l'un des essais les plus infestés, le meilleur traitement était cette combinaison de fongicide chimique et de suspension concentrée d'Amoeba, statistiquement supérieure à toutes les références et autres combinaisons (66 % d'efficacité contre 40-45 % pour les autres programmes). Une grande polyvalence contre toutes les maladies de fin de cycle a également été observée.
Notre produit confirme donc son efficacité contre la rouille du soya, ainsi que son potentiel d'intégration dans les programmes de traitement des grandes cultures.
Banane
Pour la première année, trois essais ont été menés (Indonésie, Brésil, essai en cours au Costa Rica) contre la principale maladie du bananier : la cercosporiose noire. Dans les zones de culture les plus humides, les bananes sont traitées toute l'année, une fois par semaine (52 applications par an).
Les résultats des deux premiers essais réalisés montrent que les produits (surtout avec la formulation en dispersion huileuse OD) ont les mêmes performances que le chlorothalonil (45% d'efficacité dans l'un, 95% dans l'autre), l'un des fongicides les plus utilisés sur ce recadrer. Ce vieux fongicide, interdit en Europe en 2019, le sera probablement à moyen terme dans de nombreux pays producteurs de bananes.
Par ailleurs, un test in-vitro réalisé par un laboratoire spécialisé au Costa Rica vient de démontrer que les formulations d'amibes inhibent la germination des spores de Mycosphaerella fijiensis, ce qui est un avantage clé sur cette culture où les spores sont présentes en permanence dans l'environnement.
Ce résultat confirme ce mode d'action déjà observé sur de nombreux pathogènes (notamment le mildiou de la vigne et la rouille du soja).
Il existe donc un fort potentiel sur cette culture majeure où tous les opérateurs recherchent des solutions non chimiques, alternatives ou complémentaires pour préserver l'environnement, réduire les résidus sur les fruits et créer des associations avec les meilleurs fongicides chimiques afin de limiter le risque d'émergence de résistances. souches.
Le nombre d'essais va maintenant être augmenté, afin de préciser le rythme pratique et de commencer à travailler sur l'intégration du produit dans les programmes annuels de traitement.
4. Conclusions
Quatre années d'expérimentation sur le terrain, avec plus de 300 essai menés par Amoéba dans de nombreux pays, ont contribué à l'acquisition d'une solide connaissance sur les produits à base de lysat de Willaertia magna C2c Maky.
Le large spectre, la capacité à contrôler de nombreuses maladies aussi bien sur les cultures spécialisées que sur les grandes cultures, en climat tempéré mais aussi en zone tropicale, le niveau de performance plus élevé par rapport aux biofongicides disponibles sur le marché, permettent d'envisager un positionnement des produits Amoeba en alternative ou en complément des fongicides chimiques, et notamment en substitut direct des deux fongicides de contact les plus importants utilisés dans le monde, le mancozèbe et le chlorothalonil (tous deux déjà interdits en Europe), sur un certain nombre de cultures.
À propos d'AMOÉBA :
Créée en 2010, Amoéba est une société française, basée à Chassieu (Lyon, France), spécialisée
