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HYBRIGENICS : ENTRETIEN REMI DELANSOME DG

13 déc. 2007 14:27


I

Rémi Delansorne
directeur général d'Hybrigenics
«Apax m’a fait confiance pour faire d’une pure biotech très scientifique, une machine à cash»


(Easybourse.com) Hybrigenics va lever 7,5 millions d’euros en bourse. A quoi vont servir ces fonds ?
Ces fonds vont servir essentiellement à financer nos recherches pour des candidats médicaments contre le cancer.

Plus précisément, ils vont, d’une part, servir pour une phase 2 de notre molécule la plus avancée qui est l’inecalcitol utilisée contre le cancer de la prostate.

D’autre part, ces fonds vont servir à notre programme de recherche sur les inhibiteurs de protéase, une classe de cibles anticancéreuses innovantes, que nous sommes en train d’étudier avec des inhibiteurs brevetés durant les deux dernières années.

Vous avez prolongé la période de souscription parce que les conditions de marché n’étaient pas favorables. Elles ne le sont toujours pas. Le secteur biotechnologique est chahuté depuis environ trois mois, les cours reculent… Cela ne vous effraie-t-il pas ?
C’est sûr qu’il a fallu adapter, d’une part, la nature de l’offre, et d’autre part, prolonger la période de souscription, mais dans notre plan de développement stratégique, nous avons identifié nos besoins de financement comme étant nécessaires dès maintenant et jusqu’en 2009 environ.

L’essentiel du marché que vous visez concerne le cancer de la prostate, un marché quasi blockbuster que vous estimez à 500 millions d’euros par an… Ce marché est certes rémunérateur en cas de succès, mais les recherches coûtent aussi très cher. De plus, c’est un marché assez concurrentiel…
Le cancer de la prostate, c’est trois milliards de dollars de ventes annuelles. On parle ici de centaines de milliers de patients.

Il faut savoir que le cancer de la prostate, c’est le premier cancer en nombre d’incidences chez l’homme. C’est le second, pour les deux sexes confondus.

Cette incidence est en croissance constante, puisque le risque majeur est uniquement lié à l’âge. C’est-à-dire qu’avant 50 ans, le risque est quasi nul, ensuite, entre 50 ans et la fin de sa vie, un homme sur douze va développer un cancer de la prostate.

Mécaniquement, c’est un marché en expansion si l’on considère que l’espérance de vie va en grandissant.

En outre, nous visons, en association avec la chimiothérapie standard à base de Taxotere®, un enregistrement sur la base d’une prolongation de survie médiane. Cela ouvre droit à des coûts de traitements remboursés à 100% de plusieurs milliers d’euros, même avec les politiques restrictives de budget de la santé.

Pour minimiser les risques, il est bien évidemment préférable pour Hybrigenics de diversifier ses axes de recherche. Sur quels autres traitements travaillez-vous ?
Nous travaillons justement sur les inhibiteurs de protéases spécifiques de l’ubiquitine, qui sont encore au stade de recherche. Il y aurait des développements qui commenceraient en 2009 sur d’autres types de cancer que nous sommes en train de cerner.

Vous savez qu’il n’y a pas une seule molécule pour tous les cancers, mais chaque cancer (prostate, colon, sein, etc.) a ses médicaments les plus actifs.

Nous sommes en train d’optimiser nos meilleurs inhibiteurs de protéases spécifiques de l’ubiquitine afin de savoir quelle indication serait la plus propice à un enregistrement et dont l’efficacité serait maximale.

Pour le moment, pour ces inhibiteurs, on parle de cancer de la prostate, on parle aussi de cancer du colon, on parle de mélanome -qui est un cancer de la peau- et d’un type de leucémie chronique, qui est la leucémie lymphoïde chronique.

Dans les 18 mois, l’objectif de la première partie de levée de fonds est d’optimiser une molécule afin de la faire entrer en phase de développement.

En 2007, votre chiffre d’affaires progresse encore et vos résultats s’améliorent, tout en restant négatifs. Comment l’expliquez-vous ? D’où viennent vos revenus ?
Les revenus proviennent de trois activités. L’activité en plus forte croissance, c’est celle de prestation de services. Ce sont des services qui concernent toutes les sciences de la vie et à destination de tous les chercheurs qui s’intéressent aux protéines.

Cette activité a atteint 2,5 millions d’euros en 2006, avec une croissance à deux chiffres.

La deuxième source de revenus provient des contrats de recherche avec le laboratoire Servier. Cela concerne la partie Hybrigenics Pharma, puisque nous avons un projet avec eux sur une cible anticancéreuse que nous avons en commun.

La troisième source de revenus concerne des activités d’hébergement d’autres sociétés de biotechnologie. Nous hébergeons Neovacs, Biocortech, etc., puisque nous gérons un bâtiment. Les surfaces qui ne sont pas occupées par nous sont occupées par des locataires.

L’amélioration des résultats ne s’explique pas, j’imagine, que par une augmentation des revenus…
Il y a, depuis que je suis arrivé aux commandes, une volonté de gestion extrêmement serrée.

La politique, c’est que les activités de services et d’hébergement doivent être rentables.

En outre, le cash n’est utilisé que pour la recherche et développement pharmaceutique.

Votre activité semble être plus rémunératrice au second semestre. Pourquoi ?
Il s’agit de la gestion budgétaire, aussi bien privée que publique, des chercheurs qui sont nos clients.

Nous avons signé la semaine dernière, en prestation de services, deux contrats avec L’Oréal : l’un pour de la protéomique fonctionnelle, l’autre pour du criblage chimique.

Quelles sont vos guidances pour 2008 ?
Nous visons, pour l’exercice 2008, une croissance à deux chiffres de nos activités de services et une rentabilité entre 10 et 20% de celles-ci.

Quand pensez-vous devenir profitable ?
La profitabilité finale viendra lorsque nous commercialiserons notre premier produit, c’est-à-dire en 2012-2013 pour l’inecalcitol.

Entre temps, les années où il y aura signatures de partenariats majeurs pour cette indication, c’est sûr que l’upfront (le paiement initial) et le milestone d’entrée en phase 3 seront très significatifs et feront que ces exercices-là seront extrêmement bénéficiaires.

Le break heaven, le rythme de croisière assorti de royalties, pourra se piloter de manière fine à partir du lancement de notre produit.

Jusque-là le fonds Apax Partners a été votre actionnaire majoritaire. Avec la polémique qui existe sur les fonds et leur place au capital, pourriez-vous nous expliquer ce qu’un fonds comme Apax vous a apporté ?
Le fonds est à l’origine de la création de l’entreprise.

Je suis arrivé dans la société en 2004. Depuis lors et jusqu’à maintenant, Apax m’a fait confiance dans la manière d’établir un turnaround dans la société, c’est-à-dire, de faire d’une pure biotech très scientifique, une machine à cash.

Peut-on s’attendre, à plus long terme, à ce qu’Hybrigenics soit revendu à une Big Pharma ?
L’occasion fait le larron, mais je doute que ce soit réaliste avant que nous soyons en phase 3 ou très proche de la commercialisation du produit.

Un dernier mot pour vos futurs actionnaires ?
Je leur donne rendez-vous au premier semestre 2009, date à laquelle, selon notre plan stratégique, la phase 2 devrait être terminée et la phase 3 devrait entrer en préparation. Cette phase 3 sera alors financée par l’exercice des bons de souscription.

A partir de ce moment, ils seront en mesure de nous juger et de parier sur nous à moyen terme.

Propos recueillis par Marjorie Encelot



Publié le 13 Décembre 2007







2 réponses

  • 25 avril 2009 21:58

    Ca date mais je l'ai fait remonter à cause d'un passage sur une éventuelle OPA :
    Peut-on s’attendre, à plus long terme, à ce qu’Hybrigenics soit revendu à une Big Pharma ?
    L’occasion fait le larron, mais je doute que ce soit réaliste avant que nous soyons en phase 3 ou très proche de la commercialisation du produit.

    On y voit aussi que le DG comptait bien sur l'exercice des BSA pour financer la phase III de l'inécalcitol. Depuis, la crise mondiale s'est installée.


  • 26 avril 2009 16:04

    3 euros tres court terme en qqs jours ?
    C encore possible


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