ABIVAX : Baisse peut-être

jnoel126

27 juillet 2017 •13:12

c'est la course.....

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27 juillet 2017 •13:35

le vaccin sida n'a pratiquement aucune chance d'être mis au point, je n'investirais pas un kopec ni même un bolivar dans ce projet, alors qu'il existe déjà des moyens raisonnables et surtout réalistes de vaincre le sida avec les seuls moyens actuels, au moins dans nos pays ( car le problème avec les PVD n'est pas la recherche médicale mais les problèmes "logistiques" propres à ces pays. le coût d'une trithérapie est d'à peine 30 dollars par mois , le vrai problème n'est pas économique......autre exemple avec le noma, soignable par un simple antibiotique, et qui tue encore de nombreux enfants ).

En revanche il existe des concurrents très sérieux à l'ABX, exploitant une piste très différente et basée sur les gènes des non-progresseurs : le projet le plus avancé en matière de guérison fonctionnelle est celui de 3BNC117
( mais remarquez que j'ai acheté mes actions abivax en connaissant déjà cette information )

win_win

27 juillet 2017 •16:05

Tjs là, rien vendu pour ma part. (PRU : 12.64). LT je suis.

Vaccin et ABX sont complémentaires.

Exemple : Maladie Hépatite.

On a à la fois le vaccin contre Hépatite pour la prévention, il n'empêche pas que l'on a des médicaments pour soigner les malades.
l'un pour la prévention, l'autre pour soigner. Ils sont donc utiles et complémentaire.

win_win

27 juillet 2017 •16:15

Concernant le rebond des charges, si on augmentait la dose et/ou la durée et/ou accompagné des traitements actuels, on aurait peut-être une jolie surprise, qui sait.

Et si une jolie surprise arrive, je ne vous dis pas l'évolution du titre, c'est un bond géant dans la médecine !! vous ne le pensez pas ?

jnoel126

27 juillet 2017 •16:20

win on ne vaccinne pas un sujet malade en principe

win_win

27 juillet 2017 •16:25

@ jnoel126

c'est pour ça que je dis que le vaccin et abx sont complémentaires : l'un pour la prévention, abx pour soigner les malades.

jnoel126

27 juillet 2017 •16:27

oui évident

win_win

27 juillet 2017 •16:30

Exemple de la maladie Hépatite est typique : vaccin et médicament coexistent.

Donc n'ayons pas peur de l'avancé des recherches sur les vaccins VIH.

A ce jour, ABX est le seul à avoir réussi à réduire les réservoirs. Une médaille CNRS a été attribué à l'inventeur. Donc mérite.

c'est un FIRST-IN-CLASS, n'oublions pas.

Après, il faut laisser le temps aux temps. Les plus pressés vendent de toute façons (pour perte ?).

win_win

27 juillet 2017 •16:43

je suis étonné que ABX ne parle pas d'un autre paramètre important (augmentation de la dose abx). Ils sont en train de tester le paramètre TEMPS (allongement de la durée). Peut être c'est l'objet de la phase 2b.

d'autant plus que la phase 1 a montré que la molécule est bien tolérante.

Enfin, ma foi, je ne suis pas biologiste mais un simple scientifique.

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31 juillet 2017 •08:57

je lis ceci : "On ne vaccine pas un sujet malade , en principe"

certes, mais précisment la guérison fonctionnelle visée par abivax consiste en ce que l'on appelle les effets d'un vaccin thérapeutique ( à opposer un vaccin prventif ) ;
il s'agit de faire en sorte que les patients déjà infectés n'aient plus besoin de prendre de trithrapie pendant une longue période, et ceci serait possible si la charge virale ne rebondit pas, en particulier si un produit permet de cibler les virus persistants dans les réservoirs qui causent ce rebond.

La notion de vaccin renvoie nanmoins à une autonomie du système immunitaire , et la piste de thérapie génique liée aux anticorps est plus voisine de cette notion de vaccin thérapeutique que l'injection d'un traitement qui cible les réservoirs.
L'essai 3BNC117 qui exploite les anticorps de patients non-progresseurs est ainsi très en avance, puisqu'il y a un an, on aurait déjà obtenu une durée de 19 semaines sans aucun rebond de la charge virale en l'absence de toute trithérapie pendant cette période, chez environ 40% des patients, tandis que ABX464 n'est pas très causant sur le rebond de la charge virale, et les nouveaux essais lis l'accroissement des doses ou de la durée, ou la mise en oeuvre de nouvelles associations avec ABX464, vont être cruciaux.
ABX464 présente cependant une originalité très intéressante avec ses effets extremements positifs sur les inflammations de l'intestin et sur la possibilité éventuelle de parvenir à une immunité acquise chez des patients ordinaires soignés très tôt après leur infection. La cohorte Visconti a prouvé que 20% des patients devenaient quasiment non progresseurs s'ils étaient mis sous trithérapie très tôt. Un meilleur ciblage des réservoirs avec ABX464 pourrait améliorer considérablement ce taux de guérison fonctionnelle.