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EUROPLASMA : Forges de tarbes:

12 avr. 2024 13:13

C’est le calibre d’artillerie standard de l’OTAN… Le fameux 155 mm, retenu pour le Caesar français, le PzH2000 allemand, l’Archer suédois, le M777 américain, le K9 sud-coréen…



Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Pour la petite histoire, ce calibre a vu le jour en France, dans les années 1874. Considéré comme un bon compromis entre portée et puissance, il a été adopté par la plupart des armées occidentales.

Que demande-t-on à ces canons de 155mm ? De la précision, de la létalité, de la mobilité et de la portée accrues. Ajoutons une bonne cadence de tir et on aura le rêve de tout artilleur.

Malgré tout, l’artillerie n’a jamais été la reine des batailles, abandonnant ce titre à l’infanterie ; elle a même fait figure de parent pauvre, surclassé par les feux venus du ciel. Or l’artillerie conquiert, l’infanterie occupe , comme le constatait il y a quelques semaines, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre française. Désormais, et l’exemple ukrainien le démontre, les canons jouent un rôle essentiel dans la conduite des opérations et leur succès.

Lire aussi : Guerre en Ukraine : où en est la bataille d’Avdiivka ?

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Pénurie de munitions
Le canon est une chose. L’obus (45 kg environ) en est une autre.

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par Taboola
Et une pénurie d’obus n’augure plus rien de bon pour une armée en campagne. D’où les efforts des alliés de l’Ukraine pour produire davantage, constituer des stocks et livrer à Kiev les obus attendus pour pilonner les forces russes.


Les fabricants d’obus dont le norvégien Nammo, l’allemand Rheinmetall, le français Nexter et le britannique BAE Systems, les américains American Ordnance LLC et General Dynamics OTS..., usinent donc à tour de presse. Et ça ne suffit pas à l’insatiable artillerie ukrainienne. Le dirigeant allemand Olaf Scholz a donc donné, lundi, le premier coup de pioche d’une nouvelle usine du fabricant d’armes Rheinmetall sur le plus important complexe industriel de défense du pays, à Untelüss, dans le nord de l’Allemagne.

Olaf Scholz à Unterluess, sur le site de Rheinmetall où seront produits 200 000 obus par an. 
Olaf Scholz à Unterluess, sur le site de Rheinmetall où seront produits 200 000 obus par an.  | EPA-EFE/FRIEDEMANN VOGEL
La nouvelle unité doit produire à partir de 2025 des munitions d’artillerie de 155 mm, visant progressivement une capacité de 200 000 obus par an. Rheinmetall entend produire, sur l’ensemble de ses sites en Europe, jusqu’à 700 000 obus d’artillerie par an en 2025, contre 400 à 500 000 cette année. Avant la guerre russe en Ukraine, il n’en produisait que 70 000.

Lire aussi : En mer Noire, les Ukrainiens font la loi

Un coup complet
Un obus, mais il faudrait plutôt parler de coup complet , est constitué de plusieurs pièces.

L’obus comportait autrefois, en partie basse, une douille (en cuivre, laiton, acier) avec une étoupille à l’intérieur. Cet initiateur pyrotechnique allumait les charges modulaires. Actuellement, l’obus ne comporte plus la douille en métal qu’il fallait éjecter du canon. A la place, un module auto-combustible renferme des sacs de toile contenant la poudre propulsive et la charge explosive.

Ces charges modulaires propulsives (jusqu’à 6 par obus pour un Caesar par exemple) permettent la propulsion de l’obus (en France, ces charges sont fabriquées par Eurenco, à Bergerac). C’est ce qui détermine la portée de l’obus; ainsi, les canons Caesar peuvent tirer des obus à charges propulsives à déclenchement différé, d’une portée maximale de 80 km.

Des employés de General Dynamics, Ordnance and Tactical Systems préparent un obus d’artillerie de 155mm sur le site du Scranton Army Ammunition Plant, en Pennsylvanie, en février 2023. 
Des employés de General Dynamics, Ordnance and Tactical Systems préparent un obus d’artillerie de 155mm sur le site du Scranton Army Ammunition Plant, en Pennsylvanie, en février 2023.  | REUTERS/BRENDAN MCDERMID
Le projectile creux (en France fabriqué par Les Forges de Tarbes) est lui rempli de matière explosive mais il peut recevoir différentes charges (toxiques, fumigènes, éclairantes ou même nucléaires) ou encore servir de cargo pour des sous-­munitions antichar ou antipersonnel.

Enfin, le projectile dispose d’une fusée qui contient les éléments de mise en détonation de l’obus. C’est ce dispositif qui déclenche la déflagration de la charge intérieure des projectiles.

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