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EUROPLASMA : À lire, prenez 5 minutes :

19 mai 2024 10:40

 La machine à Penny Stocks  Par Anthony Bondain

En réalisant ce dossier, nous avons cherché à apporter une réponse objective à une question récurrente des investisseurs : les sociétés qui ont recours à des financements dilutifs sophistiqués méritent-elles qu'on s'y attarde ? A vrai dire, nous étions tentés de répondre "non" avant même d’enquêter sur la question. Appelez cela comme vous voulez : de l'expérience, du bon sens, une méfiance naturelle ou un peu des trois. Un biais accentué par la forte proportion de "penny-stocks" qui annoncent la signature d'un contrat d'Equity Line, d'OCABSA, de BSAR, d'ODIRNANE, d'ORNANE ou simplement d'OCA. Sans oublier les dispositifs comme le PACEO ou le dantesque BSOCABSOC.

Ces acronymes barbares cachent en général une réalité assez simple : si les sociétés concernées avaient le choix, elles seraient fort mal inspirées d'aller tester cette partie de leur arsenal de financement. Si elles le font, c'est qu'elles y sont contraintes, parce que leur situation financière leur interdit de solliciter leur banquier, mais aussi leurs actionnaires ou toute autre filière traditionnelle. Il leur faut se tourner vers des spécialistes du financement qui acceptent d'engager des fonds, souvent des sommes de plusieurs millions, alors que le modèle économique de l'entreprise est fragile et/ou que sa viabilité est en jeu.

Rappelons brièvement en quoi consistent les financements précités. Quel que soit le dispositif, le montage revient à émettre au profit d'un apporteur de liquidités, des produits donnant accès au capital qui constitueront la contrepartie du risque qu'il a pris : des obligations convertibles en actions, des bons de souscription d'actions ou parfois même directement des actions. Le principe, c'est que les émissions ont lieu à un prix toujours inférieur au cours de bourse du moment. Ainsi le financeur peut céder les actions en empochant la différence entre son prix préférentiel et le prix du marché. Il a apporté des fonds à la société mais se rembourse avec plus-value illico-presto. D'où une cohabitation plutôt difficile avec l'actionnaire déjà en place, qui voit le nombre d'actions en circulation gonfler et la valeur de ses parts fondre à grande vitesse. Les rapports sont aussi compliqués par le fait que le nouvel arrivant peut encaisser une plus-value rapide, quasi-systématique, là où le petit porteur frustré s’est en général fait hacher menu en rêvant au rebond technique du siècle. Evidemment, la dilution est d'autant plus forte que les besoins en financement sont élevés et que la capitalisation est déprimée. D’ailleurs, la meilleure valeur d’actifs de la plupart de ces sociétés est leur volume d'échanges moyens quotidien : plus il est élevé, plus le capital à lever peut être important. Une communication savamment organisée est d’ailleurs souvent un plus. Pour davantage de détails sur les dispositifs, vous pouvez vous référerà la note d'alerte de l'AMF etaux deux articles détaillés réalisés par la sémillante Roxane Nojac.

A ce stade, il convient de préciser que les dispositifs déployés sont parfaitement légaux. Ils ne nécessitent pas forcément de prospectus, sauf si la société est cotée sur un marché réglementé et que le nombre d'actions émises dépasse une certaine part du capital. Qui plus est, ils font l'objet d'un vote en assemblée générale : soit un vote spécifique quand le financeur est connu, soit un vote générique permettant d'émettre des titres donnant accès au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires existants. En l'absence de prospectus, l'émetteur est tenu de publier un communiqué de presse comprenant le montant de l'opération, ses modalités et la dilution théorique engendrée. Pour une société, faire appel à ce type d'accord est à la fois simple, rapide et efficace. Elle s'affranchit de nombreuses contraintes inhérentes à des levées de fonds plus traditionnelles et, point crucial, elle ne risque pas d'échouer puisque l’argent est disponible tout de suite dans certains montages, ou à la demande dans les autres.

En réalité, la réponse à la question posée en ouverture de ce dossier est relativement simple : pour un actionnaire lambda, mieux vaut éviter de placer ses économies dans des sociétés qui ont recours à ce type de financement. C'est ce que vous découvrirez de façon bêtement statistique dans le tableau qui suit. 

1 réponse

  • 19 mai 2024 21:54

    Merci


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