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CARMAT annonce une amélioration logicielle permettant de renforcer de manière significative le profil de sécurité de son cœur artificiel Aeson®
Conformément à la réglementation, l’implémentation de cette modification fait l’objet de la publication d’une information dite « information de sécurité »
Son déploiement va être initié dès les prochains jours
Le logiciel (« software ») de la prothèse sera désormais capable de détecter en temps réel les signaux d’éventuels défauts de fonctionnement d’Aeson®. Le logiciel adaptera alors immédiatement le pilotage de la prothèse pour que ses performances ne soient pas affectées, et que le support du patient ne soit pas impacté.
Ces changements, développés et testés par les équipes de recherche de CARMAT, seront d’abord déployés sur tous les cœurs actuellement implantés chez des patients, dans le cadre d’une mise à jour logicielle pour laquelle une « information de sécurité » (ou « field safety notice ») est publiée1. Ils seront ensuite intégrés dans le processus de production des cœurs Aeson®, après obtention des autorisations règlementaires appropriées.
28 décembre 2023•17:57
Stéphane Piat, Directeur général de CARMAT, déclare : « Dans toutes les industries, les composants électroniques sont potentiellement sujets à des défaillances car leur perfection en matière de production est quasi-impossible à atteindre. Il était important de pouvoir gérer de tels risques dans le cas de notre prothèse, et je suis donc très fier de la prouesse réalisée par nos ingénieurs logiciels : désormais, pour beaucoup des dysfonctionnements potentiels liés à des composants électroniques de la prothèse, le logiciel d’Aeson® viendra automatiquement « corriger » ces défauts en adaptant de manière appropriée le fonctionnement de la prothèse, de sorte que le support du patient ne soit pas impacté. Il s’agit pour moi d’une avancée majeure et immédiate pour tous les patients qui bénéficient et vont bénéficier de notre thérapie ; mais également sur le long terme dans la perspective de l’obtention de l’indication de thérapie de destination pour Aeson®, car cette amélioration vient renforcer significativement le profil de sécurité et donc le potentiel de durabilité de la prothèse. »
28 décembre 2023•18:03
Enfin une amélioration Software sans interruption de fabrication ou d'implantation
Donc c'est possible de continuer à sauver des vies malgré des imperfections
Bonne news +++
28 décembre 2023•18:39
en apparté, j'ai signalé le sieur jamy 2000 pour son post de menteur initié plus haut.. trop c'est trop..
28 décembre 2023•18:50
M3741796 qu'est-ce qu'elle a encore fait la tasse ?
28 décembre 2023•18:57
La ficelle est un peu grosse,,, tout ça pour faire monter le cours pour une AK dilutive sévère surtout avec une Age le 5 janvier prochain. Le DG prend les PP pour.... Mais également les professionnels
28 décembre 2023•19:06
arto54-bis: la tasse s'est jetée comme un chien mort de faim sur un os déjà rongé, en annonçant ( de façon diffamatoire une suspension de production et donc de modification d'objectfi pour 2024 ) . j'en peux plus de cette tasse.. aide moi, je vais commettre l'irréparrale.. si près de 2024 ce serait stupide.. j'ai un casier judiciaire vierge..
28 décembre 2023•20:32
puisque mes messages sont supprimés, voyez mon avatar 😉
Mon avis ci-après sur la base de mon expérience de 35 ans dans la conception et le développement d'appareils électroniques, y compris dans le domaine médical.
- Dans Aeson, il y a une section mécanique - essentiellement les pompes et les enveloppes -
et une section électronique.
- La section électronique comprend :
) des alimentations qui adaptent la tension des batteries aux différents éléments ;
) le processeur, qui exécute le logiciel de contrôle de l'ensemble du dispositif ;
) des sorties, pilotées par le processeur, a minima les signaux de contrôle des pompes ;
) des entrées, au moins un capteur pour adapter le fonctionnement à l'état / l'activité du patient.
Si une alimentation tombe en panne : impossible de continuer à fonctionner,
sauf si on doublé les dispositifs et que le processeur peut - encore ( sous réserve qu'il soit alimenté pour continuer à fonctionner ) - basculer sur l'alimentation de secours.
Si le processeur tombe en panne, on peut avoir recours à ce qu'on appelle joliment un "watchdog", qui est un circuit indépendant, qui vérifie que le processeur envoie régulièrement des ordres et, sinon, enclenche un circuit de secours, purement câblé, qui puisse prendre le relai et assurer un minimum vital en attente de réparation.
Si les circuits de commande des pompes sont inopérants ... les pompes ne fonctionnent plus.
Si le(s) capteur(s) envoie des signaux anormaux et sous réserve que le processeur sache définir un signal anormal, il est possible de fonctionner temporairement sans asservissement en attendant la réparation.
Il n'y a guère que sur ce dernier cas que j'imagine l'application de la communication d'hier.
Sinon, est-ce que l'Aeson dispose d'un mode de fonctionnement "purement mécanique" qui permette aux pompes de fonctionner sans l'intervention d'aucun composant électronique ?
29 décembre 2023•08:01
Si on en reste à une modification du logiciel, ce qui a l'air d'être le cas, il s'agit "simplement" d'une mise à jour sans intervention mécanique et ce doit donc être "transparent" pour le patient. C'est un processus qui a certainement été prévu dès la conception pour n'être absolument pas invasif.
29 décembre 2023•08:28
Shamrock888 Merci pour vos explications.
Je mesure aussitôt mon ignorance en la matière !
Une interview du DG ne pourrait être utile pour nous éclairer ? Et sans doute surtout les cardiologues, les candidats à une implantation,...et les investisseurs !
Merci encore.
29 décembre 2023•08:33
Bonjour,
Merci pour le détail, Shamrock888. Perso, je pense que le watchdog existait déjà depuis le début, puisqu'il est plutôt là pour relancer un système qui a buggé et que c'est une erreur qui doit représente un gros risque et qui a dû être adressée tôt. C'est plutôt une couche logicielle additionnelle qui renforce la détectabilité et passe en mode backup.
L'idée que cela puisse tourner sans intervention logicielle est intéressante. Vu la complexité, je me demande si ce serait possible.
Bonne journée à tous
29 décembre 2023•08:38
Shamrock888
Je regarde "pannes électroniques de voitures neuves": séquence capteur, calculateur, actuateur...
Premier enjeu critique: l'ouverture des portières...
Carmat: n'en sortirons-nous jamais ? 😙
29 décembre 2023•08:47
Question du fond de la classe, près du radiateur:
"pourquoi c'est pas possible d'interviewer les implantés Carmat" ?
Vulnérabilité électronique environnementale...?
Champ magnétique près motrice du métro qui passe....et autre allégations ?
29 décembre 2023•09:16
Les prothèses sont testées contre les vulnérabilités électroniques (EMI/EMC, etc). Mais contre les questions bêtes des journalistes, il n'y a malheureusement pas de normes...
29 décembre 2023•09:22
Merci Shamrock, on aimerait des gens comme vous interpeler Carmat en AG ou ailleurs sur ces questions logiciel/sécurité/fiabilité
29 décembre 2023•10:29
Coati2020
Les questions bêtes, et pas forcément des journalistes, c'est pour un conférencier de savoir les transformer en questions opportunes; ou mieux en questions intelligentes...
C'est mon expérience, sauf quand à Milan, dans un anglais incompréhensible, un japonais vous interroge sur ce que vous venez d'expliquer par le menu...
Ici , le DG aurait dû s'adresser au monde médical d'abord...Amha
29 décembre 2023•11:14
Expérience similaire avec les japonais.
Ils sont bien gentils avec nous qui ne sommes, à leurs yeux, que des sous-hommes, voire même pas des hommes du tout ; alors ils nous parlent en anglais et c'est très généralement tout sauf de l'anglais.
C'est un truc basique qu'on apprend auprès des habitués des manifestations d'affaires au Japon : toujours utiliser les services d'un traducteur professionnel.
Une fois, après une conférence à Yokohama où je présentais un de mes appareils, j'ai tenté, suite à une question, de redire ce que je venais de présenter, sans vraiment de réaction de la part de mes interlocuteurs.
Quelques temps plus tard, j'ai reçu une commande pour un de ces appareils et, après livraison, quand je leur ai demandé s'ils apprécieraient une aide à la mise en service, je me suis fais répondre sèchement que si, par impossible, ils le souhaitaient, alors c'est eux qui me contacteraient.
29 décembre 2023•13:36
Shamrock888
Je ne savais pas que le DG maîtrisait aussi bien le japonais...!
Nous avons heureusement d'autres ressources sur ce Forum 😊
29 décembre 2023•13:55
Oui, la prothèse reboote si elle constate quelque chose d'anormal et elle a un watchdog.
Si plusieurs reboote ne suffisent pas, elle quitte le mode régulé.La prothèse est d'ailleurs basculée dans ce mode sécurisé pour charger le logiciel auto régulé.
Pour les capteurs, il y a ceux de température. Si un s'écarte trop des deux autres, une panne peut être supposée et on utilisera en approximation celle des autres.
Si une valeur part hors borne, T° de 33°C, par exemple, idem, on peut imaginer le capteur en panne. On peut faire de même avec la pression.
Ce qui m'interroge toujours est de savoir s'ils ont mis un mode pour forcer un capteur à l'état panne lorsque l'analyse humaine conclut cela. Par exemple, si un patient fait 40 de fièvre et qu'un capteur reste autour de 37.
